Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains !
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it's summer time already !
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Sujet: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 16:19
FICHE DE PRÉSENTATION Let's go
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(c) Ju’
ISEULT MEUNIER 19 ans Toulouse, 5 mai 1991 Lambda Art 2ème année Moyenne Scolaire: 16/20 Alexis Bledel
_« What I Am »_
Physique : Dans ma famille, je suis un modèle unique. Enfin unique, façon de parler ! Disons que mes parents sont tous les deux blonds aux yeux chocolats, mes frères et sœurs aussi, d’Apolline jusqu’à Clémentine, ils sont tous blonds dorés aux yeux chocolats intenses et moi… Moi je suis tout d’abord brune ! Et j’ai les yeux bleus clairs. Et oui, on se demande si je suis vraiment la fille de mon père par moment ! Mais aux dernières nouvelles, mon arrière-grand-mère (du côté de mon père) était elle aussi brune aux yeux bleus. Bah au moins je ressemble à quelqu’un ! Après, on ne peut pas dire que je suis très très grande, en fait, je suis une minimoys ! Je mesure attention… 1mètre60 ! Non non, je ne déconne pas, je suis vraiment toute petite ! Alors que pareil, mes parents sont de grandes tailles ! Tandis que moi, je suis une naine ! Heureusement que je ne suis pas rondouillette, parce que là ça aurait été le pompon ! Je suis mince, mais côté poitrine aussi, on peut pas dire que j’ai des seins énormes. Ce qui m’a longtemps complexé, bah ouai, jusqu’à mes 16 ans je n’avais absolument rien, mettre des soutifs n’étaient pas nécessaires, de quoi me complexer encore plus. Mais bon, maintenant ça va, certes ce n’est pas de 95C, mais c’est mieux que rien ! J’ai des jambes plutôt musclées, normal, quand on va à la fac en vélo, ça muscle les jambes ! Les bras ? Bah, pas musclés, je n’aime pas le sport, je n’ai jamais aimé ça d’ailleurs, pour moi c’est la pire torture ! Ah non, y’a faire des maths et de la physique autant pour moi. BREF. Voilà, je suis tout ce qu’il y a de plus normale, je ne suis ni magnifique ni moche, je suis dans la norme. Pour le style vestimentaire, j’aime surtout mettre des robes et des jupes, je trouve que les jeans entravent trop mes mouvements. Pour les couleurs, oh toutes me plaisent ! Puis, j’aime bien mettre par exemple un jupe en en coton m’arrivant au dessus des genoux, une pull en laine super large et des chaussettes montantes. Ou alors une jupe avec un polo de rugby (celui du Stade Toulousain, le jour où je mettrai celui de l’Angleterre, les poules auront des dents et on m’aura décerné un prix Nobel de physique). Caractère :Mon caractère a beaucoup changé ces derniers temps, quand j’étais petite, j’étais une fillette très timide, quand par exemple il y avait des invités qui venaient manger à la maison, je restais caché derrière ma mère, et je n’ouvrais pas la bouche. Et quand one me parlait, je devenais toute rouge et je bafouillais. Mais quand j’étais en confiance, j’étais une vraie pile électrique, toujours entrain de rire et de sautiller à droite à gauche ! J’étais un peu tête en l’air, papillonnant, rêveuse, j’étais dans mon petit monde des fées et des princesses. Aujourd’hui, ça a bien changé. D’abord, je suis toujours timide, mais surtout renfermée. Il n’y a que quand je suis sur scène que je ne suis plus moi, normal, je suis quelqu’un d’autre ! Après, je suis un vrai hérisson, qui s’y frotte s’y pique ! Il ne faut pas venir m’embêter car je ne suis pas du genre patiente, enfin ça dépend avec qui. Car avec ma famille je ne suis pas du tout pareil qu’en cours ! Avec