Joyeux anniversaire June, Joyeux anniversaire.
La petite fille débalait son cadeau, les mains tremblantes. Aujourd'hui, elle était grande. Aujourd'hui, elle avait six ans oui. Au milieu du petit paquet rose recouvert de ruban et de papier, son regard émerveillé se posa sur le petit appareil. Rose également, avec des étoiles et des paillettes. En plastique, sans pélicule, c'était l'appareil photo le plus nul du monde et pourtant le cadeau le plus géniale dont elle puisse rêver.

Bam. La baffe était partie d'un coup. Une trace rouge restait marqué sur la joue de jeune fille. Son père hurlait, sa mère pleurait mais elle ne comprenait plus rien. Elle se souvenait simplement avoir annoncé à ses parents qu'elle partait étudier la photographie à Harvard l'an prochain, la suite était confuse. Tout ce que pouvait dire ses parents ne semblait pas parvenir à son cerveau. Seuls quelques mots lui parvenaient vaguement. Parmi lesquels " indigne " et "salope" lui paraissaient revenir souvent. Trop souvent. Dans sa famille, on avait toujours travaillé dans la médecine. Aussi, savait elle que son père allait mal réagir. Seulement, jamais elle n'aurait pensé qu'il se mettrait dans un état pareil. Sa lettre de Harvard qui annonçait qu'elle était prise, c'était tellement beau pour elle, qu'elle pensait qu'il serait au moins heureux pour elle. Manifestement, non. Elle avait travaillé pendant des mois, deux années en fait, elle avait gardé précieusement son argent, pour pouvoir payer l'inscription. Et tout lui semblait fichu. Sa vie s'écrasait devant elle. Elle ferait médecin, comme son père, son grand-père, et son arrière grand-père avant elle. Était-elle vraiment obligé de se plier ? Quelque chose lui soufflait que non. Aussi, attrapa-t-elle la lettre et partie en courant de cette maison qu'elle ne voulait plus jamais revoir. Des pas résonnèrent derrière elle au début, son père?, puis soudain plus rien, le silence. Enfin, la jeune fille s'arrêta. Il faisait nuit, il faisait froid. La moindre partie de son corps la faisait souffrir, même respirer lui faisait mal. Quelle idiote, partir en courant ainsi alors qu'elle savait très bien que sa santé ne lui permettait pas ce genre de folie. Elle s'écroula par terre, perdue, avec pour seuls bagages sa lettre et son argent.

Une caresse légère sur sa joue. Elle sursauta. Une couverture la recouvrait, elle était allongée sur un canapé dans un appartement qu'elle ne connaissait pas. Un inconnu était assis juste à côté d'elle. Il avait enlevé prestement sa main quand il s'était aperçut qu'elle s'était réveillée. Elle voulut s'asseoir, songeant à lui hurler dessus mais une douleur lancinante au niveau de la tête l'en empêcha. En tombant, elle avait dut se cogner. L'inconnu entreprit de lui expliquer où il l'avait trouvé mais elle n'écoutait pas vraiment. Sa main se porta d'elle même à la poche de son jean. Son argent, sa lettre. Tout y était encore. Il devait donc être honnête. Comme il ne parlait plus, elle bredouilla
Je suppose que je devrait vous remercier. Ca fait combien de temps que je suis ici ?

L'autre la regarda en souriant. Et bien derien. Et il me semble que cela fait près de quatre jours. Puis-je me permettre de vous demander votre prénom ?
June. répondit-elle avec un sourire. Et la conversation continua ainsi pendant des heures. Il s'appelait Maxime, il avait 22 ans et travaillait dans la boutique de vêtements d'en bas. June se rétablit, elle la question de son lieu d'habitation commença à se poser. Mais pas pour Maxime qui manifestement était bien décidé à la garder chez lui. Il lui avait fournit suffisamment de vêtements pour qu'elle puisse s'habiller correctement tous les jours. Il lui payait à manger, la faisait travailler en temps que vendeuse dans son magasin en la payant raisonnablement. Et surtout, il ne semblait rien vouloir en retour. Il savait très bien que dans deux mois, elle devrait partir pour Cambridge mais faisait comme si de rien n'était. Pourtant un soir, quelque chose changea. Ils étaient assis comme d'habitude, l'un à côté de l'autre sur le canapé du salon en train de manger des plats commandés. Ils échangeaient les banalités habituelles, avaient allumés la télé qu'ils ne regardaient pas. Puis c'est surement là que la conversation pris un sens un peu différent, on ne sait vraiment comment. Et il a commencer à parler, à lui déclarer des trucs incroyables. A quel point il l'aimait, en la suppliant de ne pas partir à la rentrée, qui avait lieu dans une semaine. Seulement, elle ne pouvait pas. Ne voulait pas rester non plus. Elle avait tout quitté, tout plaqué pour ses études. Quitté ses parents, sa maison, migré à l'autre bout de la ville. Cette nuit là, elle a été obligé de lui dire non. De lui dire qu'elle l'aimait beaucoup oui, mais que ce n'était pas possible. Pendant cette semaine, elle a évité comme elle le pouvait le petit appartement de Maxime. Elle sortait jusque très tard le soir, rentrait sans bruit pour dormir et repartait le matin. C'est lors d'une de ces soirées en boite que June a rencontré une jeune fille dont elle ne connait même pas le nom, avec qui elle a partager une nuit incroyable. La première fois qu'elle couchait avec une fille, d'ailleurs. Elles ont but presque toute la nuit avant de finir dans un petit hotel et de partir comme des voleuses. Elle n'en a jamais parlé. De toute façon, à qui aurait-elle put se confier, et pourquoi ? La semaine d'après, elle était partie pour Cambridge.

PSEUDO Coucou vous Ca faisait longtemps hein? Promis cette fois mon ordi remarche -je crois- et je ferais mon possible pour être active (: Bref pour ceux qui s'en souvienne [pas beaucoup je pense x)] je suis Andréa, 13ans -pitite. Je serais présente environ tous les jours, mais pour rps uniquement le week end. Ce que j'aime ? Bah vous ♥ ; au niveau des rps ça va jusqu'à 40lignes faciles quand j'suis inspirée. Et.. I never read the rules (: