Voici une femme de caractère. Si vous cherchez une femme manipulable et faible, passez votre chemin de suite. C’est une femme très réfléchit qui n’a pas froid aux yeux. Elle est capable du pire comme du meilleur. Elle a la tête sur les épaules et ne se décourage pas facilement, quand elle veut quelque chose, elle fera tout pour l’avoir. Mais elle n’est pas mauvaise perdante, ni rancunière d’ailleurs. Elle voit la rancune et la vengeance comme une perte de temps, elle essaie un maximum de laisser derrière elle les échecs même si cela ne fonctionne pas toujours. Elle se contente alors de le cacher. C’est une très bonne actrice, si elle veut vous dissimuler quelque chose elle y parviendra avec brio. Elle n’aime se montrer faible avec les autres, elle préfère leur donner l’impression que rien ne peut la déstabiliser ou bien même l’atteindre. N’allez pourtant pas croire qu’elle est superficielle mais elle le laissera toujours penser. Elle trompe son monde pour se protéger avant toute chose. Elle n’aime pas la violence, c’est pour elle le lot de ceux qui n’ont plus rien à dire et qui n’ont qu’en dernier recours cela. Elle ne s’excuse pas en général, elle n’en voit pas l’intérêt car le mal est déjà fait. Elle ne se laisse pas mener par ses sentiments qui pourraient se révéler dévastateurs et précurseurs d’une souffrance à venir. Elle adore s’amuser et passe souvent ses nuits à de nombreuses fête à boire, danser. Elle peut se montrer un peu folle, casse-cou et irréfléchie. Un peu contradictoire ? Pas tant que cela, l’un empêche pas l’autre. Elle n’a pas de limites mais quand je dis pas, c’est vraiment aucune. Elle adore jouer et s’amuser, un petit côté enfant en quelque sorte. Elle est très franche, parfois trop peut-être, elle dit ce qu’elle pense et ça ne plait pas toujours à ses interlocuteurs, elle n’a pas la langue dans sa poche.

Je n’ai rien à envier aux autres filles. Bah oui, que voulez vous quand on a un corps de rêve. Tout le monde ne peut pas s’en vanter ! Et bien moi si. Je suis de taille moyenne, très mince et élancée avec des formes là où il faut. Ma démarche est féminine, tout en moi l’est, plus femme que moi il n’y a pas. Certains disent même qu’il y a une part de virilité dans ma féminité. C’est étrange comme propos, mais c’est sûr que j’en impose pour ma petite corpulence. Mes yeux sont sombres et profonds. Mes cheveux sont châtains avec des reflets dorés, une vraie fierté pour moi. Oui je me complimente, mais bon il y en a tellement qui se démontent tout seul, moi mon physique me convient alors j’en parle avec fierté. Donc bah en résumé, je suis belle, sexy et j’ai de la classe. J’ai tout pour vous faire de l’ombre et vous éblouir. Et pourtant ce n’était pas gagné, parce que ma mère est plutôt simple, banale, mon père c’est pareil. Etonnant n’est-ce pas ? Comme quoi les miracles existent ! Et ce miracle, je le dois avant tout à moi-même. Pour ce qui est de mon style vestimentaire, j’aime tout, je pioche par-ci par-là et me créer mon propre style. Un mélange de fraîcheur, de vintage et de sexy. Mais j’ai encore tout un tas de chose dans mon placard si vous saviez ! Mais bon qui sait, cela arrivera-t-il peut-être à l’un d’entre vous de le découvrir !