mes sœurs je suis plus gentille et attentive, là je suis débordante d’amour, mais après, que dalle. Je suis aussi très discrète, on ne me remarque pas, tant mieux, je n’aime pas « faire des vagues ». Je peux être très très très désagréable, surtout quand on m’embête ! J’ai le sang froid, pour me faire réagir, il faut vraiment forcer la dose. Je ne montre pas mes émotions, je reste neutre et stoïque en toute situation. Pourquoi cette confrérie : Pourquoi ? Bah parce que je me sens plus une âme d’artiste qu’autre chose ! En fait, il faut bien choisir et par défaut, faisant du théâtre, j’ai pris ça. Bien que je m’en serai passée, je ne me sens pas très concernée par ça, pour moi, je ne voyais même pas l’intérêt de le fait ! Je sais que si j’étais restée en France, je n’aurai pas eu à faire ça. Mais puisqu’il le faut, je me plie à la règle, résignée. Et puis, il y en a tant, je ne sais pas à quoi ça sert, enfin, ce n’est que mon avis. Mais je sais déjà que je ne me lierai certainement pas avec les autres, je ne me lie avec personne. Mieux vaut être seul que mal accompagné. Signe(s) Particulier(s) :Un tatouage noir en bas du dos, juste au dessus des fesses : un papillon au milieu de spirales entremêlées
_« All About Me »_
Famille :Ma famille ? Le gros bazar. Mes parents ? Complètement opposés : Mon père, Paul Meunier, fils de bonne famille, un homme brillant, sérieux, avocat international, et ma mère Hélène Régnier, fille d’une famille modeste, tête en l’air et rêveuse, c’est une marginale, une artiste dans l’âme. Mes parents se sont rencontrés par le plus grand des hasards, durant un vernissage à Paris où mon père était de passage, autant le dire, le coup de foudre direct, la preuve, deux mois après, ils se mariaient, ma mère avait 23 ans et mon père 30. Et neuf mois après… Apolline est née ! Apolline, c’est la première de la fratrie (24 ans aujourd’hui). Elle est comment dire… Chiante, ouai c’est le mot, entre nous, ça ne passe pas très bien, je ne sais pas pourquoi, ma sœur est superbe, une très belle jeune femme : des cheveux blonds dorés comme ceux de ma mère, un visage de poupée, la peau dorée (Miami aide), de grands yeux chocolats. Puis, elle est brillante, comme mon père. D’ailleurs, elle le suit dans le droit. Trois ans après Apolline, mon frère Adonis est né (21 ans aujourd’hui). Je m’entends assez bien avec lui, enfin je m’entendais assez bien. Aujourd’hui, c’est plus trop le cas, on a souvent des différents, surtout depuis quelques années… Il a arrêté le lycée, il est mécano, au grand dam de mes parents. Neuf ans après moi, ce fut le tour de Bérangère (10 ans) deux ans après, Romane (8ans) et enfin 4 ans après Clémentine (4 ans). Eh oui, nous sommes bien 6 enfants ! Une grande et heureuse famille. Relations Amoureuses & amicales : Mes relations… J’ai envie de dire le vide intersidéral. Enfin, depuis que je suis ici. Je n’ai pas beaucoup d’ami( e )s, et des copains ? Bah je n’en ai jamais eu. Je suis pourtant en Angleterre depuis 7 ans, mais disons que dès le début, la barrière de la langue a été une grande difficulté à surmonter, même si aujourd’hui je parle l’anglais, je ne vais pas pour autant vers les autres. Même les personnes suivant les mêmes cours que moi ne m’ont certainement jamais remarqués… Côté cœur ? Aïe aïe aïe. Là, c’est le fiasco complet. Je n’ai eu qu’un seul copain à l’âge de… 8ans.. Oui, c’était en primaire, ça ne compte pas, mais bon, je n’ai pas envie de dire que je n’ai jamais eu de petit copain, ce qui est vrai -–‘. Résumons la situation : je n’ai pas d’amis, je suis célibataire depuis 19 ans.. En deux mots, AIDEZ-MOI !
