Adrianna L. Miller - 100%

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Adrianna London Miller

ft. Megan Fox

22 ans ▬ née le 10 août 1988 à Cambridge ▬ Études de stylisme ▬ Alpha.

HISTOIRE

10 août 1988, à l’hôpital de Cambridge.

C’est aux alentours de 3h du matin que je vins au monde. Ce fut long et douloureux d’après ce que ma mère m’a raconté. 9h se sont écoulées entre les premières contractions et ma naissance. Quand je vois ma mère, je me demande comment elle a fait pour survivre à ça. C’est une femme tellement… Comment dire. Disons que déjà quand elle se pète un ongle ou qu’elle se coupe avec une feuille de papier, on l’entend à des km à la ronde, alors un accouchement de 9h… Non, franchement, je ne sais pas comment elle a fait. Mais elle l’a fait. Et je l’en remercie, même si je ne le lui montre jamais, parce que sans elle je ne serais pas là.

Je suis reconnaissante de ce que mes parents m’ont apporté. Ils ne sont pas parfaits, ni l’un ni l’autre, cependant je dois la vie à ma mère, et je dois à mon père le mode de vie luxueux dont je bénéficie. Et oui, je suis riche. Enfin, mon père l’est. Mais c’est tout comme. En effet, quand je veux quelque chose, je n’ai qu’à demander. Malheureusement, je n’ai jamais réussi à obtenir ce que je voulais le plus au monde.

10 août 1998, chez les Miller.

Le jardin avait été envahi par des dizaines de ballons colorés, la table prés de la piscine était garnie de paquets cadeaux ainsi que d’un énorme gâteau à la crème sur lequel on pouvait compter 10 bougies ainsi que mon prénom tracé à l’aide d’un glaçage au citron. Il faisait beau et chaud, le soleil brillait, c’était la journée idéale pour fêter un anniversaire. J’avais invité toute ma classe, ou presque, et tout le monde était venu. Pour rien au monde mes camarades n’auraient manqué ma fête d’anniversaire. Et ceux qui n’y avaient pas été conviés l’avaient sans aucun doute en travers de la gorge. Car déjà à cet âge-là, j’étais assez populaire. Les autres fillettes voulaient toutes que je les invite à venir jouer chez moi, dans ma chambre démesurément grande, avec mes poupées hors de prix. J’avais tout. Les autres enfants m’enviaient. C’était mon anniversaire, et cette fois encore je savais que j’allais être gâtée, bon nombre de présents ne demandaient qu’à être ouverts. Cependant, il me manquait une chose.

- Maman ? Où est Papa ? demandais-je à ma mère d’un air inquiet, tandis que mes camarades s’amusaient sans moi.
- Ne t’inquiètes pas ma chérie, je suis sûre qu’il ne va pas tarder, me répondit-elle avec un sourire forcé, espérant que je ne remarquerai rien.

Elle s’éloignait de moi afin d’aller passer un coup de téléphone. Tandis que je la regardais téléphoner, je me doutais que c’était mon père qu’elle tentait de joindre. Leur conversation ne dura pas plus de deux minutes, et elle raccrocha avant de revenir vers moi. Elle se mit à ma hauteur et prit ma main dans la sienne, arborant un petit sourire désolé.

- Je viens d’appeler Papa. Il ne pourra pas venir, il a beaucoup de travail. Mais il a dit qu’il ferait au plus vite. Et si on ouvrait tes cadeaux maintenant, qu’est-ce que tu en dis ? reprit-elle avec plus d’entrain.

Je ne répondis rien, esquissant à mon tour un faux sourire. On était doué pour ça dans la famille : faire semblant. Je ne voulais pas qu’elle voit ma tristesse. Alors je me contentai de hocher la tête. Et une fois de plus, je fêtai mon anniversaire sans mon père. Ce jour-là, j’étais déjà au lit quand il s’était enfin décidé à rentrer de son travail, comme pour mes autres anniversaires. Il était architecte. Sa profession lui permettait de gagner beaucoup d’argent et de nous offrir à ma mère et à moi un train de vie plus que convenable. Mais il semblait penser que cela suffisait. Or, ce n’était pas le cas à mes yeux. J’aurais donné ma mustang et tout ce qu’il avait pu m’offrir jusqu’à aujourd’hui si ça avait pu me permettre de posséder son amour. Mais c’était la seule chose que je ne parvenais pas à acquérir. Mais comme je ne suis pas du genre à m’avouer vaincue, j’ai longtemps lutté, tentant d’attirer son attention, en vain…

23 novembre 2004, chez les Miller.

J’avais 16 ans, et depuis quelques mois, j’avais élaboré une nouvelle stratégie afin d’attirer l’attention de mon père. Je me la jouais « je suis belle alors pourquoi le cacher ? », espérant qu’il prenne conscience que je m’habillais trop court ou trop décolleté et que ça le fasse disjoncter. Mais non, même pas.

- De quoi j’ai l’air ? demandai-je en entrant dans le bureau de mon père, vêtue d’une robe noire très courte et moulante ainsi que d’une paire de talons (très) hauts.
- Très jolie, répondit-il sans lever le nez de ses plans.
- T’as même pas regardé…
- Adrianna, j’ai beaucoup de travail, je n’ai pas le temps pour ça, demande à ta mère.

Il était 22h, je m’apprêtais à sortir dans cette tenue plus qu’affriolante et mon père ne trouvait rien à redire. S’il tenait vraiment à moi, il se serait inquiété de me savoir dehors en pleine nuit affublée de la sorte, non ?

Ce manque d’amour paternel avait probablement influé sur mon comportement avec les hommes. En effet, je n’étais pas du genre à tomber amoureuse, ou à me préserver pour le bon. Non, je ne recherchais pas l’amour. Tout ce que je voulais, c’était m’amuser avec eux, les avoir à mes pieds, prêts à céder à mes moindres désirs, à me rendre service dés que je claque des doigts. J’aimais sentir que j’avais un tel pouvoir de séduction, que je les menais par le bout du nez. Je me sentais en position de force, ce qui m’aidait à avoir de l’assurance. Au lycée, j’étais convoitée de tous. Les filles voulaient entrer dans le cercle très fermé de mes amies et les garçons voulaient tous m’avoir dans leur lit. J’avais tout, mais contrairement à ce que l’on peut penser, j’arriver à m’ennuyer et à trouver le temps long. Alors pour me distraire, j’avais tendance à me moquer des autres, je trouvais ça plutôt fun. Ça me permettait aussi de voir l’influence que j’avais sur les gens. Il suffisait que je dise qu’une telle était trop grosse ou qu’une telle était mal habillée pour qu’aussitôt mes « amies » confirme mes dires. Il suffisait que je rie pour qu’elles se mettent à rire également. Elles ne prenaient pas le risque de me contrarier, de peur de se faire évincer de notre groupe de filles et de l’équipe des cheerleaders. Oui parce que j’étais la capitaine des cheerleaders en plus de ça. Bref, tout ça pour dire que l’attitude de mon père à mon égard avait probablement beaucoup influencé ma personnalité ainsi que mon comportement. Mais ce n’était sûrement pas la seule raison. Ma mère était un peu comme moi aussi, les chiens ne font pas des chats après tout. Elle aussi avait été populaire au lycée, elle aussi avait fait tourner la tête des garçons, elle aussi avait perdu sa virginité trop tôt avec le premier venu. Alors au fond, je n’étais peut-être pas destinée à être autre chose que ce que j’étais, à savoir une jeune femme manipulatrice, aguicheuse et hautaine.

7 septembre 2008, à l’université de Cambridge.

Passionnée de mode depuis mon plus jeune âge, j’avais décidé d’étudier le stylisme. J’avais 20 ans et je venais d’être acceptée à l’université de Cambridge dans la section stylisme, aprés m'être accordée une année sabbatique afin de voyager et aprés avoir échoué avant la fin de ma première année de droit. Mon père avait beau ne pas se soucier de moi, il se souciait de la réputation de notre famille, et trouvait que le droit ça passait mieux que le stylisme dans une conversation lorsqu'on lui demandait ce que sa fille faisait de sa vie. Alors j'ai été contrainte de faire du droit. Mais ça ne plaisait pas, dés le premier semestre, au vu de mes notes, mon père comprit que ça ne servait à rien d'insister. C'est comme ça qu'enfin, j'ai pu choisir ma voie. Fidèle à moi-même et à ma réputation, j’ai décidé de continuer à être cheerleader une fois à la fac afin de rester populaire et de continuer à faire fantasmer tous les garçons du campus. Et comme toujours, j’ai réussi à me faire une place. Je ne sais pas pourquoi il est si facile pour moi de m’intégrer. Peut-être que la beauté aide finalement. Ceux qui disent que c’est la beauté intérieure qui compte n’ont rien compris à la façon dont le monde tourne… Aujourd’hui j’ai 22 ans, je suis en troisième année de stylisme à l’université de Cambridge, je suis toujours la même et ce n’est pas prés de changer.

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Moonstone

21 ans. Je pense pouvoir venir au moins une fois par jour (sauf le weekend). Niveau RP, tout dépend de mon inspiration, mais de façon générale, au moins 30/40 lignes. Sur l'avatar : Megan Fox. Code du règlement : Code Ok Dolce.

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Welcome miss ! Adrianna L. Miller - 100% 998852

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Hellowelcooome ! Adrianna L. Miller - 100% 60060

Moi j'veux savoir où tu as connu Cambridge ? *o*

Amuse toi bien & pour toutes questions, n'hésite pas ! Very Happy

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Bienvenue Adrianna =)

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Merci x)
Jessica, j'ai trouvé le forum dans la liste des partenaires d'un autre forum, mais je saurais pas te dire lequel, j'en ai passé un tas avant de trouver celui-là xD