Je suis né d’un mariage arrangé. Oui enfin bon pas comme sous louis xiv non plus, faut pas exagérer. Mes parents se sont juste mariés ensemble car cela arrangeait tout le monde et ne les dérangeaient pas eux. Donc vous l’aurez compris, ce n’est pas un mariage d’amour et évidemment cela se ressent dans la vie de famille. Ah par contre, pour la galerie on fait tout comme, et bien oui, il faut préserver les apparences. Je ne vous raconte même pas le nombre de femme et d’homme que j’ai vu défiler chez moi. Ils ont choisit de jouer les libertins. Et j’ai beau être né entre temps, cela n’a rien changé. Cela ne m’a jamais choqué puisque pour moi cela devait fonctionner comme ça chez tout le monde. Même avec le recule, c’est comme cela chez tout le monde, sauf que les autres le cachent c’est tout. Oui donc je suis né par un beau jour de mai. Ouai bon vite fait, il a fallut qu’il pleuve juste ce jour là.. Mon père voulait m’appeler Roxane mais ma mère voulait quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Je fus donc prénommée Roxie. Mes parents ont toujours été très forts pour toujours trouver un terrain d’entente. Ce n’est pas donné à tout le monde à en voir le nombre de divorce par an. J’aimais bien mes parents, mais c’est avec mon père que je nouais une grande complicité. Elle était tellement forte que j’en commençais à désirer évincer ma mère pour ne l’avoir qu’à moi toute seule. Oui égoïste comme démarche mais que voulez-vous, on est comme on est. Sans le savoir je contractais en moi un complexe d’Œdipe. Bon j’avoue je l’ai su grâce au cours de philo parce que très franchement je n’en avais jamais entendu parler. J’enviais ma mère parce qu’elle avait mon père, c’était elle qui dormait auprès de lui. Alors je voulu être plus belle, plus désirable qu’elle pour attirer son attention et avoir une certaine exclusivité.

A 14 ans, mes fréquentations se dégradèrent un peu. Enfin c’était le point de vu de mes parents et encore, je leur présentais ceux qui à mon sens ne les dérangeraient pas trop. Bah oui, je voulais garder mon droit de sortir et croyez moi je l’ai utilisé celui là ! Bref je fréquentais alors les mauvais garçons qui m’initièrent aux fêtes, à l’alcool, à la cigarette, à la drogue et naturellement au sex. Mon envie d’exclusivité s’étendit alors à tous les hommes que je pouvais fréquenter. Je les voulais tous, sans exceptions. L’amour n’avait aucun sens à mes yeux, cet amour là je ne le connaissais pas et je ne voulais surtout pas le connaître. Je lui préférais le désir et surtout la possession. Au moins, cette façon de vivre a un avantage, quand tu ne veux plus de l’autre, il s’éclipse de ta vie à vitesse grand V. Si les mecs me voyaient comme une fille facile, ce n’était pas le cas, je faisais tout de même une sélection, loin de moi les laiderons. Je ne tapais que dans la haute-gamme. Et dieu sait qu’il y en a eu.

A mes 16 ans, mes parents m’offrir une villa sur Cambridge pour que je puisse suivre mes cours sans avoir à subir l’internat. Mes parents fermaient les yeux sur ce que je pouvais faire dans leur dos, ils étaient tout de même conscient que c’était bien le dernier endroit où me mettre. Je ne vous dis pas la fête à la maison, enfin « libre » et je ne m’en privais pas. En même temps, mes parents ne pouvaient rien me dire, on va dire qu’ils auraient été très mal placés pour me faire la moindre remarque. Je savais que si je continuais à avoir de bonnes notes je ne les aurais pas sur le dos. L’université arriva très vite et j’étudiais donc à Cambridge comme si de rien était. Bonne élève le jour, tombeuse la nuit. Attention, bonne élève ne veut pas dire sage, il m’arrive fréquemment de me retrouver en retenue, que voulez-vous personne n’est parfait. Mais attention, je me retrouve en retenue surtout quand les profs en ont marre de me voir arriver en retard ou quand je n’ai pas fais le travail qui m’était demandé pour le jour même ou encore quand on me chope avec mon portable. Des trucs basiques quoi ! Je ne compte même plus le nombre de retard que j’ai accumulé ni les justifications à deux balles. Je crois d’ailleurs que je les ai toutes faites ! Mais ce que j’adore, c’est quand les profs ne peuvent rien dire face à ma moyenne plus que correcte. C’est comment dire, jouissif. Je sais qu’ils m’attendent au tournant mais je ne leur ferais jamais ce plaisir !