Histoire :5 mai 1991, dans une maternité de Toulouse, le troisième enfant de la fratrie Meunier vint au monde : Moi, Iseult (le L et le T se prononce) Marie Meunier ! Apparemment, j’étais un beau bébé, pour ma part, je me trouve comme tous les autres : rouge et fripée, comme si j’étais restée trop longtemps dans un bain chaud. Bah c’est un peu la même en fait. Comme vous le savez, avant moi, il y a Apolline et Adonis. Et dire que ma mère n’avait que 28 ans quand je suis née, et surtout j’étais la troisième, et loin d’être la dernière ! Mais bon, mes parents voulaient à tout prix une grande famille, parce que tous deux étaient enfants uniques et apparemment, ils se sont pas mal ennuyés. Personnellement, il y a des moments où j’aurai aimé être fille unique, enfin, parfois…
Mes premiers pas dans la vie furent simples, sans trop de soucis. Nous vivions dans une grande maison dans Toulouse. Il faut dire que le boulot de mon père lui rapportait beaucoup, ma mère, elle, restait à la maison pour s’occuper de nous, elle n’a jamais eu d’autres rêves que de se consacrer entièrement à ses enfants.. Non non je ne déconne pas, ma mère est belle et bien comme ça. Mais c’était chouette, car quand on rentrait de l’école ma sœur, mon frère et moi, nous avions toujours un gâteau qui nous attendait. Puis, maman nous aidait à faire nos devoirs tous les soirs, elle prenait le temps de tout vérifier. C’était chouette ! Parce que quand on est petit, c’est toujours bien de se faire chouchouter (grand aussi). Et le soir, quand papa ne rentrait pas trop tard, il lui arrivait de nous lire une histoire pour nous endormir, ça aussi c’était bien. Des fois, en hiver, nous étions tous dans le lit de mes parents, bien au chaud et alors que nous devions aller nous coucher dans nos lits respectifs, Apolline, Adonis et moi faisions des yeux de merlan frit, et finalement, nous dormions tous dans le lit et c’était très très drôle. Parce que le matin, nous sautions sur les parents pour les réveiller, chose toujours amusante !
Côté école, rien en particulier, j’aimais (et j’aime toujours) étudier et apprendre des choses, puis, je n’avais aucunes difficultés particulières, peut-être les maths, je n’aime pas tous ces chiffres, les calculs et compagnie, mais bon, avec l’aide de mon père qui lui était doué en maths. Avec lui c’était beaucoup plus simple. Puis à 8 ans, j’ai eu une révélation : Notre maîtresse avait décidé de nous faire faire pour le spectacle de fin d’année, une pièce de théâtre, la Belle au Bois Dormant. Du coup, la maîtresse fit de petites « auditions », nous avions tous notre chance, mais au moment où j’ai lu mon texte, j’ai été... Touché par la Grâce Divine si je puis dire, oui bon, peut-être pas la Grâce Divine, mais presque ! Je savais ce que je voulais faire : jouer la comédie. J’ai eu le premier rôle, enfin, celui de la princesse quoi ! Aaaah mon premier rôle, quelle émotion quand j’y pense ! Puis après le spectacle, j’ai tanné mes parents pour qu’ils m’inscrivent au théâtre, ce qu’ils firent. Ah lala, pour moi, ma vie était tracée, j’allais devenir comédienne, enfin, si je parvenais à percer !
Quand j’eu 9 ans, Bérangère pointa le bout de son nez ! Ah j’étais bien contente d’avoir une petite sœur, enfin un bébé à pouponner et à habiller comme une petite poupée ! Enfin, au début, je dois avouer que je la trouvais ennuyeuse.. Disons qu’un bébé, c’est pas très très drôle ! Puis ça plaire tout le temps ! Mais quand elle a commencé à parler et à marcher, là ce fut vraiment bien ! Je ne me séparais jamais d’elle, unie comme les doigts de la main ! Puis deux ans après la naissance de Bérangère, ce fut au tour de Romane de venir agrandir la famille ! Encore une fille ! Adonis se sentait légèrement seul, tu m’étonnes !
Pour mes 12 ans, mon père nous annonça que nous déménagions… Aux Etat Unis ! Alors là, autant dire que je refusai tout net ! Hors de question de déménager ! Surtout pas dans un pays inconnu et dont je ne parlais pas la langue ! Parce que, étant une marginale, j’avais décidé de faire italien en LV1 et espagnol en LV2, donc autant dire que l’anglais, hop ! A la trappe ! Dommage ! Ouai, surtout pour moi là. Mais bon, mon père ne changea pas d’avis, et nous fîmes nos bagages, direction Cambridge. Génial, même pas New York. Ca ne dérangea pas Apolline, mais bon, elle s’est une lèche-cul de première, puis elle parle l’anglais suuper bien. Gna gna gna. Je déteste ma sœur aînée, elle est trop parfaite ! Elle est belle, brillante, gentille, pas timide, à l’aise devant un auditoire, bref, la perfection. Je vous jure que ce n’est pas tous les jours facile de vivre avec quelqu’un comme ça.
Mes débuts aux Etats Unis furent… Catastrophiques… Je suis arrivée dans un établissement scolaire où personne ne parlaient ma langue, autant dire que ce fut un gros clash. Je ne comprenais rien à rien, autant à l’oral qu’à l’écrit, j’étais démoralisée, puis, les élèves m’appelaient tous froggy’s, génial, on me voyait comme une bouffeuse de cuisses de grenouilles et d’escargots, mais moi je déteste ça ! Mais va le leur dire ! Impossible de communiquer, alors je me suis enfermée dans mon petit monde, prenant soin de bien apprendre la langue afin de briller en classe, ce que je fis. J’étais à la tête, moi Froggy’s. C’était ma petite revanche personnelle. Puis j’ai repris le théâtre, autant dire que j’eus un peu de mal au début à m’habituer à déclamer mon texte en anglais, mais j’ai du m’y faire. On se fait à tout quand on est jeune ! Enfin presque tout.
Deux années passèrent sans que rien en particulier ne se passent, la vie continuait… Ma sœur Apolline décrocha une bourse pour aller étudier à Oxford. Autant dire qu’elle sauta sur l’occasion et se barra bien vite. Mon frère au grand dam de mes parents abandonna le lycée et devint apprenti mécano. Le temps passait, mais je n’avais toujours pas d’amis, je préférais la compagnie de mes petites sœurs. Mais bien sur, tout bascula. Peu de temps après mes 14 ans, nous apprîmes deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La bonne, ma mère était enceinte, la mauvaise… Mon père avait un cancer du poumon. Là, notre quotidien prit une tournure complètement différente. Mon père se fit virer parce qu’il était soit disant plus capable de travailler, foutaise ! Son patron avait peur de sa maladie.. Et comme ma mère ne travaillait pas, nous eûmes rapidement des problèmes d’argents. Les frais médicaux coûtaient chers et l’école, n’en parlons même pas… Et dire qu’un bébé allait naître… Je dus arrêter le théâtre, trop cher. Mais mon prof insista pour me garder gratuitement, du cou^, grâce à lui je pus continuer à pratiquer ma passion et je pouvais de ce fait m’évader, quitter la maison, souffler un peu…
L’état de mon père se dégrada très vite, les médecins avaient décelé son cancer trop tard, il était condamné… Quatre moi après l’annonce de la nouvelle, il fut hospitalisé et ne sortit plus de l’hôpital. Nous venions le voir tous les jours, enfin nous… Moi je voulais éviter à tout prix cet endroit, l’odeur des hôpitaux m’écœure. Puis je me sens mal à l’aise, tant de gens qui souffrent c’est insupportable… Mais bon, je me devais d’aller voir mon père, il avait besoin de nous… Maman, autant dire qu’elle était… Déprimée, voir plus… Fatiguée physiquement à cause de sa grossesse et moralement à cause de l’état inquiétant de papa…
La lente agonie de mon père dura 9 mois… Il décéda le 18 juillet 2006, jour de la naissance de ma petite sœur Clémentine. Ce jour là, Adonis et moi étions avec papa, dans sa chambre, chacun tenant une de ses mains. Sa respiration était douloureuse, et difficile. Par moment, elle s’éteignait, il faisait de l’apnée, puis, sa respiration reprenait d’un coup, mais le bruit était… Inquiétante, on aurait cru une bouilloire… Il toussait et crachait beaucoup de sang… Ses poumons se détruisaient, ils le détruisaient… Puis le téléphone a sonné, j’ai décroché, lâchant la main de mon père, c’était notre grand-mère, venue pour aider ma mère durant l’accouchement. Elle me parla brièvement, puis elle raccrocha. Je posai le téléphone, regardant mon père qui avait tourné sa tête pour me fixer avec ses grands yeux chocolats…
-Clémentine est née… Elle va bien…
Mon père a souri, ou plutôt esquissé une ébauche de sourire et ses yeux sont devenus vitreux, le monitoring s’affola, ligne plate. Une infirmière jaillit, se précipitant vers mon père. Adonis s’est levé et m’a forcé à sortir, car je ne bougeais pas, je restais là, à regarder mon père. D’autres infirmières et médecins affluèrent dans la chambre. La porte se referma. L’attente fut de courte durée, le médecin sortit et nous regarda un instant avant de baisser la tête, il n’avait certainement pas le courage de nous dire tout de go : il est mort. Non, il nous regarda avec compassion et vint poser sa main sur l’épaule de mon frère qui éclata en sanglots. Moi, je restais là, fixant la porte où j’apercevais les pieds du lit de mon père. Non, il ne pouvait pas être mort, pas maintenant, je devais rêver, oui voilà, c’était un mauvais rêve ! Je fermai mes paupières très fort et les rouvris, mais rien… Alors c’était vrai ? C’était ça perdre quelqu’un ? J’avais bien lu de nombreux ouvrages et joué des pièces où mon personnage perdait quelqu’un, mais je n’avais jamais imaginé la douleur, maintenant, que je la ressentais, je me rendais compte que tout ce que j’avais joué avait été faux, creux. J’avais été larmoyante, hurlante, mais là, j’étais silencieuse, stoïque, renfermée. La douleur était tellement intense qu’elle m’empêchait de réagir, j’étais vide…
