I-Ma Famille

Ma naissance a été accompagnée du parfait tableau familial. Une famille soudée et sans tâche. C’est d’abord comme cela que je la décrirais au commencement. Du moins, jusqu’à mes treize ans, par la suite c’est devenu plus compliqué. Je dirais tout simplement que nous avons cessés d’être une famille. Ils ont commencé par des disputes puis cela n’allait pas en s’arrangeant. C’était surtout ma mère qui hurlait, répétant sans cesse qu’elle n’en pouvait plus de mon père le détruisant dès qu’elle en avait l’occasion, le rabaissant plus bas que terre… Finalement ils finissent par accepter d’un commun accord le divorce à l’amiable. C’est à partir de là que le mot famille n’exista plus pour moi. Je me retrouvais au milieu de tout cela et je dois dire que j’aurais préférer ne pas le vivre. Ma mère obtint ma garde ce qui ne fut pas forcément un soulagement, j’étais beaucoup plus proche de mon père que de ma mère. Je n’ai pas eu le choix, personne n’écoute une ados de treize ans, alors je n’ai pas eu d’autre choix que de subir la décision du juge. Une chose qui m’étonna, c’est que quelques jours après que mon père eut quitté la maison, elle ramena un autre homme, me le présentant comme beau-père. Cela m’a pas mal déstabilisé, à croire qu’elle avait tout fait pour se débarrasser de mon père pour faire place nette. Je ne le lui pardonnerais jamais d’avoir agit ainsi. Un an passa et comme on dit, le temps adoucit les mœurs. Je finis pas « accepter » mon beau-père et le traiter comme tel à la plus grande joie de ma mère qui ne cessait de le valoriser comme si elle en faisait la publicité permanente pour me faire avaler que j’avais de la chance… J’avais du mal à partager son idylle amoureuse, ça peut se comprendre je crois. Rien ne me rattachait à lui mis à part ma mère. Bon à sa décharge, il était très gentil et très attentionné. C’est vrai qu’il pouvait passer pour l’homme parfait. Ma mère a presque réussit à me le faire dire comme quoi à quatorze ans on est encore manipulable. Par contre, je lui reproche de dégommer mon père dès qu’elle en a l’occasion, car même s’il elle ne l’aime plus, il reste tout de même mon père… Mais visiblement, cela elle ne le percutait pas. J’allais fréquemment chez mon père au grand désespoir de ma mère qui espérait d’ailleurs que je lui tourne le dos comme elle. Sauf qu’il finit par déménager à Massachusetts ce qui rendit nos rencontres plus espacées…


II-Un Secret

Mardi 22 avril 2005. Cette date je ne l’oublierais jamais, elle restera pour toujours gravée dans ma mémoire. J’aimerai pourtant l’effacer mais elle est trop récurrente… Le mardi était le soir où ma mère avait son cours de gym et nous expédions souvent le diner ce jour là. Et comme toujours après manger, elle nous souhaitait une bonne soirée à tous les deux alors que je filais déjà dans ma chambre. A peine la porte refermée, j’allumais ma chaine Hifi pour avoir un fond sonore tout en me déshabillant pour aller prendre ma douche quotidienne. Une fois faite, je revins enroulée dans ma serviette pour enfiler un shorty et un débardeur, mon pyjama habituel. Puis je m’étendais sur mon lit pour lire tranquillement pour me coucher quelques heures plus tard. C’est alors que j’entendis frapper à ma porte, j’invitais donc mon beau-père à rentrer poliment. C’est ce qu’il fit rapidement en refermant la porte derrière lui puis s’approcha de mon lit doucement pour s’assoir à mes côtés. N’ayant pas pour habitude de le voir trainer dans ma chambre, je lui demande ce qui l’amène. Il garda le silence mais posa sa main sur ma cuisse tout en me regardant toujours avec un regard bien veillant. Pas une seconde je n’ai eu de doute, je m’attendais à une réponse gentille genre « Je suis content que l’on s’entende bien car c’était important pour moi que tu m’accepte » ou « un petit film ça te dit ? ». Un truc banal quoi… Je le regardais donc en attendant qu’il daigne dire quoi que se soit. Il continua de se taire tout en approchant son visage du mien, je fus tellement étonnée de son geste que je restais sans bouger ce qui lui permit de poser ses lèvres contre les miennes. Non seulement j’étais une parfaite novice dans ce domaine, bah j’ai quatorze ans en même temps, mais en plus c’était mon beau-père de trente ans qui se permettait de me rouler une pelle. Je le repoussais alors bien vite en fronçant les sourcils lui balançant qu’il avait péter un câble qu’il sorte de suite de ma chambre. Sauf que bah, il ne bougea pas d’un poil toujours en me fixant avec un regard qui me fit vraiment peur. Il attrapa alors mes poignets dans ses grandes mains ne me permettant plus de les utiliser. Il arriva même à me les tenir dans une seule main c’est pour vous dire. Pourtant je me débattais comme une folle avec mes jambes mais il réussit à se mettre à califourchon sur moi me bloquant carrément. Je ne pouvais plus rien faire à par hurler, ce que je fis mais il plaqua à nouveau ses lèvres contre les miennes pour les étouffer tout en se déshabillant devant moi. Puis il sembla plus pressé d’un coup qu’il m’en arracha mes vêtement comme un sauvage, j’avais beau gigoter dans tous les sens, rien n’y fit j’étais coincé… Quand.. Quand il me pénétra j’avais l’impression qu’il allait me fendre en deux. J’avais incroyablement mal et mes hurlements ainsi que mes larmes en témoignaient mais cela ne l’arrêta pas… J’eu l’impression que cela dura des heures tellement pour moi c’était un supplice… Quand il eut finit de me violer, il se recula avec un grand sourire… Si lui ça lui avait plu, ce n’était pas mon cas… Je me sentais salit, bafouée… Je n’étais plus rien… D’ailleurs je ne bougeais plus tant j’étais en état de choque, je ne comprenais plus ce qui m’arrivait, je n’étais plus qu’une coquille vide… Et il me laissa ainsi se retirant de ma chambre en me souhaitant une bonne nuit… C*nnard…

Après ce soir là, je tombais dans un mutisme profond pour cacher mon anéantissement. En plus de cela, je devais me supporter sa tronche en face de moi tous les jours et faire comme si de rien était avec ma mère. Il savait assurément bien jouer la comédie, comme si.. Comme s’il ne s’était jamais rien passé. Et le voir embrasser ma mère me répugnait car c’était un monstre ignoble..Un minable… Oui mais en attendant, il avait réussit à me détruire entièrement, si bien que je ne savais plus très bien ce que je devais faire. En parler ? Plutôt mourir, j’avais tellement honte… Alors ma première réaction fut de me cacher, me terrer dans ma chambre en fermant les volets pour me retrouver dans le noir. Je commençais à acheter des vêtements sans formes espérant me rendre assez moche pour qu’il ne me désire plus…Je suis même aller jusqu’à devenir anorexique… Il n’y avait plus de musique car j’avais besoin de savoir à peu près où il se trouvait dans la maison pour surveiller ces pas et me rassurer. Pour qu’il ne puisse pas me prendre par surprise… Sauf que quoi… Qu’est-ce que j’allais faire si il décidait de recommencer, je n’étais rien face à lui, il était bien plus fort que moi et j’aurais beau m’enfuir, il me rattrapera…Le mardi suivant, il recommença… J’eu beau essayer de lui échapper il m’attrapa violement pour me plaquer contre le mur de ma chambre… Il opéra de la même façon. Je me retrouvais nue une fois de plus devant lui… Il me viola une nouvelle fois puis me laissa glisser contre le mur en me recroquevillant sur moi-même parterre en pleurant toujours avec son sourire de pervers satisfait… Il n’avait rien besoin de rajouter pour s’assurer de mon silence, il savait que je me tairais. Et cela devint le rituel du mardi soir.. Il me força même a lui servir d’expérience sexuelle, m’obligea même à pratiquer une fellation… Trois ans de supplice, pendant deux ans j’ai été sa victime, son esclave sans jamais dire quoi que se soit à personne…


