Ce matin là je m’étais réveillée assez tôt je dois l’avouer mais je n’aimait pas passer ma journée au lit, sauf lorsque je sortais avec des amis ou autre mais là n’est pas la question, ce matin là, j’avais tout sauf envie de traîner au lit, j’étais donc sortit de mon lit laissant Liam en train de dormi, j’aurais pu le réveiller mais avec son travail d’avocat, il était souvent fatigué et comme il était rentré assez tard la veille je l’ai laissé dormir et je suis partie me laver. Vingt minutes plus tard, après avoir décidé de porter un jean et un haut blanc à mes pieds comme je ne comptais pas sortir du tout ben j’ai pris ma paire de chaussons, un coup de peigne dans les cheveux, un brin de maquillage et j’étai s fin prête pour ma journée, vous vous demandez sans doute pourquoi je me maquille alors que je ne suis pas encore prête à aller travailler mais j’ai toujours été coquette et comme je ne vivais pas seule et bien il fallait bien que je sois jolie pour mon mari même s’il m’avait déjà vu dans tout mes états. Ah oui, je ne vous ai pas dis que j’étais mariée. Et bien oui je le suis et ça depuis que j’ai dix huit ans et comme j’en ai 23 ans aujourd’hui et bien si vous comptez bien ça fait cinq ans que je suis passée de « mademoiselle » à « madame ». Vous devez penser que je suis folle ou que c’était un mariage arrangé mais c’était un mariage d’amour je peux vous l’assurer surtout que j’ai pu fermer le clapet de ceux qui disaient que mon mariage ne durerai pas juste parce que j’étais trop jeune. Bien sûr il y a des hauts et des bas comme dans tout les couples mais l’essentiel c’est qu’on réussit à passer tout ça et l’amour reste toujours là. Tiens en parlant de l’homme de ma vie le voila qui arrive.

E - Hello homme de ma vie.
L - Bonjour femme de ma vie. Ca fait longtemps que t’es réveillée ?
E – Hum, ça doit faire une heure et avant que tu me le demandes, je ne t’ai pas réveillé parce que tu avais l’air fatigué.
L – Oui je sais ça, alors tu comptes faire quoi de ta journée ?
E – J’ai une réunion au journal après je verrais si je pourrais passer voir Alice ou pas et puis ensuite je t’attendrais.
L – Pas de soucis on se verra ce soir.

Et après avoir embrassé le voilà qu’il s’en allait travailler. Si je vous dis qu’il aime travail vous me croyez n’est-ce pas ? Parce que lui et son métier d’avocat c’est comme moi et mon travail de journaliste, il peut passer des heures à faire ça alors que moi je me demande bien tout ce que ça signifie même s’il m’a déjà expliqué en vain ce que ça signifiait. Un dernier coup d’œil à ma montre et j’ai remarqué l’heure qui avançait et qu’il fallait que je parte aussi pour travailler.
Et voilà, j’avais fini ma journée de travail. Enfin techniquement je ne l’avais pas vraiment fini puisque je comptais encore travailler une fois chez moi mais après la réunion qu’on a eu au journal, j’avais décidé de rentrer chez moi pour rédiger mon prochain article qui concernait les hommes politiques, me demander pas pourquoi eux, mais mon patron avait décidé que ce serait le sujet qu’il voulait, il fallait donc que je fasse des recherches et tout et comme il me fallait dresser le portrait d’un homme politique celui du père d’ Alice serait très bien puisque c’était le maire de la ville mais aussi un grand ami de mes parents, donc je n’aurais pas trop de mal à lui demander un rendez-vous et à le voir. Lorsque j’ai décidé de devenir journaliste j’étais encore adolescente mais j’étais tellement curieuse et j’aimai tellement tout savoir que je suis devenue journaliste et puis comme je tenais un journal au lycée, ça n’a pas été trop dur. Bref n’ayant rien a faire dans la journée j’ai décidée de me rendre au Woolden’s Coffee, histoire de passé prendre un café avant de continuer et de rentrer chez moi. Lorsque je suis arrivée à destination, il y avait encore pas mal de gens à l’intérieur, sans doute la pause du midi et le petit café avant d’allé travailler, je sais bien de quoi je parlais. Il a donc fallut faire la queue et une fois ma boisson chaude en main, je suis partie en quête d’un siège pour m’asseoir, jusqu’à ce que je reconnaisse une personne assisse qui me tournait le dos et qui semblait en conversation passionnante au téléphone. Vous vous demandez sans doute qui ça pouvait bien être. Et bien c’était tout simplement ma meilleure et plus vieille amie Alice Southward. Elle et moi, on se connaissait depuis qu’on était toute petites surtout que nos parents étaient amis et on a toujours été fourrées ensembles. Et les années d’études où on a été séparée n’ont rien changé à tout cela, on est restées toujours aussi complice et la voir là me faisait plaisir puisque je m’apprêtais à passer la voir plus tard dans la journée. Du moins si elle n’avait rien de prévue. Maintenant qu’elle avait enfin raccroché, je pouvais la faire culpabilisé.

E – Dites-moi miss Southward, vous n’auriez pas oubliée votre meilleure amie ces temps-ci ? Dis-je en lui souriant. Nan parce qu'elle se sent un peu abandonnée