Trois jours après, on enterra mon père. J’étais là, droite, sans émotions, et à côté de moi, ma mère, Apolline, Adonis et tous les autres (Bérangère et Romane étant trop jeunes pour assister à l’enterrement, elles restèrent avec notre voisine)pleuraient, montraient leur douleur. Non, ne pas faire ça, je ne voulais pas montrer mes points faibles devant les autres, les gens sont des vautours. De plus étant pudique, je ne veux pas montrer mes émotions, sauf au théâtre, mais là c’est autre chose, ce n’est pas moi qui est sur scène, mais mon personnage.
Ma mère sombra, elle se mit à boire et à devenir très bizarre. Autant dire qu’elle ne s’occupait pas de Clémentine, ni de mes autres sœurs, en fait, elle ne faisait rien, du coup, je du prendre en main à 14 ans l’éducation de mes sœurs. Bien sur ce fut difficile au début de jongler entre le lycée et la maison. Le soir j’allais chercher mes sœurs à l’école et Clémentine chez la nounou, puis je m’en occupais. Une fois tout le monde au lit, je faisais mes devoirs, m’occupant de Clém’ lorsqu’elle pleurait. Mon frère essayait de m’aider, mais lui il devait travailler pour subvenir à nos besoins. Puis, je devais aussi m’occuper de ma mère et ça, ce n’était pas une rude affaire. Car plus le temps passait, plus elle devenait bizarre… Elle parlait toute seule, et elle nous regardait bizarrement. Puis l’alcool n’aida pas vraiment…
La 5 février 2009, alors que je rentrais de la fac après être allée chercher mes sœurs à l’école, la maison me sembla anormalement calme. En général, ma mère parlait parlait parlait. Et là, rien, le silence. A part un robinet gouttant… Gouttant ? Mais, tous les robinets étaient bien fermés ! Et l’accès à la salle de bain et à la cuisine était interdit à ma mère, je verrouillais tout ! Je me précipitai dans la salle de bain. Et là, j’eus droit à une vision qui m’arracha un haut le cœur. Ma mère, dans la baignoire, pleine de sang… Elle avait remplie la baignoire d’eau, prit le rasoir de mon frère et s’était taillé l’artère le long des ses deux poignets, partant du milieu du pouce jusqu’au milieu des avants bras. J’appelai rapidement le secours et laissai mes sœurs à la voisine, contactant mon frère. Il arriva rapidement à l’hôpital, au moment où le médecin nous annonça que maman était hors de danger. Il nous posa des questions sur son état, et nous fûmes bien obligés de tout lui raconter. Un psychiatre vint examiner ma mère et le verdict tomba, en plus d’être suicidaire et alcoolique, comme si ça ne suffisait pas, elle était schizophrène… Il fallut l’interner… Elle était dangereuse à la fois pour elle et pour les autres… Et puis, il fallait nous rendre à l’évidence, nous ne pouvions pas l’aider Adonis et moi, elle avait besoin d’un encadrement, d’être soignée…
Plus d’un an est passé, l’état de ma mère ne s’est pas amélioré. Ma petite sœur Clémentine a 4 ans et ne sait pas ce qu’est l’amour d’une mère et celui d’un père. Romane 8 ans et Bérangère 10 ans souffrent toutes deux de l’absence de maman. J’essais de compenser, mais je sais que je n’y arriverai jamais, une sœur ne peut pas remplacer une mère. Mon frère a perdu son emploi et du coup, il est au chômage. Nous sommes dans la merde c’est clair, mais nous restons tous soudés. Apolline ? Elle, c’est une salope. Elle ne se préoccupe ni de nous ni de maman. Les études ? Ca va, même si le temps me manque. Les sorties, les loisirs ? Je n’en ai plus, pas le temps, mes études, mon boulot et la maison me prennent trop de temps. J’ai une vie de merde ? Ca, c’est clair, mais on fait comme un peut, d’autres sont bien plus malheureux que moi. J’ai encore un toit, grâce à l’argent mis de côtés par notre père pour chacun de nous, je peux faire des études. Peut-être qu’un jour ma mère sortira de son asile, qu’elle sera guérie, que Clémentine pourra rencontrer notre mère, que nous redeviendrons une famille « normale »… L’espoir fait vivre non ?
