_« It Is Really Me »_

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_« What I Am »_

_« All About Me »_

« Les êtes sont régis par des rapports de séduction. »

Le 5 Décembre 1989 - Philadelphie

Il neigeait cette nuit là, la vue depuis l’hôpital était magnifique. Tout semblait calme dans le service de pédiatrie, il n’y avait que les pas d’un future père inquiet pour troubler le doux silence de cette longue nuit d’hivers. Il continuait de faire les cents pas dans le couloirs lorsqu’on entendit une femme crier à travers la porte, l’homme devint tendu d’entendre sa femme crier même pour mettre au monde ses filles était douloureux pour lui. Au bout de quelques longues heures, une sage femme sortie pour annoncer à l’homme qu’il avait deux magnifiques petites filles et une femme très courageuse. Il acquiesça ne sachant que dire. Il entra en faisant le moins de bruit possible dans la chambre, sa femme était là, elle souriait et tenait dans ses bras de petites choses rose : ses filles. Il était père, et il avait sous les yeux ce qu’il pensait être les trois femmes de sa vie. Les mois passèrent et avoir des jumelles devint très compliqué pour la carrière politique de l’homme et pour la femme qui se retrouvait avec les deux petites dans les bras. En grandissant les deux petites étaient inséparable. Pour elles rien ne les sépareraient sauf qu’elles ne savaient pas alors que le couple de leurs parents battaient de l’aile. Le couple se sépara alors que Hayden et Autumn n’avait que cinq ans, alors les deux petites ne savaient pas qu’elles se disaient au revoir pour beaucoup plus que quelques jours comme leurs parents leurs avaient expliqué. La femme n’u pas autant de mal que ça à dire adieu à l’une de ses filles, alors que le père lui fut comme déchiré par le départ d’Hayden. Son père et Autumn partirent également pour Los Angeles à peine quelques jours plus tard, laissant sa mère et sa sœur dans sa ville natale. Los Angeles était magnifique et bien vite elle oublia son chagrin sous l’amour croulant de son cher père. Il prenait toujours le temps de s’occuper d’elle malgré son travail qui lui prenait énormément de temps. Tout était parfait dans le meilleur des monde jusqu’à ce que les yeux de son père tombe sur une jeune femme blonde et bien trop intéressé. La vie de la famille maintenant recomposé commença à Cambridge. Tout se passait bien, enfin en apparence parce qu’au fond elle souffrait. Elle souffrait de l’amour qu’avait son père pour sa nouvelle femme, elle se sentait exclus. Malgré tout la vie continua, Los Angeles lui manquait, le dynamisme de cette énorme ville lui manquait, le côté paillette aussi. Cambridge était une belle ville certes, elle en serait surement tombé amoureuse dans d’autres circonstance mais là, elle n’y voyait que les inconvénients. Mais comme disait son père «  tu n’y peux rien alors fait avec et sourit ». Et peu à peu elle recouvra le sourire, rendre la vie impossible à son père et à sa belle mère aidait un peu elle devait en convenir. Et tout se passa bien jusqu’à cette fameuse soirée

