Sujet: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 7:47
FICHE DE PRÉSENTATION Let's go
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(c) crédit baby doll
KLAVA GLEB MAKOVSKI 19 ans 01 décembre à Kazan - Russie Zêta Santé sociale ; 1ère année Moyenne Scolaire: 16/20 ISABEL LUCAS
_« What I Am »_
Physique : Hmm et bien pour commencer, on me dit souvent que je suis une fille maigre. Je sais, je suis loin d’être grosse, mais je ne suis non plus pas anorexique ! Rassurez-vous, je me sens en pleine forme et de plus, ce n’est pas de ma faute si j’ai des os de nature très fins. M’enfin bref, j’ai beau être mince, je m’aime comme je suis et ça ne changera rien. Et puis, j’ai quand même ce qu’il me faut là où il le faut. Je ne suis peut-être pas une bimbo aux seins siliconés, mais je plais tout de même. Je dois mesurer dans les… disons… 1.63 mètre. Voir un peu moins… et je suis loin d’être lourde, normal, vu mon corps ! Bon, passons à autre chose… Tiens, passons à la description de mon visage. Je dois vous avouer que j’ai plutôt été gâté, sans me vanter. Mon visage, ovale bien entendu, a des traits bien fins et lisses. De plus, j’ai de la chance de ne plus avoir de boutons ou quoi que se soit qui pourrait gâcher ma peau. Mes yeux sont bleus tirant sur le gris et j’aime bien les maquillés avec un peu de crayon noir et du far à paupière également noir, sans pour autant avoir l’air d’une gothique. J’en mets juste très légèrement, histoire de bien faire ressortir mes yeux et me donner un regard qui tue. (a) Bref, je m’égare... J’ai un nez petit et fin, ainsi que de fines lèvres. Bon, il faut croire que presque tout sur moi est fin. Mais c’est ce qui me rend unique, non ? Passons à mes cheveux. Ces derniers sont longs et châtain à tendance blond en forte présence de soleil. J’aime bien varier la façon de me les coiffer, c’est pour cette raison qu’un jour ils sont bien lissés et raides, que l’autre ils sont ondulés et que d’autres, ils sont tout simplement un peu comme si je m’étais pas coiffée le matin… Ce qui peut également être le cas. Pour ce qui est de mes tenues vestimentaires, j’aime également beaucoup variés. J’adore les vêtements classes et stylés, mais il n’est pas rare que je me retrouve avec un simple sweet et une paire de pantalon jeans un peu usé. Et puis, les accessoires, ce n’est pas ce qui manque chez moi. Ce sera tout ? Je peux m’en aller ? Caractère : Mon caractère ? Tout le monde vous dira – principalement – que j’ai un mauvais caractère et qu’il sera dur de me supporter si vous restez avec moi. Cependant, ils se trompent. Il se peut très bien que je sois très gentille avec vous. Ce n’est pas impossible. Je vous dirais même que principalement, je suis une fille très gentille mais qui a ses défauts comme ses qualités. Commençons par mes défauts. Je suis très impulsive comme fille. Quelques fois, sans réfléchir je peux bien faire ou dire des choses, et regretter par la suite. Je suis souvent mon cœur au lieu de ma raison. Ceci peut être aussi compris comme une qualité. Mais ce n’est pas tellement de laisser ses émotions se guider. Vous pouvez le regretter, et c’est ce qu’il se passe chez moi. Sinon, je suis une fille très têtue. J’aime avoir le dernier mot à une conversation, et je déteste avoir tort. Hélas, quelques fois, je sais que j’ai tort mais je ne montre rien. J’essaye d’avoir la tête haute. De plus, j’suis une fille très sensible, très fragile, et très émotionnelle. Mais tout ça, je le cache si je peux. Enfin… Ça m’arrive d’avoir des débordements et de tout faire sortir, et là