_« It Is Really Me »_
Prénom ou pseudo : Ju’ Âge :17 ans Où avez-vous connu 02141 Cambridge? : Par des gens xD Comment le trouvez-vous? : Il a l’air bien ! Code du règlement : signature : Code ok, Max' Niveau de RP :
Spoiler:
Au moment où François posa ses mains sur mes épaules j'aperçus que ça ne plaisait pas à Edward. Tien donc… Serait il jaloux ? N'était-ce pas lui qui était parti ? Lui qui m'avait lâchement abandonné ! Sans même se retourner ! A croire qu'il n'avait eu aucuns remords ! Comme j'avais pu le haïr à ce moment là, mais, je l'aimais trop pour que cette haine arrive à faire changer mes sentiments. Après la haine, ce fut surtout le désespoir qui me prit… Comme si son départ avait déclenché tous les évènements qui suivirent, la mort de Léo, la prise du pouvoir par les loups, la naissance de l'enfant… Je lui en avais voulu, il était parti, et moi j'étais seule face à tout ça. Heureusement que Jacob et Rosalie étaient là, sinon je crois bien que ça ferait longtemps que je ne serai plus de ce monde, je me serai laissée mourir de chagrin et je n'aurai pas chercher à lutter… Mais je ne pouvais pas leur faire cela, ils avaient toujours été là, je leur devais ma vie…
Bref. J'avais l'impression que mon cœur bondissait dans ma poitrine, il était JALOUX ! Cela voulait dire qu'il… Qu'il m'aimait encore ? Non, il fallait que j'arrête de fabuler, il était parti, il avait bien une raison à ça ! Il ne t'aime plus Iseult, STOP. Il est là pour sa famille, pas pour toi, tu ne comptes plus… As-tu seulement compté un jour ? Oui ! Sottise ! Tu n'es qu'une idiote ! Tu t'es laissé amadouer par un homme et vois où cela t'a mené ! Non ! Il m'aime toujours ! Mais arrête ! Tu te fais du mal inutilement ! Mon cœur et ma raison se battaient entre eux, mon cœur affirmait qu'Edward m'aimait, ma raison non… Je ne savais qui croire, j'étais perdue, complètement perdue. Et quand bien même il m'aimerait, que ferai-je ? Me jeter dans ses bras ? Je ne pense pas non… Même si ça ne m'aurait pas déplu, je ne pouvais pas décemment faire ça… Pour mettre François en colère… Arf non, c'est méchant.