Le 17 Août 2004 - Hope Town

La température était affreusement élevé et des perles de sueur coulait entre les seins de la jeune femme. Il devait avoisiné les trente huit degrés cette journée là, alors tout naturellement le soir elle c’était baigné dans la piscine de son hôtel tant la chaleur stagnait dans l’air la rendant presque suffocante. Un garçon vint la voir nager et lui dit qu’il se rendait à une soirée avec des amis étudiants, et comme Lily était un peu insouciante elle accepta aussitôt, ravis qu’un étudiant l’invite à une soirée alors qu’elle n’avait que quinze ans. La jeune femme monta dans sa chambre où elle enfila la première chose qui lui tombait sous la main, elle était magnifique comme toujours et en portant n’importe quoi. Elle mit une petite robe marin à manche courte et avec un décolleté simple mais magnifique sur sa peau bronzé. Elle enfila des ballerines Jimmy Choo blanche, secoua ses boucles de la mains et sortie, elle ne se maquillait presque jamais ce qui ne l’empêchait pas de faire tourner toutes les têtes. L’étudiant qui l’avait invité l’attendait dans le hall de l’hôtel, et il emmena Lily à la soirée prévu sur la plage. Il y avait beaucoup de monde et la musique faisait vibrer le sable sous ses pieds, on entendait même plus les bruits des vagues, les étudiants fixèrent Lily dès qu’elle arriva. Un d’entre eux vint l’accoster alors qu’elle buvait un cocktail de fruits et de vodka. Il était grand et brun, ses yeux vert l’admirant comme si elle était un ange tombé du ciel. Bien sûr elle ne pu résister un étudiant en médecine voulait être avec elle et la trouvait intéressante et pas qu’à cause de son physique, il l’écoutait et buvait chacune de ses paroles. Et puis lorsque la lune commençait à jouer à cache-cache avec les nuages, il lui proposa un verre, elle accepta et lui annonça qu’elle allait revenir dans quelques minutes, lorsqu’elle revint il lui avait pris le même cocktail qu’elle avait prise en début de soirée, lorsqu’elle l’avala d’une traite tant la chaleur était suffocante, elle trouva que le mélange avait un goût bizarre, mais insouciante comme elle était ça ne l’alarma pas. Et puis se fut le trou noir, elle eu l’impression de tomber dans le néant, quand elle revenu à elle, il y avait ce type allongé sur elle, et c’est là que la vérité la frappa, j’étais en train de me faire violer. Aucun son ne sortait pourtant de ma bouche, j’aurais voulu hurler, le frapper, mais rien. Je pris une grande inspiration pour pouvoir crier et donner un son convenable lorsque l’homme sortit une lame blanche de sa poche arrière et il souleva de quelques centimètre la jeune femme sans aucune difficulté, et là il enfonça le poignard dans le bas de son dos. Aucun son ne sortait cependant qu’elle tombait dans les pommes sous le coup de la douleur. Quand il eu finit, il se leva tranquillement et s’étira, il décida cependant de la conduire à l’hôpital en annonçant sa propre version de l’histoire, il leur dit qu’ils flirtaient lorsqu’elle c’est cogné contre un couteau de cuisine, la peur s’insinuait dans son corps, circulant dans à travers ses veines pour la réduire au silence, quand le policier lui demanda de confirmer elle acquiesça de peur de son violeur. La dernière vision de ce type fut lorsqu’en partant il embrassa son front et lui fit un clin d’œil et un sourire.
Depuis elle vit dans la peur de le revoir, mais elle avança reprenant le court de sa vie, elle était doué pour chasser les mauvais souvenirs. Personne ne soupçonna rien de l’incident. Et puis la vie recommença et les rires reprirent, elle devint encore plus exigeante avec son père et sa belle mère, elle sortait trop souvent maintenant pour oublier, prenant de l’alcool à tout va, de la drogue aussi souvent et couchant avec des garçons dont les prénoms restaient inconnu. Et puis un jour sa vie changea de nouveau, la petite fille pourrit gâté rencontra celui qui allait faire battre son cœur et la rendre réellement vivant.

