Je regardais mon voisin dealer avec un jeune des favelas alors que je faisais sécher le vernis de mes ongles de pied assise à l'entrée de ce qui me servais de maison. Ici la moyenne d'age d'un dealeur ne volait gères plus haut que 28 ans et je ne donnais pas long feu à mon voisin avant qu'il ne se fasse tuer. "Hey Joao, tu devrais songer à la retraite", m'écriais je à son égard, alors que son client détalais de la ruelle. Ici tout le monde savait ce que signifiait "la retraite", mais on préférais en parler avec humour, du moins pour ma part. "Tais toi Carmen et retourne sur ton trottoir!", me répondit il tout en crachant à quelques centimètres de mes pieds. Je me mis à rire, ici si vous n'étiez pas un garçon qui deale, vous étiez forcément une fille qui se prostitue, et c'était d'autant plus le cas quand vous étiez jolie comme moi, mais faut pas se leurré ca rapportait moins que la coke même si l'espérance de vie était plus importante. Seulement j'avais trouvée le moyen de contournée ce système et personne ne le remarquais. Je me relevais époussetant mon short en jean au passage avant de rentré dans ma demeure. Comme d'habitude ma mère était avachie sur le canapé qui lui servais de lit ivre morte, et mon frère était dehors à revendre sa came. Quel vie pourrie! J'allais dans la chambre que nous nous partagions mon frère et moi, pour récupéré un sac à main que je planquais toujours au même endroit dans un trou sous le lino ou personne ne le trouverais, puis je sortie de chez moi en chantonnant. J'avais du boulot qui m'attendais ce soir, mais avant de descendre sur la côte j'avais deux, trois choses à régler...

J'essuyais la lame de mon couteau avec un vieux t-shirt qui se trouvais dans mon sac. Je regardais quelque instant le corps gisait dans une mare de sang avant de faire rapidement ses poches pour récupérer sa marchandise. Y en avait pour un bon paquet de fric ce qui me réjouissait d'autant plus. J'enfournais le tout dans mon sac avant de détaler laissant le cadavre ensanglanter derrière moi. C'était ni ma première ni ma dernière victime, bienvenue aux Favelas. C'était la règle ici si vous vouliez vous en sortir. Bien évidement, je n'avais aucune crainte à ce que les flics me tombent dessus, ils avaient trop de boulots et bien trop peur pour venir régler ce genre de crime ici. Les seul personnes que je redoutais était sans doute les autres dealeurs, surtout c'est derniers temps, depuis qu'ils se sentaient tous plus ou moins menacer par ce tueur qui rodais dans les ruelles le soir et qui égorgeais ses victimes. Larme la plus utiliser ici restait l'arme à feu. Mais bien évidement ils pensaient tous que c'était un homme complètement inconscient qui piquait la marchandise de ses concourant pour faire fortune bien plus vite qu'il ne lui était permit. Seulement pas de peau pour eux j'étais une pauvre fille qui faisait le tapin et pour le moment j'étais écarter de tout soupçons.

Je descendais du bus qui m'avait descendue sur les côté de la ville, me précipitant sur la plage. Je n'avais pas une minute à perdre, vue l'heure c'était là où il était le plus facile d'attraper les gros poissons. Je me dirigeais vers une vielle barque près des rochers pour me changer et y planquer mon sac. Je retirais rapidement mon débardeur tacher et mon short pour récupéré dans l'autre l'autre compartiment de mon bagage une robe qui m'avait couter une petite fortune. Voila où résidait tout mon plan, car à l'inverse de mon voisin je ne revendais pas la drogue à de pauvre junky des favelas, mais à mes clients hauts fortunés qui me prenais pour une poule de luxe. Le chemin avait été long pour en arriver jusque là et me faire une clientèle aussi fidèle, mais ca valais le coup. J'enfilais ma robe en vitesse, suivit de ma pers d'escarpin avant de retourner sur le boulevard principal et de me rendre à l'un des hôtel les plus luxueux de Rio. Sur le trajet je songeais au parcourt que j'avais fait depuis mes 16 ans. A maintenant 18 ans j'avais un bon paquet de frique planquer dans un endroit que je gardais strictement secret espérant un jour pouvoir me barré de ce pays pourrie. Et pour cela j'avais déjà un plan, et ce soir je travaillais encore dessus...
J'entrais dans le bar de l'hôtel le cherchant du regard. Il était là assis sur l'un des canapé en bonne compagnie, mais comme je m'en doutais, dès qu'il me vis il n'avait que d'yeux pour moi. "Ma bella Bia, je désespérais de te voir...", John était un business man qui faisait de nombreux aller retour entre Rio et New York pour ses affaires. Et il était ce qu'on pouvait appeler chez nous les catin, un gros poissons. Très vite j'avais sus faire de lui un client très régulier que ce soit pour la drogue ou le sexe. Il faut dire que j'étais la meilleur pour rendre mes clients accrocs et comme John était plutôt beau garçon, je jouais encore plus de mes charmes et ca portait leur fruits. Ces derniers mois, il s'était montré encore plus affectueux avec moi et me couvrais de cadeaux, j'étais rendue à un autre niveau, ce qui augmentais considérablement mon espoir de quitter le Brésil sous peu...

