Alors déjà je te préviens mon nom il s’écrit SEÏD & il ne se dit pas SAÏD c’est un nom pas un prénom hein ! Car je te vois venir toi! J’ai dix-neuf ans, je suis née un jour après la St Valentin, bien heureusement mon dieu. En 1991 si tu sais calculer bien sûr. Mais je préfère préciser tu sais des cons y en a partout. Des comme toi quoi. C’est bon calme popole je rigole. D’ailleurs au risque de vous décevoir je préfère les ladies au gentleman. Avec l’oiseau qui parfois devient un anaconda vous me faites peur ! Non mais je suis sérieuse. Je n’aime pas tout ce qui est trop gros, ou bien trop grand. C’est comme ça, on a tous des phobies. Non je n’ai eu aucun traumatisme dans ma vie c’est juste comme ça et puis c’est tout. Chacun à ses phobies, et moi j’ai peur du sexe de l’homme pendant que vous vous hurlez sur une minuscule araignée. Evidemment j’ai déjà eu des aventures avec des hommes mais je ne les aime pas plus que ça. Enfin passons ça suffit pour la phobie la plus dingue du monde. Je suis née en Israël, je n’ai jamais vraiment vécu là-bas. Oui étrange que je n’ai aucune origine Américaine avec le prénom que j’ai, mais c’est ma maman elle aimait cette ville donc il est devenu mon prénom. Je suis directement allé vivre en Russie, dans ce pays froid que j’aime temps celui de mon enfance, celui de la joie, la mienne. En plus de ça quand je parle certaine langue je roule les r, je vous dis pas comme certains imbécile n’arrivent pas à me comprendre, de vrai crétins. Une raison de plus pour préférer les dames. Bon il est temps que je vous raconte réellement mon histoire.

« Mademoiselle je suis navré vos parents sont mort. Rien non aucune retenue. Il me lança ses mains en pleine gueule comme ça, comme si cela était normal. Comme si je m’y attendais. Je l’avais regardé et ma main était partie, s’abattant sur son visage. Son corps avait basculé au même moment que sa tête. Il vacilla se retrouvant au sol. Je le regardais de haut, avant de passer au dessus de lui puis de sortir de chez moi. Chez moi ? C’était beaucoup dire je n’avais plus de chez moi, j’étais seul désormais, je n’étais qu’une orpheline. J’avais quinze ans tout l’argent de mes parents se retrouver sur un compte en banque bloquai jusqu’à ce que j’attends la majorité, enfin si j’arrive à survivre jusque là. Une semaine après je faisais la connaissance avec cette substance qu’on appelle la coke, avec des cachetons aussi d’ailleurs. Chaque jour je dormais dans des squatte pourri à me camer et buvant vodka sur vodka comme chez moi. Et chaque jour j’étais d’avantage triste en pensant que j’avais tout perdu, je me retrouvais au États-Unis dans un pays inconnu, sans famille, seul. Loin de chez moi, loin de ma Russie loin de la froideur. Non ici il faisait toujours chaud, j’avais même l’impression que l’Hiver n’existait plus. Puis vint un soir, ou en pleine overdose on me fit revivre, mon cœur se remettant à battre. Je m’étais retrouvé dans un lit bien chaud et si grand. Alors que même pas une trentaine de minutes plus tard j’étais sur le sol de cette boite entrain de crever. Elle entra dans la chambre, me tandis une tasse de thé fumant. Et sans rien dire je bus, et je mangeais tous les toasts qu’elle avait apportés en même temps que cette boisson chaude. Bizarrement je me sentais rassuré tout d’un coup. Je comprenais que mon calvaire d’orpheline était terminé. »