Le 31 Décembre 2004 - Cambridge

Lily se préparait pour la soirée du nouvel an, elle enfila déjà ses escarpins noir Chanel, elle était magnifique avec sa robe noir simple qui moulait ses courbes parfaites, ses cheveux attaché en un chignon mal fait et pourtant très chic. Quelqu’un sonna à la porte, et son père étant partit avec sa femme pour diner elle alla ouvrir non sans trainer des pieds. Quand elle ouvrit la porte, elle découvrit un garçon magnifique, il avait la peau clair mais un peu halé par le soleil, ses cheveux blond volait au vent, ses yeux bleu la fixant et sa bouche, qui à ce moment là s’étirait en un sourire qui lui était adressé. Il était le neveu de ses voisins et il lui demanda poliment si Autumn n’aurait pas du sucre afin qu’il puisse faire des petits biscuits. Dès cet instant elle sut, elle comprit que rien d’autre n’aurait d’importance, parce que ce visage la regardait vraiment. Elle lui indiqua où se trouvait la cuisine et finit de se préparer, lorsqu’il revint elle lui demanda si il voulait venir avec elle à cette soirée, Autumn n’a jamais manqué d’audace. Peter, accepta, mais il lui demanda si il pouvait attendre quelques minutes le temps qu’il fasse les biscuits pour son oncles et sa tante. Ce fut le meilleur réveillon de la vie de Autumn, ils plaisantèrent en faisant des confiseries et ensuite ils allèrent à la soirée, et elle se rencontra que si il n’avait pas été là elle aurait passé la soirée avec un inconnu qu’elle n’aurait pu revu ensuite. Peter était finnois et son père vivait à New York, tandis que lui vivait à Cambridge avec sa tante et son oncle. Il lui apprit le finnois et ils vécurent heureux pendant presque un an. Ils avaient un caractère bien différent et s’engueulaient souvent, puis se réconciliait aussi facilement que la dispute avait commencé. Parfois Lily se souvient encore de certaines d’entres elles.
Peter était dans un café avec des amis, dont une fille qui n’arrêtait pas de le coller, Autumn n’avait jamais été d’une nature jalouse mais là elle sentait bien les intentions de la jeune fille envers son petit ami, son souffle, sa vie, son port d’attache, son répits. Elle sortit alors en trombe du café où elle se trouvait également avec un autre groupe d’amis. Il voyait bien que quelque chose n’allait pas et il connaissait également ce regard qu’elle lui avait lancé. Ne recevant plus autant d’amour de la part de son père elle avait sans cesse besoin d’être rassuré quant à l’amour qu’on lui portait et Peter aimait ce côté fragile que la jeune femme s’efforçait de tuer afin de devenir ce qu’elle pensait être juste, elle voulait être dure et froide de façon à ne plus souffrir.
- Qu’est-ce que tu as Lily ? Avait-il dit sous la pluie battante de la nuit sombre dans les rues déserte de Cambridge.
- Retourne avec Peter, tu en meurs d’envie, murmura-t-elle en pleur.
Il la regarda ahuris, il ne voyait absolument pas de qui elle parlait, il n’avait dieu de que pour elle. Il ne voyait que Autumn et personne d’autre. Enfin il comprit qu’elle parlait d’une amie de l’un de ces copains qui effectivement craquait pour lui, mais qui ne craquait pas pour cette gueule d’ange torturé et trop fêtard, pour ces petits yeux bleu défoncé à longueur de journée, pour ces cheveux blond voletant dans l’air, jamais coiffé et pourtant parfait. Il voyait que Lily pleurait ce qui lui tordait le cœur, il ne supportait pas la voir souffrir surtout lorsqu’il en était responsable.
- Ma Lily, il n’y a que toi, je m’en fou de cette fille. Si tu savais comme je m’en fou, cria-t-il pour qu’elle entende sous la pluie, je ne vois personne d’autre que toi, finit-il.
Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, il la voyait pleuré et c’ était une torture, elle resta dans ses bras quelques secondes avant d’essayer d’échapper à son étreinte, il se recula d’à peine quelques centimètre juste pour voir son visage.
- Laisse moi Peter, souffla-t-elle.
- Jamais, lui répondit-il sur le même ton.
Et puis elle laissa tomber, elle rendit les armes et se laissa aller contre son torse parfait, et là il lui souffla à l’oreille :
- Minä rakastan sinua.
Ca voulait dire « je t’aime » en finnois, depuis qu’elle avait appris cette langue elle était folle des méandres qu’elle proposait et de la sonorité merveilleuse de cet accent. Bien sûr qu’il l’aimait comment pouvait-elle en douter même une seconde et là elle se mit sur la pointes des pieds et lui souffla à son tour.
