« Ethan est né en Angleterre, où il a passé 17 ans de sa vie. Il n’a pas grandi dans une famille riche, mais n’était pas non plus dans une situation financière difficile. L’histoire d’Ethan commence dès son plus jeune, âge et ce qui lui est arrivé l’a marqué à jamais.

Hertford est une ville très clame de Grande-Bretagne, il ne s’y passe jamais rien, et pourtant ce jour ci, ce jour précis de juillet Ethan à été témoin de la mort d’un de ses parents. Généralement on à ce genre de scénario aux états unis : une petite supérette est braquée, les clients pris en otages, mais tout finit par s’arranger. Eh bien, tout est presque pareil, sauf que cette fois ci, ça à mal finit.
Ethan et ses deux parents allaient acheter quelques boissons pour l’anniversaire du jeune enfant. Ce jour devait l’un des plus beau de sa vie, il devait recevoir ses amis chez lui et faire la fête jusqu’à tard, du moins jusqu’à aussi qu’un enfant de 5 ans le peut. Le 17 juillet devait être un jour emplie de joie, mais ce fut tout le contraire qui fut au rendez-vous ce jour-là.
Après avoir fait quelques rayons et choisit ce qu’il fallait pour la fête du jeune garçon, les parents et ce dernier allèrent à la caisse pour payer les articles, et tout ce précipita brutalement : 4 hommes masqués entrèrent dans le petit magasin, et dirent ce qu’ils avaient à dire : « tout le monde à terre et que personne ne bouge ». Cela va vous paraître irréel mais c’est bien ce qui est arrivé. Le petit Ethan et ses deux parents firent comme tous les autres clients et se mirent à terre, puis ne prononcèrent aucuns mots.

Mais la mère d’Ethan voulait le réconforter en lui disant les phrases basiques « ne t’inquiète pas, tout va s’arranger. » Comment voulez-vous qu’un gamin de 5 ans soit rassuré dans de telles conditions, sa mère voulait sans doute se rassurer elle-même aussi. Le jeune garçon sentait son cœur battre à 100km/h, il était paniqué, frigorifié même. La sensation d’être en danger est quelque chose d ‘exceptionnel dans le mauvais sens du terme : on transpire, on tremble, on pleure, on a qu’une seule envie : partir, quitter ce lieu et en trouver un meilleur. Mais quand on est prit dans une supérette avec 4 braqueur armés, on préfère rester sur place et ne pas bouger, mais attendre, juste attendre que tout ça passe. Bien qu’Ethan fût un garçon assez réservé il était cependant quelqu’un de très intelligent et comprenait vite ce qui se passait autour de lui. Ce trait de caractère lui est d’ailleurs resté. Ethan avait très, très peur et pensait bien qu’il ne sortirait pas vivant d’ici. La peur peut parfois vous rendre fou, voire même suicidaire, et c’est ce qui arriva à l’un des clients : un homme, d’environ une trentaine d’année, des lunettes bien trop grande pour lui, habillé tout de vert, se leva et se précipita vers l’un des hommes masqués.

Il pensait qu’il aurait une chance de lui prendre son fusil. Il pensait qu’avec ce fusil il aurait plus menacé le groupe et les faire partir. Il pensait qu’il arriverait à sauver tout le monde. Il pensait aussi qu’il serait vu comme un héros. Mais il avait mal pensé.
Le père d’Ethan lui serrait la main de toutes ses forces un peu comme si c’était ses derniers moments avec lui. Il regardait dans le vide tout en mettant toute la force de son corps dans la main d’Ethan comme pour lui donner à lui aussi de la force, de la force pour continuer. Comme je l’ai dit plus haut, on aurait pu se croire dans une série Américaine, ou une pauvre supérette de banlieue se faisait prendre en otage, et c’est aussi la même quand on est sur le lieu même, on n’y croit pas, on a l’indestructible envie de croire que c’est un rêve et que tout va s’arrêter en claquant de doigts. Mais non.

L’homme qui s’était levé discrètement, n’avait pas encore été repéré, les braqueurs étaient en train de se concerter sur la manière dont ils allaient gérer cette prise d’otage, on aurait pu croire que c’était des purs amateurs, des débutants dans le domaine. Bref. L’homme vert arriva près d’un des hommes, qui étaient tous de dos, et se jeta sur son dos pour lui prendre son arme, mais il avait mal pensé, très mal pensé et ça lui en couta la vie. Les 3 hommes armés se mirent à tirer ainsi que l’homme verte et dans toute cette agitation le père d’Ethan pris la sage, ou non, décision de sauver la peu de sa famille, il prit sa femme et son fils par la main et se dirigea vers la porte de sortit, et … une, puis deux balles traversèrent le jeune corps de l’enfant. Il s’allongea brutalement sur le sol du magasin, provoquant une panique extrême des clients qui se précipitèrent tous vers la sortit. Ethan était mort ... ou presque.

Les 4 hommes masqués, et blessés tout de même, furent engloutis dans la foule qui se précipita vers eux. Leur prise d’otage avait raté, mais avait fait 2 morts. Ils furent arrêtés par la police, et Ethan amené à l’hôpital. Mais c’était trop tard, le petit Ethan était mort de deux balles dans la tête. Le jour de son anniversaire il rendit ces derniers souffles. »

J’avais eu beaucoup d’inspiration ce jour-là, il y a 3 ans. Je me rappelle j’étais dans l’avion en direction des Etats-Unis, je quittais l’Angleterre pour toujours, enfin… En relisant cette histoire que j’avais écrite, je repensai à tout ce qui m’était arrivé ce jour-là, ce fameux 17 juillet. Sauf que moi j’étais toujours en vie, et c’était papa qui était mort à ma place, n’empêche que la deuxième balle, c’était moi qui l’avait reçu, en plein dans la jambe, c’est pourquoi j’en boitte encore aujourd’hui.
D’ailleurs c’est grâce à cet incident que je suis aussi fort que je le suis aujourd’hui, voire la mort de près m’a endurcie. C’à ma aussi rendu compréhensif et gentil auprès des autres. J’ai toujours l’envie d’aider, de faire de mon mieux. Mais surtout j’ai peur de perdre ce qui m’est cher, d’abimer les choses, de faire des erreurs, c’est peut être un petit côté maniaque que j’ai développé. Peut-être même que je suis un peu trouillard et colérique parfois. Je dis bien parfois ! M’enfin bon.