« Je ne sais comment j’étais arrivé à cette soirée. Je l’ai vu semblant si solide, il s’est avancé vers moi. Je crus fondre, oui moi je craquais pour un homme. Il était beau tu sais, il était gentil. Ses mots. Sa voix. Son regard. Se sourire, je crus même rêver face à ce dieu qui se présentait sous mes yeux. Je passais la nuit dans ses draps et tu sais quoi je n’ai pas eu peur, je n’ai pas eu mal. Au contraire j’en redemandais. Ses bras qui m’encerclaient, ses yeux plongeaient dans les miens je n’en pouvais plus. Il était si beau, si fort comparé à tous les autres. Il m’avait fait connaître en une nuit ce que des tas d’homme n’avait jamais réussi à me faire ressentir une infime seconde. Dans ses gestes il n’était pas doux et pourtant j’aimais cette violence qui émanait de lui. C’était puissant, comme lui en fait. Puis je me réveillai le lendemain. Je tournai mon visage, un poids sur mon corps. Il était toujours là. Non je n’avais pas rêvé, j’avais bien passé la nuit dans les bras de ce démon. Il me regarda son regard chocolat dans le bleu du mien. Et doucement il se releva, je détaillais son dos, des marques de griffure que j’avais faite avec mes ongles. Un sourire s’esquissa sur mon visage à cette vue. De sa démarche lente je le fixai pénétrer dans la salle de bain. Je me rallongeai, ma tête sur l’oreiller je sentais son odeur encore dessus. J’écoutais l’eau couler, l’imaginant avec ses fines gouttelettes descendre le long de son torse. Pendant encore à cette nuit et je partis dans les bras de Morphée ainsi. Une heure, peut être deux heures après, un souffle dans mon cou, une main sur ma joue j’ouvris les yeux avec lenteur. Ses lèvres s’étaient posé dans mon cou, la où il y avait laissé une marque de dent. Il sourit en coin avec ce regard malicieux et me chuchota à l’oreille. « Ola bella » Je m’étais mordu la lèvre. Il rit à cette vue avant de se redresser de toute sa hauteur. Attrapant les couvertures qui me couvraient, me faisant un petit clin d’œil il les retira. Durant de longue seconde il me regarda mordant à son tour sa lèvre, puis il retira la serviette entouré autour de sa taille, puis vint me rejoindre. »

« Cela faisait presque six mois que cette nuit était arrivé. Je n’avais jamais vraiment cherché à le retrouver. Ça avait été certes, magique. Mais je savais que ce n’était pas pour moi, un homme comme ca ne devait se retrouver avec une femme comme moi. Parfois je pense à lui, même souvent. Surtout lors de ses nuits où je me retrouve seul dans mon lit. Il arrive que je sente son odeur bien évidemment je sais que tout ceci est dans mon imagination. Ce qui m’a le plus surprit lors de cette soirée et cette journée passé avec lui. C’est que contrairement aux autres je ne l’avais pas crains. Je n’avais pas eu peur de lui ou de ce qui me révulse chez tous ses hommes. Il m’avait fait aimer l’amour avec un homme. Bien entendu jamais ensuite je n’ai pu préférer les mâles aux femmes. Leur douceur, leur regard elles ne me font pas peur. Et pourtant chez lui j’avais aimé sa violence, j’en garde une marque sur ma hanche droite, celle de ses dents. Je me rappelle avoir hurlé et pourtant je n’avais ressenti aucune douleur. Tout avait été parfait. Et j’oubliais et tout d’ailleurs il a peu j’avais une petite amie. Elle était presque parfaite. Oui presque. Car changeant d’Université et arrivant ici, à Harvard. Mes yeux se posèrent dans ceux chocolat de cette personne. Instinctivement j’avais tous fait pour le rapprocher de cette personne. On parlait longtemps ensemble de tout et de rien. Cette personne me parler d’une autre, très souvent même. Mais ça ne me gênait pas. Ce qui me gênait enfin ce qui me rendait curieuse. C’était sa façon de parler et surtout cette odeur qu’elle dégageait d’elle. Cette personne avait l’odeur de ce jeune homme. Quand je regardais cette personne je le voyais lui. Sans comprendre on était liés par quelqu’un chose que nous avions perdu.»