1989 Le matin venait juste de se lever à Cambridge. Le silence qui pourrait régner à cette heure, avait été vite perturbé par les cris d’une jeune femme. Traversant les couloirs aux couleurs délavées et aux odeurs désinfectés, qui caractérisaient si bien un hôpital de quartier. Ces hurlements qui dérangeaient le songe de certaines voisines éreintées causé par la douleur et effort d’une naissance.
Un jeune homme avait emmené sa femme, dès l’instant où le travail avait commencé, sitôt le matin, leur premier enfant ou plutôt, les premiers enfants car c’était des jumeaux. Un exploit pour commencer. Accueillir des nouvelles bouches à nourrir, enfin plutôt des nouveaux petit être, pour être plus juste. Le couple voyait déjà un fabuleux avenir pour eux, même un peu trop. Mais disons qu'ils avaient les moyens de le faire, alors pourquoi s'en privé. Ils avaient un certain niveau de vie, c'est sûr. Ils n'avaient pas besoin d'années devant eux, pour fleurir leurs comptes en banque déjà bien garnies. Le travail avait déjà duré pas mal d’heure, à croire qu’ils n’étaientt pas pressé de découvrir le nouveau monde et la réalité de la vie qu’on lui offrait. L’existence et la conscience des gens ainsi que leur cruauté, dans cette jungle qu’on appelle la vie. Allaient-ils faire leurs places, ou bien se laisseraient- ils débordés par la vie ? C’était des questions ou seul l’avenir allait pouvoir répondre. En tout cas, à ce moment précis, le jeune père trainait dans le couloir ou l’inquiétude pouvait se lire sur son visage. Les allées et retours prouvaient bien son taux de stresse. Se posant toujours les mêmes questions dans ces moments critiques. Néanmoins qu’elle ne fut pas sa joie quand la porte s’ouvre à quelques centimètres de lui, découvrant une petite femme boudinait dans sa blouse blanche. Un léger sourire sur ces lèvres fini s’étira. « Félicitation M Stylinson, vous avez un joli petit garçon et une petite fille … Votre femme se porte très bien » En réalité, c’est surtout ces dernières mots sur sa femme qu’il l’attendait.

2000« Tu seras un grand homme, un jour mon fil, un homme qui défendra les causes des criminels et prodiguant des paroles pour rassurer la population et ils seront aveugles et confiant, crois moi je sais de quoi je parle… » Bien sûr qu’il savait de quoi il parlait, puisqu'il était lui même un très grand avocat, mais à l'âge de 10 ans, on boit les paroles de son père et comme si c'était une vérité. J’ai entendu ces paroles durant pratiquement toute mon enfance. A vrai dire toute mon enfance, car il avait déjà ce but, avant d’occuper le siège. Un de ces enfants qui reprennent sa place au moment venu. Autant dire que mon chemin était déjà tous tracé ! Ma soeur jumelle avait beaucoup moins de contrainte par rapport à moi, dans le choix de son avenir. Cependant elle était toujours là pour me soutenir, comme je le faisais pour elle. Et je l'a remercie ! Si je m’en souviens bien, j’entends ces paroles depuis l’âge de quatre ans, à vrai dire, à cet âge, on est admiratif de son père, on boit ces paroles croyant que c’est un dieu. Qu'il est le meilleur papa du monde, parce qu’il vous offre tous ce que vous voulez, la dernière console à la mode, des vêtements derniers cris, car il ne faut pas le cacher, je viens d’une famille plus aisée. Sa présence avec nous était réduite, mais quand il était sa présence était étouffante comme aujourd'hui. A s'assurer que je prenne bien son chemin, cependant j'ai déjà une idée de carrière dans ma petite tête brune, malgré mes 10 ans. Et je savais aussi qu'il fallait pas le contrarié, allait dans son sens, pour le rassurer. J'avais été à la bonne école pour manipuler et apaiser les consciences. A cet instant j'avais rhabillé sa robe noire, qu'il arborait lors des procès, traînant parterre, cause de sa taille d'enfant. Un sourire malicieux et convaincant sur son visage légèrement rougit. « J’aimerai être comme toi plus tard, aussi bon avocat et convaincant papa… » Bien sûr c'était faux, mais ça aller le tenir un temps, parce que réellement il avait déjà envie d'être médecin lui plus tard. Depuis le jour où il avait suivi une reportage réelle à la télé.