c’est la crise de nerfs made in Makovski. Je déteste qu’on me voit dans mes états de faiblesse, ou encore quand je pleure. Après tout, je suis une femme. Et une femme a ses faiblesses pas vrai ? Je suis aussi très électrique. Je m’énerve facilement. C’est peut être le seul sentiment que j’arrive encore à faire sortir de moi. Le sentiment de la colère. Enfin, je peux être aussi lunatique et quelque peu jalouse et il m’arrive d’être très fataliste donc de ne fournir plus d’efforts pour me battre. Puis, j’ai toujours gardé mon coté influençable. Beaucoup de personne abuse et profite de mon coté faible pour avoir ce qu’elles veulent. Je me perds souvent dans le passé, et j’arrive jamais à me séparer de cette fameuse bague. Est ce un défaut ? Je déteste parler de moi. Je trouve cela inutile. Sinon mes qualités, j’en ai comme tout le monde. Je suis gentille, comme attentionnée. J'ai toujours été une élève appliquée et sérieuse. Avant d'être possédée par cette folie qui ne m'a jamais quittée. Je peux être une personne de confiance même si j’ai du mal à faire confiance aux autres. Je suis attachante, douce, câline, et très gourmande – bah non ce n’est pas un défaut - allant même à être curieuse pour jouer des tours aux personnes que j’aime. J’aime taquiner les gens, ah ça oui ! Après je ne sais pas quelles qualités je peux avoir… Pourtant j’ai des amis, il y en a qui m’aiment. Alors j’ai bien des cotés positifs comme mon coté fêtard … Ou cette faculté à me faire apprécier peu importe l'endroit. Les gens. Les coutumes. Je m'adapte à mon entourage comme un poisson dans l'eau. Ah oui, un petit "truc" qui me différencie des autres filles de mon âge? Je passe ma vie avec les garçons. La cause est simple: aucune prise de tête, cent pour cent connerie. Mon oxygène un peu. Pourquoi cette confrérie : Tout simplement parce qu'elle me correspond. Je ne cherche pas à embobiner qui que ce soit par des sourires ou des charmes superficiels. Je ne suis pas là pour jouer les rebelles au sang froid, qui toutefois à la moindre difficulté s'enfuit. Je suis simplement là pour mener à bien mes études, et ma vie future. Pour échapper au climat glacial de la Russie, pour me donner une chance de percer aux Etats-Unis. Et puis, il est bien connu que le clan neutre est souvent le plus envié. Signe(s) Particulier(s) : aucun, du moins pas à ma connaissance.
_« All About Me »_
Famille : Ma mère est une meurtrière, mon père a rejoint le trépas. Que voulez-vous que je rajoute de plus sur une famille en apparence maudite? Il y a bien sûr ma sœur jumelle, mon frère aîné et mon cousin. Pour rien au monde je ne pourrais poursuivre ma route sans eux. Ils sont les piliers de l'équilibre de ma vie, ils sont ma raison de vivre. Je n'ai plus de nouvelles de ma mère, qui doit moisir en prison. Grand bien lui fasse, ça lui remettra les idées en place. C'est pour cela que tante Jézabel a pris son rôle en nous accueillant en tant que ses propres filles. Relations Amoureuses & amicales : Je n'ai jamais eu de petits amis, si ça peut vous intéresser. Pourquoi? Tout simplement parce que je n'en ai pas ressenti le besoin, l'envie. J'ai beau être proche de la gente masculine, je ne recherche que leur amitié. Rien de plus. Je ne comprend même pas que l'on puisse désirer être avec un(e) ami(e)... C'est tellement invraisemblable! Mais si mes plans sentimentaux sont au plus bas, mes relations amicales n'ont jamais été aussi foudroyantes. Je n'ai jamais eu de mal à me faire des amis, quel qu'ils soient. Et je dois reconnaître que les américains sont très ouverts!