"J'oubliais! Vos nouveaux papiers patronne!", je pris ma nouvelle identité des mains de Felipe, et montais dans mon 4x4. Je démarrais le moteur puis baissais la vitre hélant mon bras droit, "Merci pour tout Felipe". Il opina du bonnet et me fit signe de déguerpir de la main. Je quittais le parking sous terrain en trombe abandonnant mon club derrière moi. J'en avais fini de L.A. et de son business, trop d'histoire et beaucoup trop de tête tomber pour ne plus inquiété les autorité de la ville. Même John commençais à me poser des questions, il fallait donc que je disparaisses au plus vite. Mais avant ca, je devais faire un crochet à la villa et les embouteillage sur le boulevard me faisais perdre patience, je n'avais plus une minutes a perdre. Dès que la police se rendra compte de ma fuite, elle comprendra très vite ma culpabilité et ne tardera sans doute pas à trouver les deux ou trois cadavres emmurer dans le club. Il fallait donc que je parte au plus vite, pour gagner de l'avance.

Malheureusement pour moi mon époux était à la maison lorsque j'arrivais "Carmen, qui fais tu là? Je te croyais au club pour organiser la soirée de ce soir.", je passais devant lui sans un mot et me précipitais à l'étage je l'entendais dans les escalier, "Mais qu'est ce qui ce passe? Pourquoi tu es si pressée?", encore une fois je ne dit rien. Je sortais mes sacs de voyage de mon placard ainsi que tout ma garde robe que je balançais à l'intérieure. Je n'avais même pas remarquer que John avait fini par monter, "Mais...mais qu'est ce que tu fais?", je passais une nouvelle fois devant lui pour récupérer les affaires qui se trouvais dans la salle de bain, et je ne fut pas surprise en repassant devant lui de me faire arrêter au vol par une main qui me tenais le bras. "A quoi tu joues Carmen?", je le foudroyais du regard lui envoyant un juron de ma langue natal en plein face, je savais qu'il avait horreurs de ca, que l'on parle portugais sous son toit. Il me saisi par la gorge et me balança sur le lit "Retire tout de suite ce que tu a dit Carmen.", j'avais le sourire aux lèvres rien qu'a l'idée qu'il ne connaissait rien de moi margés nos quatre années de mariage, il ne savais vraiment pas de quoi j'étais capable, il était juste amoureux d'un personnage que je jouais et je trouvais ca tellement amusant. Je me relevais du balançant mes affaire de toilette dans mon dernier sac, puis je grimpais sur la commode de notre chambre pour accéder à la trappe du grenier, "Mais qu'est ce que tu fabriques bon sang?", me demanda t il, alors que je sortais un autre sac de sous nos toits et qu'il s'approchait dangereusement de moi. "Je m'en vais John, c'est fini!", lui annonçais je alors que je descendais de mon perchoir et prenais mes bagage pour sortir de la pièce. Bien évidement il me pris en chasse, je me mis donc a accélérer le pas. "Tu ne vas pas partir comme cela Carmen Williams. Oh non! Tu es ma femme revient ici!" me cria t il dessus, et bien il croyais que j'allais partir comment alors? J'arrivais réussi a arriver à ma voiture avant lui, grâce à l'effet de surprise, mais il me stoppa tout de même alors que je m'apprêtais à ouvrir mon coffre, me plaquant contre la carrosserie. "C'est quoi ces conneries? Tu me trompes c'est ca?", ca pour l'avoir tromper je l'avais fait plus d'une fois! Tout les serveurs, y compris les serveuses, l'employer de la piscine, notre femme de ménage, tous, tous ils y étaient passés. Je lui rie une nouvelle fois au nez, avant de reprendre mon sérieux, "Lâche moi John, maintenant!". Bien évidement il ne fis que m'écraser un peu plus sur la voiture, en rage contre moi, "Et qu'est ce que tu vas faire si je ne le fais pas?". J'avais déjà bien trop de cadavre sur les épaules pour en rajouter un de plus, mais je pouvais faire d'autres choses, je lui envoyais un genoux bien placer et il vacilla en arrière ce tordant de douleur, "Voila ce que je peux faire John", lui crachais je à la figure alors que je me précipitais au volant de ma voiture balançant mes sacs côté passager au final. Je le voyais se redresser dans mon rétroviseur lorsque le moteur ronronna, il ne fallait pas qu'il me retarde encore plus, j'appuyais donc comme une sauvage sur la pédale d'accélérateur, quittant mon époux dans un crissement de pneus.