- Pour toujours.
Et ils s’embrassèrent, ils restèrent plus d’une demi heure sous la pluie, ils valsèrent tout en s’embrassant.
Maintenant il ne lui restait que des souvenirs pour pleurer. Peter était partit durant une semaine pour voir son père, ce fut la dernière fois qu’elle le vit. Là bas il provoqua un gang en les insultant et ils décidèrent d’abréger sa vie. Son oncle et sa tante n’étant pas au courant de l’intensité de leur relation ils jugèrent pas bon de la prévenir maintenant alors qu’elle était en vacances. A son retours, elle n’avait eu aucune nouvelle, son oncle et sa tante ne s’entendaient pas avec Peter, alors de là à connaitre sa petite amie, tout ce qu’ils savaient c’était que Lily et Peter étaient voisins. Paniqué Autumn se rendit chez son oncle et sa tante, elle avait peur qu’il ait rencontré une New Yorkaise, bien qu’étant d’une beauté fracassante et comme il le disait souvent « Tu es tellement belle que ça me crève le cœur. ». Pour autant la peur s’insinuait en elle, c’est donc en tremblant qu’elle sonna à la maison. Quand il ouvrit son oncle pleurait, tout était noir et une couronne de fleur avec l’inscription « A notre cher neveu », là elle comprit, elle comprit que rien ne le ramènera. Sa vie était brisé, rien ne pourrait lui redonner l’espoir ou l’envie de vivre. Pourtant elle ne pensa pas une seule fois au suicide, pour elle la vie n’avait aucun droit d’être prise. Mais elle se détruisit à petit feu, buvant, fumant, prenant de la drogue, couchant avec n’importe qui. Son père s’inquiéta, sa fille avait toujours été infernale mais là ça dépassait tout ce qu’il avait pu voir. Mais elle retrouva finalement le sourire, en apparence. Elle repartit aux Bahamas l’été après la mort de son bien aimé. Elle partait durant deux mois afin de changer d’air, son père fut inquiet mais elle en avait rien à faire. D’ailleurs elle n’avait plus le gout à rien.
Sauf que là bas, elle y rencontra un garçon très différent de Peter et pourtant semblable. Il était grand, brun et magnifique, il avait un air de James Dean que la jeune femme adorait. Ils passèrent deux mois merveilleux, ils avaient deux caractères très fort et passaient leur temps à s’engueuler à et se remettre ensemble, sauf cette fois là, environ deux semaines avant la fin des vacances. Ils s’engueulaient pour des conneries comme d’habitude.
- Tu m’énerves, lui avait-elle crié.
- Et toi tu es la personne la plus chiante qui existe sur Terre ! Mais je n’ai pas peur de te le dire. Avait-il répliqué énervé.
Il venait de dire une réplique que lui disait sans cesse Peter, il remarqua sans doute la grimace qu’elle fit parce que ce qu’elle venait d’entendre lui brisait le cœur. Et elle oublia un instant qu’elle était avec Carter, elle revenait un an auparavant, une dispute similaire avec Peter.
- Peter, fou moi la paix ! Hurla-t-elle énervé.
Il la regarda estomaqué, puis son visage se tordit en une grimace de douleur, ensuite il fut énervé et il lui lança d’un ton acide :
- Tu ne l’as jamais oublié ! Tu ne vois que lui, j’en ai marre de devoir être en compétition avec un mort ! Tu comprend ça ?!
Les larmes sur le visage de Lily coulèrent tout seul. Elle n’arrivait pas à se remettre de ce que venait de lui dire Carter.
- Tu me quitte ? Finit-elle par murmurer.
Il acquiesça et il tourna les talons, de son côté Autumn resta là, en pleur.
Pour la deuxième fois de sa vie son cœur était brisé. En milles morceaux.

Le 28 Décembre 2009 - Harvard

Autumn sortait aujourd’hui plus ou moins avec Chace, un étudiant, elle était bien dans leur petit jeu, mais maintenant son cœur est remplit de cicatrice et de souffrance, si bien qu’elle n’arrive plus à exprimer ses sentiments. Elle avait parfois l’impression que sa meilleure amie Taylor, celle à qui elle confit tout lui cache des choses. La drogue est supposé être finit bien que pour elle se soit impossible, elle continu en secret, et grande surprise malheureuse pour Lily, Carter se trouve à Harvard, dans la même confrérie qu’elle, la chambre juste en face. Comment l’énerver au plus au point ? Il suffisait de lui montrer Carter et là elle est partit pour être énervé. Pourtant elle est heureuse de le revoir, mais elle lui en veut terriblement.