_« It Is Really Me »_
Prénom ou pseudo : hahaaaa. (a) Âge : bientot 19. *-* Où avez-vous connu 02141 Cambridge? : par des pubs et partenariats divers. Comment le trouvez-vous? : très intéressant, vraiment. ♥ Code du règlement : Code ok, Max' Niveau de RP :
Spoiler:
« I take a minute to tell you right, and you can say what you want. »
Un léger frisson. Un gémissement. Une lumière pâle filtrait à travers les fenêtres emmurées des dortoirs. Les rouges et or dormaient encore. D'un sommeil doux et paralysant, celui qui vous plonge dans un état d'oubli total. J'avais - une fois de plus - échappée à son emprise cette nuit là. Mon corps, bien qu'il ait affiché une immobilité saisissante, était sur le qui-vive. Le brun de mes pupilles fixait le plafond d'un air absent. Je bouillais. Mes muscles frôlaient une hyperactivité silencieuse. Je devais bouger, esquisser un quelconque geste, faire partir la fourmilière qui m'habitait le corps. Je m'essayais sur le bord de l'étroit lit et passais une main fatiguée dans mes cheveux châtains aux reflets roux. Depuis les dernières vacances je me sentais nauséeuse. Hantée par ce vide abyssal qui faisait son chemin en moi, qui me plongeait un peu plus dans les ténèbres. Je ne sais ce que j'aurais désiré à cet instant précis. Probablement disparaître loin, très loin. Là où aucun visage familier ne pourrait me retrouver et m'influencer. M'imprégner d'un paysage inconnu comme on respire une douce saveur. Épuiser mon corps et le mener à la limite de ses capacités. Souffrir à en hurler pour se rassurer sur mon existence. Besoin de renouveau, de me perdre pour mieux me retrouver. Beaucoup de choses s'accumulaient en ce moment, se superposaient sur mes nerfs déjà à fleur de peau. Je me surprenais moi-même face à ce calme imperturbable que j'affichais. D'aussi loin que remontent mes souvenirs, j'étais connu pour mon impatience, mon impulsivité. Je piaffais face à l'attente interminable. La bougeotte me saisit brusquement. Je sautais sur mes pieds nus, retrouvant mon équilibre. Le dortoir dansait devant mes yeux que je cachais immédiatement derrière mes mains délicates. Des vertiges, toujours des vertiges. Je prenais le temps de trouver ma respiration, de laisser ma poitrine se soulever au gré de ses envies. J'étais calme. Non, tu es folle. Mes doigts fins se refermèrent instinctivement sur ma baguette magique. Jamais le moindre pas était esquissé sans elle. Prudemment, j'évitais les quelques planches bruyantes et avançais à tâtons. Un voile nuageux venait de me plonger dans l'obscurité, réveillant mes démons enfouis. « Lumos » murmurais-je rapidement, d'une voix frissonnante. Je ne savais l'heure qu'il était, mais je suffoquais. Je me ruais vers la fenêtre et libérais le vent qu'elle retenait. La brise me caressa le visage du bout des doigts, m'arrachant un soupir de plaisir. Fixant un point invisible sur l'horizon, je laissais passer le temps. Mon esprit s'égarait, s'envolait vers d'autres contrées. La somnolence me saisit doucement, comme la caresse d'une plume. Je fermais les yeux.
« Tais-toi j'te dis. Tu m'soules. » « Tu esquives la question DONC j'ai raison! » « Approches un peu, t'vas voir si t'as raison. » Une cuillère remplie de marmelade vola à la table des Gryffondors. Des cris s'élevèrent, faisant finalement place au rire. Je faisais partie du lot. Après une nuit de solitude et une journée de travail, retrouver ses amis vous procure le plus grand bien. J'en savourais les effets. Je prenais plaisir à prendre de longues gorgées de jus de citrouille et à me gaver de toasts. Mon appétit d'oiseau s'était envolé. D'ailleurs un nouveau surnom circulait dans le coin: le troll. Pourquoi? Simplement parce que j'affichais un appétit vorace et que je me révélais encore plus insupportable que de coutume. Un mètre soixante, cinquante kilos et pourtant je mangeais pour quatre. Certain se plaisait à faire le rapport entre mon nouveau surnom et mon physique. Drôle. D'ailleurs, je ne manquais jamais de récompenser leur culot avec une bourrade dans l'épaule. Oui, mon comportement en avait sidéré plus d'un lors de mon arrivé à Poudlard. Jolie comme une cœur, délicate, et pourtant bourrue comme un vieux chêne. Je détenais le record du caractère le plus têtu de l'histoire de Gryffondor et n'en étais pas peu fière. Mordant dans une pomme rouge iris à pleine dent, je parcourais distraitement un morceau de parchemin. Potions. Révisions. Ma maladresse ne me permettait que des catastrophes, c'est pourquoi je redoutais chaque cours. Demain, j'y aurais droit. Je ne serais guère étonnée de voir le professeur tomber brusquement en dépression. Soupire.