Alors que François recula légèrement après ma réplique sanglante, j'avais tourné mon regard vers Edward. Le sien était suppliant. Non, pas ce regard, s'il vous plaît… Ma raison me hurlait dessus, elle me criait de partir, et vite ! Mais mon cœur : "Allé Iseult ! Rapproche toi ! Cela fait combien de temps que tu n'as pas ressenti la proximité de vos deux corps ?" C'était horrible, je n'arrivais plus à bouger. Comme si mes jambes étaient en plombs. Mon corps ne m'obéissait plus, il faisait ce qu'il voulait et en l'occurrence, il n'avait pas envie de bouger. Mais je n'allais pas rester là à regarder Edward sans rien dire et sans rien faire ! Bah pourquoi pas.. Parce que j'ai l'air complètement idiote ! Allé, maintenant on se retourne et on s'en va et vite ! Mais rien, je n'étais plus du tout maîtresse de moi-même et je n'aimais pas du tout ! J'avais l'impression d'être faible, de me faire dominer par mon propre corps. Ma fierté en prenait un coup, moi qui n'avais pas l'habitude de me faire dominer par qui que ce soit…
Puis, mon corps accepta enfin de m'obéir. Mais contre toute attente, je ne fis pas demi tour pour m'en aller, non, je m'approchai d'Edward, passant devant Jacob et François interloqués. Je me retrouvai à quelques centimètres d'Edward. C'était la première fois en deux ans que j'étais aussi proche de lui. Ca ne devait pas plaire à François. Même sans entendre ses pensées, je devinais qu'il devait être jaloux, je ne m'étais jamais autant approchée de lui, surtout que je l'évitais alors bon. Bref. Je levai la tête pour regarder Edward. Je n'avais oublié aucuns de ses traits, ils étaient ancrés dans ma mémoire, marqués au fer dans ma tête. La proximité de nos deux corps était un véritable délice, bien que je ne le montrais pas, mais sentir la chaleur de sa peau c'était… Il n'y a pas de mot.
Je levai ma main, je suis persuadée que François devait espérer que je le gifle, et peut-être qu'Edward aussi, mais ce ne fut pas le cas. Je touchai du bout de mes doigts la joue d'Edward, comme pour m'assurer que je ne rêvais pas, mais une longue décharge électrique me secoua. La même qu'autrefois, en beaucoup plus forte. Ma main retrouva sa place, le long de mon corps. Puis je reculai. Que venais-je de faire ? Non mais quelle imbécile ! Je me retournai bien vite pour partir avant qu'Edward où Jacob n'ai le temps de me rattraper, je venais de faire une erreur ! Une stupide erreur ! Quelle idée Iseult ! IL NE T'AIME PLUS !
Dernière édition par Iseult Meunier le Sam 15 Mai - 16:18, édité 2 fois
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02141 Cambridge
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 16:25
Bienvenue sur 02141 Cambridge & merci de ton inscription. Ton code est bon. Tu as terminé ta fiche ?
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 16:26
Bienvenue parmi nous =)
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 16:29
Welcome Alexis
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 16:35
Mercii =D Mmmh et bien si la fiche vous va, j'ai terminé ! Mais s'il faut rajouter des choses ou faire des changements il n'y a aucun problème
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 16:44
Bienvenue
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 16:55
Juuuuliiiiieeeee !!! =D
(la loose je ne suis même pas la première à te souhaiter la bienvenue T.T T'aurais pas pu attendre hein ?! XD)
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 16:56
C'est ça oui, même pas en rêve !
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 17:06
alors les autres ont droit à de la sympathie et moi juste à une langue tirée... Le monde est injuste =(
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 17:07
Si tu répondais à mes sms, tu aurais droit à ma sympathie xD
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Jeu 13 Mai - 17:17
Welcome !
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Ven 14 Mai - 10:23
Ma bellaninoutte =D
A croire que toi et Flav' vous me suivez partout '-_-, je peux même pas être tranquille *sort* xD
Sinon bienvenu^^
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Invité
Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Sam 15 Mai - 12:58
Mon chérinounet <3
Maaaiiis c'est parce que je t'aiiiime =D
Marchi ^_^
Invité
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Sam 15 Mai - 15:45
Bienvenue =)
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Invité
Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Dim 16 Mai - 7:42
OMG mais t'as aucune pitié pour nos yeux toi, hein xD! Tu pouvais pas écrire encore plus petit? Hein? Sale bête va, je te retiens fais gaffe
Ahem, mis à part ça la fiche est toute complète, très bien, je ne vois aucune objection à ta validation, Trésor
Invité
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Dim 16 Mai - 8:46
Mouhahahaha ! La prochaine fois, j'écris en plus petit =p ! Non je plaisante, je me suis plantée avec la fiche xD
Merciiii
Et au fait Jared
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Dim 16 Mai - 17:17
Oo ju...j'était loin de m'attendre a te trouver la lol Sinon bienvenu xD
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains ! Dim 16 Mai - 17:18
Oo BLONDIE ?? Ah ben chat alors ! Marchi =D
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Sujet: Re: Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains !
Iseult Meunier... Oui, j'ai un prénom à coucher dehors, mais c'est pas pire que certains !