Juin 2006 Ce matin-là aurait pu être comme tous les matins d'une soirée un peu trop arrosé. Il se serait réveillé à côté d'une de ces conquêtes, sans connaitre véritablement son prénom, ni même d'où elle venait. Tous ce qu'il comptait à ce moment étaient de passer du bon temps. Il savait qu'il avait du charme et à vrai dire il en profitait un peu. Il partait du principe une soirée sans draguer, était une soirée à moitié réussi. Il fallait s'y habitué ces relations ne durer jamais longtemps et ça lui allait très bien comme ça. C'est même lui qui avait instauré ce système, il savait très bien qu'il n'avait pas assez de place pour aimer une seule personne, c'était trop en demander, disons qu'il aimait les filles d'une autre manière, les intéressées n'étaient pas particulièrement ravies.
Ce matin, pourtant il se réveilla légèrement avec une gueule de bois. Il se souvenait tout de même de ce qui c’était passé la veille. Il se réveilla seul, mettant ces bras derrière la tête ravie, encore du souvenir de cette nuit, mouvementé. Alcool à flot, danse endiablé, et puis une nuit sensuelle qui n’était pas prévu, mais l’alcool peut faire beaucoup de chose. Et là c’était le cas, pour les deux parties, une chose entraînant une autre, ils c’étaient laissés d’abordé par les évenements. Seulement une fois que Kendall reprend les chemins des cours, croisant sans inévitablement le chemin de son amie d’enfance Carlie, oui car c’était avec elle, qui passa cette fameuse nuit. Il déchanta assez vite. Un sourire aux lèvres, il s’approcha de son casier, remontant son sac sur les épaules. En réfléchissant il savait que c’était une erreur, ils se connaissaient depuis l’enfant et pour dire assez bien, tellement que l’un et l’autre savaient comme ils fonctionnaient. Après quelques minutes de conversation et une entrée en matière délicate, sur le sujet. Seulement et après une certaine déception et une colère vaine dissimulé de la part de Kendall, sur un souvenir apparemment oublier pour Carlie. Vexant l’égo de Kendall ? Certainement, car visiblement lui seul s’en souvenait, cependant, il était persuadé que ce n’était qu’un leurre, qu’elle se souvenait forcément de quelque chose, même infime de leur nuit passait ensemble. Un mensonge, qui le blessa doute de même. Quelle perceptive, lui restait-il ? Dans un silence pesant, reprenant un visage convivial comme si de rien ne c’était passé, il rebroussa son chemin, sans un mot de plus, enfouissant ce passé d’une nuit. Sans même en parler à sa sœur jumelle, pourtant proche. Il c’était fait avoir comme lui, l’avait fait avec les filles. La proie cette fois-ci, c’était lui, car elle avait joué de lui, sans que ce dernier sans rende compte.

Aout 2011Beaucoup de chose avait changé pour les jumeaux Stylinson et leurs amies. Toujours aussi proche les uns des autres depuis leurs enfances, et ça malgré le déménagement de Dawn dans un autre pays. Ils avaient su garder le contact, savant pertinemment que le destin allait les réunir. Kendall et Cappie rose, admit à Colombia, Dawn et Carlie à Cambridge, ils se croisèrent un jour d’été, dans la petite ville de Johannesburg. A l’origine, tous les quatre devaient aller à l’université de Cambridge, cependant qui dit Cambridge pour Kendall, dit filière d’avocat, ce que son père voulait. Et c’était impossible pour lui d’envisageait ce secteur. Volontairement, il envoya ces inscriptions en retard prétendant aux autres qu’il avait été refusé. Pourquoi dire la vérité, il n’était pas sûr qu’elles comprennent sa démarche. A part peut être sa sœur, qui vivait quotidiennement la pression que vivait son frère.
Kendall au volant d’une Mercedes grise pour passager Cappie Rose, et Dawn et Carlie dans une autre voiture cette fois-ci noire. Ils avaient eu la bonne idée, comme tout jeune avait fait au moins une fois dans sa vie, une course sur des chemins asséchés, ou l’alcool coulait dans le sang, sans limite. Pour sa part, Kendall n’avait pas toute sa tête, entraînait dans le feu de l’action, l’adrénaline de l’amusement, et cette course folle. La rire de sa sœur s’étendait dans l’habitacle de la voiture, éclatant sa joie, encourageant la poursuite de la voiture, espérant que leur voiture passe en tête. La première voiture se souleva légèrement du sol, un léger soubresaut sans importance, par de quoi inquiété. Du moins concernant les filles. Un animal croisant le parcours de la voiture, mais quand Kendall passa à son tour, sentant les mêmes sensations que les filles dans la première voiture, là ça paraissait un peu plus suspect. Surpris et tous les quatre paniquaient, les rires qu’ils avaient encore il y a quelques minutes disparu, pour laisser place à des larmes pour sa sœur, et des cries paniqués. Ce moment-là, les avaient tous ébranlés, en découvrant le corps inerte d’une femme étendue, entourer de poussière venant du sol.
Pas un seul mot de cet accident n’avait filtré en dehors d’eux quatre. Un secret pesant qu’ils avaient décidés de garder pour eux. Chacun c’est mieux d’accord sur le sujet, faire comme si de rien ne c’était passé. Reprendre leur d’étudiant, le cour de leur vie. Ça allait paraître, ingrat et inhumain, pourtant Kendall s’en sortait assez bien, jouant sa vie comme une grande scène de théâtre, ou un vulgaire film. Mais tout le monde n’était pas comme lui, Dawn, ou même Carlie, Il aurait dû se douté que sa sœur allait réagir différemment, plus sensible et vulnérable. Cette histoire avait gâché son année universitaire en se faisant viré, par un comportement inacceptable. C’est ce qui ramène Kendall, auprès de ces amies, ne laissant pas sa sœur hantait par un souvenir trop lourd sur ces épaules. Après tous ils n’étaient jumeaux pour rien, même si le pire pouvait arrivé…