Tiens donc, voilà qui devrait te calmer Robbyn. Un froissement de cape attira mon attention, j'en profitais pour me détourner de mes révisions. Une crinière brune, légèrement bouclée dansa, s'éloignant en direction de la porte principale. Mon cœur eut un raté. J'haletais. Je l'aurais reconnu entre mille. La lumière s'effaça de mon visage. J'étais en proie à un cruel combat. Tout mon être hurlait à la haine, au désir de lâcher sur le Serpentard son venin. Néanmoins, une petite voix en moi tentait de rétablir l'équilibre. T'es folle ou quoi, il ne me plaît absolument pas! Arrêtes. De suite. Voilà que je monologuais. Je devais être folle. Je secouais la tête en me détournant, faisant voler mes boucles châtains autour de mon visage couleur neige. Malgré moi, je gardais un œil sur la direction qu'il empruntait. Juste au cas où. Quand est-ce que tu vas arrêter de te mentir? « Quand Peeves ira à la messe. » Ignorant les regards surpris de mes camarades, je sautais sur mes pieds. Je courais en évitant les élèves sur mon chemin, ne réduisant en rien la distance qui nous séparer. J'ordonnais à mon corps d'accélérer le mouvement, ce qu'il fit tant bien que mal. J'ignorais les protestations de mes articulations endolories, et forçais le rythme. Mon cœur battait à s'en rompre le cou. Mes joues prenaient une légère teinte rosée sous l'effort. Ce n'était pas pour ses beaux yeux que je me donnais ainsi en spectacle. Et puis zut. Qu'ils pensent ce qu'ils souhaitent. Je n'avais rien à me reprocher. J'avais à son égard les sentiments réservés aux verts et argent. Et pourtant, je les savais injustifiés. Avais-je une raison de lui porter autant d'attention? Aucune. Si ce n'est que tu brûles de faire parti de son monde. Faux. Aucun avenir n'est envisageable pour un sang pur et une moldue. Surtout avec un passé comme le sien. Je ne cherchais pas à l'avoir sous mon emprise. Je désirais simplement lever le voile sur le mystère qui l'entoure. Réussir à cerner ce visage impassible. Si beau et pourtant si dénué de toute vie. J'hasardais des scénarios, tous plus stupides les uns que les autres. Mais une chose était sûre: il devait avoir vu du pays. Et je n'entendais pas cette réflexion comme un voyage paisible. J'empruntais sans le voir le chemin qui menait au lac. Immédiatement, je ralentis l'allure. Je tenais à ma dignité et ne souhaitais pas m'admettre que j'avais couru comme une dératée pour organiser une... "Rencontre hasardeuse" dirons-nous. Malgré le fait que ce soit d'une évidence frappante. « Promenade nocturne? » Sans blague?
Dernière édition par Klava G. Makovski le Dim 8 Aoû - 8:15, édité 8 fois
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 7:47
J'OBSERVAI LE MONDE. IL AVAIT L'AIR NORMAL.
La vie peut prendre parfois des tournures étranges. Les gens ont des rêves, les gens ont de l'espoir. Puis tout s'évapore et la réalité vous rattrape. Cette réalité qui vous tord les tripes à en vomir, un cauchemar éveillé pour ceux qui ne sont pas nés au bon endroit au bon moment. Pour ceux qui n'ont simplement pas de chance. Pour Klava Gleb Makovski, la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Ce n'est pas un conte de fée, même si l'histoire commence également par « il était une fois ». Mais il ne faut pas vous attendre à y rencontrer des princes et des farfadets. Sauf peut-être dans vos rêves les plus fous...