III-Une Délivrance et une Reconstruction

Un jour, je n’en puis plus, il fallait que je parte de là… Je ne voulais plus vivre se calvaire… Mon secret était de plus en plus difficile à garder pour moi-même et si je voulais ne pas éclater, il fallait que je parte sinon j’allais finir par faire une grosse connerie. Et ma seule solution restait mon père.. Mais voilà, allait-il seulement accepter de me prendre chez lui, après tout, cela faisait un bon moment que je ne l’avais pas vu et je savais qu’il s’était remarié avec une femme et qu’il y avait déjà la fille de sa femme qui vivait chez lui… Je finis par me lancer en me disant que qui ne tente rien n’a rien…Je me risquais à lui téléphoner en inventant que j’aspirais à entrer dans une école américaine prestigieuse mais que ma mère n’avait pas les moyens de me payer un logement sur place et que s’il voulait bien m’héberger se serait super…Et à mon plus grand bonheur il accepta avec joie. Il fallut que j’organise tout ça, que je réserve un billet d’avion, que je prépare mes affaires et surtout que je mette au courant ma mère de mon projet. Et comme redouté elle me fit une véritable crise. Sauf que j’avais dix-sept ans et que devant la justice, j’avais le droit de choisir d’aller habiter chez mon père sans en avoir l’autorisation de celle-ci. Puis le jour de ma délivrance fut celui du 13 Juillet 2008. Ma mère m’accompagna à l’aéroport toujours en grognant. Elle se lança même à me faire un beau discours censé m’attendrir et me retenir ici. Sauf que ce qu’elle ne savait pas, c’est que je préfèrerais mourir plutôt que de rester un jour de plus à la maison. Elle ne comprenait pas d’où venait ma résolution mais elle fut contrainte de déclarer forfait. Après de rapides embrassades je pris enfin l’avion que j’avais tant attendu. Je ne savais pas encore ce qui m’attendait à Massachusetts mais j’étais persuadé que ce ne serait jamais pire que ce que j’ai pu vivre ici. Quand j’atterris sur le sol américain, mon père était là avec un grand sourire pour m’accueillir, je le lui rendis bien que je maintenu une distance suffisante entre nous. J’avais toujours été très proche de lui mais après ce qui m’étais arrivé, je ne voyais plus les hommes de la même façon et mon père restait un homme…Cela l’étonna un peu d’ailleurs mais il ne m’en tenu pas rigueur et s’est en s’emparant de ma valise qu’il me conduisit à sa voiture pour rentrer chez lui. Il me parla beaucoup pendant le trajet comme s’il voulait me préparer à ma nouvelle vie et puis au passage en savoir plus sauf qu’étant devenu légèrement introverti, mes réponses étaient plus que brèves et expéditives. Au final il n’apprit rien du tout. Quand nous arrivâmes chez lui, il porta une nouvelle fois ma valise et m’invita à entrer. J’eu le droit à un accueil chaleureux de la part de ma belle-mère et de ma belle sœur. Les voir tous les trois ensemble me donna l’incroyable sensation d’être de trop.. D’être en quelque sorte le vilain petit canard… Ouai non vraiment je faisais tâche dans le paysage, je ne ressemblais pas à grand-chose, j’étais une sorte de squelette ambulant et sans vie. Je passais deux mois de vacances avec Sarah (ma belle-sœur) et elle m’aida à sortir de ma coquille en s’attaquant à mon look et dieu sait qu’elle avait à faire… Elle eux beaucoup de mal d’ailleurs car je gardais cette crainte au fond de moi que ça recommence avec un autre homme ici… Mais elle aura au moins réussit à me faire ressembler à quelque chose, j’ai même repris un peu de poids, c’était sans doute grâce à la psychologue qui me suivait à cause mon anorexie. Mon père trouvait que j’avais vraiment changé et pendant deux mois il avait essayé d’en savoir un peu plus sans rien tirer de moi. Dès mon arrivée à Massachusetts, j’avais posté ma candidature pour Harvard pour sa filière Art. Et je fus accepter grâce à un petit coup de pouce de mon père, ouai non un gros coup de pousse car sans lui je n’aurais jamais été prise, mes résultats étaient trop faibles mais ils acceptaient de me donner une chance si au bout il y avait de réels résultat. J’attaquais alors ma nouvelle vie en espérant m’en sortir et surtout ne plus replonger…

Lollipops Me présenter…Vaste Programme ! Oh my God ! On ne demande pas son âge à une demoiselle voyons ! Qu’elle éducation… 17 ans Ce que j’aime ? Beaucoup trop de choses ^^’ Ma présence sur le forum est courante, je n’irais pas à dire quotidienne (sauf en période de vacances (: ). Pour ce qui est de mon niveau je dirais en moyenne 30/40 lignes (c’est en fonction de mon inspiration ). La sublime Abbey Lee Keershaw ♥ Code : I never read the rules.