Quelques kilomètres plus tard, je me décidais à ouvris le sac que j'avais récupérée dans mon grenier, John ignorait totalement son existence, et pour cause, je fus soulager de voire qu'aucun des petites billets verts n'avais bouger de place, il y en avais pour au moins 1,5 millions de dollars. C'était tout ce qui me fallait pour recommencer à zéro, et en parlant de ca, je jetais un coup d'œil à la nouvelle identité que m'avais faite Felipe. Je m'appelais désormais Bia Rio Costa, je retrouvais bien là la petite touche d'humour de mon fidèle employer. Je refermais le sac en y glissant mes nouveau papiers dedans, j'avais de la route qui m'attendais car je savais déjà quel endroit serais ma prochaine cible. Une ville pas trop grande au nord du pays, loin d'ici et où je n'aurais aucun mal à me faire une nouvelle clientèle chez de jeunes étudiants. Oui, Cambridge me semblais être le meilleur endroit pour me faire oublier quelque temps.

Je regardais à travers la vite insonoriser la piste de danse. Il y avait foule ce soir, comme tout les soires d'ailleurs depuis que j'avais racheter le club. Ca avait été plus simple que je ne l'avais penser de venir me faire une place dans ce trou pommer. Je retournais m'assoir sur mon canapé un verre de martini à la main. J'attendais quelqu'un ce soir, une personne qui risquais de gâcher ma soirée... On frappa à la porte de mon bureau, puis l'une des serveuse du bar passa la tête dans l'ouverture "Madame Costa, votre client est là!" , je lui fis un signe de tête lui indiquant qu'elle pouvait le laisser entrée. Le jeune homme d'une vingtaine d'année enta dans la pièce un air peu assurer sur le visage. Je lui fis signe de s'installer sur le fauteuil qui se trouvais en face de moi, puis je m'allumais une cigarette, laissant mijoter mon interlocuteur dans un silence lourd d'inquiétude. "J'attends toujours ce que tu me doit...", il s'appétait a prendre parole pour se justifier mais je le coupais "...on en avait déjà parler toi et moi pourtant... Tu me déçois tu sais...", je tirais une longue bouffée sur ma cigarette, puis levais et m'approchais de lui doucement. Je voyais dans son regard toute la crainte qu'il éprouvais pour moi et j'aimais ca. Je me positionnais derrière lui, légèrement incliner pour que ma bouche soit à auteur de son oreille, "Et qu'est ce qu'on avait dit la dernière fois?", lui demandais je, "Que si je ne vous rembourserais pas d'ici le 25 il m'arriverais des bricole", murmura t il. "Et nous sommes le combien?" , lui susurais je à l'oreille alors qu'il était à deux doigts de faire dans son froque. "Le 28...", murmura t il d'une voie a peine audible. Je lui écrasais ma cigarette encore allumer sur la joue hurlant cette fois ci "J'ai pas entendue!", il avait beau hurler je continuais tant qu'il ne me répondit pas "Le 28!", finit il par s'écrier. Je retirais ma cigarette et le posais dans le cendrier de la table basse. "Bien... Je crois que l'homme que tu vois la bas à deux ou trois choses à te rappeler", je lui indiquais mon garde du corps munie d'une bat de baseball qui s'était tenue à l'écart jusque là et qui se rapprochais maintenant de nous. "Je vais vous laissez tout les deux, moi j'ai d'autre choses à faire... et sur ce je quittais mon bureau, laissant mon homme de main faire le salle boulot pour moi. Il allait comprendre que je ne rigolais pas et que pour moi le sens du mot homme de parole n'était pas a prendre à la légère. Au moins avec ca , j'étais quasiment sur de récupéré mon argent dans les plus bref délais...