PART 1.
je suis un handicapé de l'âme, ma vie est une grande moquerie, un petit machin sans intérêt. |henri loevenbruck|
Kazan. Toujours. Décembre cette fois-ci. Une averse comme on en voyait peu tombait sur le ville éclairée aux lumières de noël. Période chaleureuse de l'année, synonyme de présents, de famille, d'amour et d'entraide. Noël réchauffe les cœurs et les esprits ? Eh bien pas partout semble-t-il. Les débordement d'amour à en vomir n'étaient pas une tradition chez les Makovski. À vrai dire, les jours se suivaient et se ressemblaient tous. Cris, disputes, objets brisés, coups. Le tout amplifié lorsqu'ils avaient assez d'argent à la fin du mois pour s'offrir une petite bouteille de vodka - spécialité russe. Ou d'autres choses bien moins saines. Et puis il y avait ces jours où son père s'absentait, – pour faire son trafic ou elle ne savait qu'inventer - que Klava avait l'ironie d'appeler « vacances ». Car pendant qu'il partait voir ailleurs, la maison était au repos. Sa mère se morfondait dans son coin, mais au moins les hurlements cessaient. Ce qu'elle subissait la détruisait à petit feu. La jeune fille le voyait. Et pourtant, jamais l'idée d'en parler à quelqu'un ne la traversa. A quoi bon? A quoi bon briser le rêve dans lequel elle s'était perdue il y a déjà si longtemps. Papa et maman. Maman et papa. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, les jours heureux sont rares. Sans cesse reviennent en sa mémoire les cris, les pleurs et la haine. Pourtant, elle restait enfermée chez elle. Ses petits mains collées contre son oreille. Son petit corps contre celui de sa sœur jumelle, ou de l'un de ses frères. L'ambiance de ce qui était censé être son foyer n'était pas des plus réjouissantes. Il lui arrivait d'ailleurs souvent de de rêver de pouvoir traîner dans les rues des heures durant, retardant le plus possible l'heure à laquelle elle devrait retrouver son enfer personnel. De toute façon, personne ne s'en souciait. Jusqu'à ce qu'ils la voient rentrer et qu'ils se rappellent qu'ils avaient des enfants. Trois, plus précisément. Trois marmots qui paraissaient des poids plus qu'une bénédiction. La petite fille aux cheveux châtains clairs supportaient cette ambiance sans troubler le gris de ses yeux. Et pourtant. L'incompréhension et la douleur empoignaient son petit cœur âgé de seulement cinq ans. Papa et maman ne s'aiment plus? Combien de fois avait-elle posée cette question à son aîné? A son papa qui lui souriait pour la rassurer. Ciel que ses yeux sonnaient faux. Elle avait toujours su savoir si quelqu'un lui mentait ou non. Les yeux sont la parole de l'âme. Le mensonge se sentait à plein nez. Ce miroir brisé dans les yeux de son géniteur. Comme résolu à une fin dont elle ne comprenait pas le sens. Un départ. « Je viens avec toi. » étaient les mots qu'elle prononçait à chaque fois qu'il s'approchait de trop près de la porte. Petit corps en détresse secoué de crainte. Crainte de l'absence. Mais il prit un chemin dans lequel elle ne pouvait le suivre. Du moins, pas maintenant.
PART 2.
You're open to the skyline, you won't want to go back home. In a garden full of angels, you will never be alone. But oh the road is long, the stones that you are walking on have gone. With the moonlight to guide you, feel the joy of being alive. The day that you stop running is the day that you arrive. And the night that you got locked in was the time to decide. Stop chasing shadows, Just Enjoy The Ride | Morcheeba |[/size]
« Dis le ! Vas-y ! Je le sais. Tu me trompes ! » « Beth, mon amour ! Range ça ! Les enfants sont en-haut. Et tu sais très bien que je n'aime que toi; je te n'ai jamais trompé. » « Tu mens ! Tu m'as trompé ! » « Baisse ton arme ! » « Jamais ! Tu crois que j'ai peur de ça ! Je vais te tuer comme j'ai tué toutes ces autres personnes ! Tu seras la douzième. »
Les deux enfants étaient côte à côte, en haut de l'escalier. Alertées par les tons de voix et surtout par les paroles. Malgré le fait que ce genre de crise soit récurrente dans leur famille, elles avaient peur. Robbyn, avait peur. Elle était terrifiée. Terrifiée à l'idée qu'une quelque catastrophe vienne troubler son petit nid. Le coup de grâce était en suspend au-dessus de leur tête. La tension et le danger étaient palpables, même pour des enfants. Des petites filles. Qui en sont encore à réclamer leur histoire avant de s'endormir, à brosser les cheveux de leurs poupées blondes avec une vénération sans limite. A chausser leurs petits souliers du dimanche simplement pour entendre dire qu'elles étaient belles. Ce qui était vrai. Le compliment rosissait leurs gourmandes joues roses. BANG. Les souvenirs s'évanouirent aussi subitement qu'ils étaient venus. Le coup fatal venait d'être donné. La partie était finie. Sans qu'elle ne s'en rende compte, son visage ruisselait de larmes. La courbe fine de ses lèvres accueillait ce torrent salé sans desserrer leur étreinte. Une voix familière et aimée hurla les dernières paroles qu'elle devait entendre aujourd'hui: « Tu l'as tué ! Tu l'as tué ! Je te hais ! » Jezabel. Sa tante. Des éclats de rire venant de l'étage. Trois jeunes hommes installés sur la terrasse. Les deux jumelles firent une arrivée tonitruante. Semblables au soleil et à la lune. Un physique quasiment parfait, des caractères néanmoins différents. Ce qui ne les empêchait pas de s'aimer autant que le peuvent des frères et sœurs. A une différence près, leurs gênes étaient identiques. Elles étaient une seule et unique personne à elles deux. Et elles auraient pu le confirmer. Loin de l'une ou de l'autre, c'est le vide. Cette sensation étrange d'avoir oublié quelque chose. De ne pas être soi-même. Elles ont seize ans. L'âge des responsabilités. Le dernier palier avant l'âge adulte. Et pourtant. A les voir, personne n'oserait leur confier un bien quelconque. « Petites folles, arrêtez! » Ca? C'est Joshua, leur frère aîné de trois ans. Il étudie à Washington, tandis qu'elles sont à Los Angeles. En deuxième année pour Joanie, et première pour Robbyn. La jolie jumelle devait avouer qu'il ne manquait pas de charme. D'accord, il était très beau. Que pouvait-elle ressentir d'autre qu'une fierté sans borne face à un tel homme? Homme qui s'était démené pour leur assurer bonheur et confort. Il s'était soucié d'elles jusqu'à la fin, aujourd'hui encore. Il avait remplacé ce rôle de père et de mère qui leur faisait pourtant cruellement défaut. Même si leur tante et leur nouvel oncle n'étaient pas en reste. Tous, ils s'adoraient. A l'époque où ils étaient tous au manoir, ils pouvaient passer des soirées et des journées entières ensemble. Sa jumelle, son aîné, et ses cousins. Elle les adore. Normal. Elle tente de faire honneur à la famille Makovski qui est sienne. Héritage de ses parents. Qu'importe les actions que peuvent faire les gens. Ce qui compte, n'est-il pas ce qu'ils ont au fond d'eux?
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 8:16
désolé du double post mais j'ai terminé ma fiche.
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 9:01
Bienvenue ^^
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 9:17
merci.
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 11:37
Welcome !!
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 11:51
ashley. *-* thanks ♥
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 12:00
Bienvenu jeune demoiselle
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 12:14
merci monsieur.
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02141 Cambridge
Inscription : 14/03/2009 Messages : 3165
Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 15:23
Bienvenue & merci de ton inscription ! Superbe présentation Tu es validée Amuse-toi bien parmi nous & n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et d'activer ta fiche de personnage dans ton profil.
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 16:25
merci beaucoup! je file faire tout ça
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Dim 8 Aoû - 18:25
Bienvenue :) Amuse toi bien parmi nous
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip. Sam 21 Aoû - 21:55
Bienvenue belle fille
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Sujet: Re: KLAVA. viens petite fille dans mon comic strip.