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J’étais content que Charlie nous ait laissé seul Bella et moi, au moins je pouvais parler librement de mes activités si ces dernières arrivaient la conversation et puis bon pour avouer à ma Bella ce que je ressentais c’était beaucoup mieux que tous les deux soyons tranquille. Pas que je n’aimais pas la présence de Charlie mais je pense qu’avouer ce genre de chose c’est mieux de le faire quand il n’y a pas le père qui soit là. Charlie avait beau m’apprécier plus qu’Edward je ne voulais pas qu’il lance une remarque à Bella qui pourrait forcément la déstabilisé. J’avais remarqué que nos deux pères aimeraient beaucoup qu’elle et moi sortions ensemble, moi je ne demandais pas mieux mais après cela dépendait d’elle. Je n’allais pas la forcer, j’avais tout mon temps encore je n’étais pas prêt d’abandonner. Ce que j’espérais c’est que je puisse faire évoluer notre relation avant le retour d’Edward, étant donné que sa famille était encore là j’étais sur qu’il reviendrait et j’espérais réussir à avoir Bella avant. Ce n’était pas une course je me doutais bien mais je ne voulais pas que Bella reste avec un vampire qui risquerait de la tuer à tout bout de champ, j’étais peut être dangereux dans un sens mais moins que les vampires. Et puis la preuve que je savais plus ou moins me contrôler je n’avais pas tué Bella la dernière fois que je m’étais transformé en loup devant elle sur le coup de la colère. Malgré le faite que je pouvais me mettre dans un état de colère je savais que je ferais tout pour empêcher que ma Bella ne souffre à cause de moi, j’en avais fait la promesse. J’essayais de la tenir tant bien que mal mais je savais que je serais toujours la pour elle.

Bella n’agissait peut être pas avec moi comme moi je le faisais avec elle mais ce n’était pas grave, malgré ça je l’aimais toujours. Il y a des fois je souffrais du faite que Bella ne me choisisse pas comme petit ami, je ne pouvais quand même pas m’empêcher de vouloir être auprès d’elle. C’était comme si elle était ma drogue en quelques sorte, j’avais tant besoin d’elle que rester auprès d’elle était la seule solution pour que je me sente en quelque sorte vivre, je savais bien que je n’étais pas imprégné de Bella mais je l’aimais quand même et je me fichais bien qu’il y avait une imprégnation ou pas.

En tout cas raconter mes conneries à Bella était ce que j’avais de mieux à faire pour qu’elle se sente mieux, je savais que ça lui faisait du bien alors je laissais aller ma débilité. Ca avait l’air de marcher en tout cas, elle rigolait et avait l’air d’aller plutôt mieux. Je ne savais pas des fois comment je faisais pour dire de telle bêtises mais ça sortait, peut être parce que mon père était comme ça lui aussi. J’avais hérité de son humour dans mon ADN. Heureusement parce que c’était pratique pour remonter le moral des gens et c’est ce que moi je voulais, je n’aimais pas du tout voir quelqu’un de triste alors la femme que j’aimais encore moins. Je voulais la voir sourire, la voir heureuse et qu’elle aime la vie … j’étais prêt à tout sacrifier pour réussir ces objectifs. Je repris le verre de limonade et le finis d’une traite, je reposais le verre vide sur la table et remarqua que Bella me regardait avec un léger sourire ce qui m’en arracha un aussi. Voilà ce que je voulais voir chez elle, un sourire et magnifique qui plus est. J’éclatais de rire quand elle me demanda ce que j’avais pris au petit déjeuner, je réfléchissais en me rappelant ce que j’avais pris ce matin. Emily avait fait une brioche pour mon père et moi, je l’avais donc entamé ce matin et en plus j’en avais pris la moitié.

J’ai pris de la brioche préparé par Emily. Tu crois qu’elle a mit quelque chose dedans ?

Et oui j’étais en forme, je pouvais sortir tout ce qui me passait par la tête et tant pis si je devais passer pour un idiot au moins j’aurais fait rire Bella. J’adorais la voir sourire, au moins elle n’avait plus l’air d’être une dépressive et ça embellissait son si jolie visage. Elle se remit une mèche de cheveux derrière son oreille tandis que je continuais de la regarder avec un air sérieux, je réfléchissais aux mots que je pourrais lui dire pour lui faire comprendre que pour moi elle était vraiment quelqu’un de spécial et que je l’aimais plus fort que tout. Elle se mordit la lèvre et je compris à son regard qu’elle s’inquiétait de ce que je pourrais dire, je pouvais savoir un peu ce qu’elle pensait rien qu’à voir l’expression de son visage. J’avais appris à regarder les gens et Bella je la connaissais que trop bien pour deviner un peu ce qu’il y avait dans sa petite tête d’humaine. Je lui fis un sourire rassurant quand elle espéra que ce n’était rien de grave.

Non ce n’est rien de grave, pour moi en tout cas ca ne l’est pas vraiment… après pour toi je ne sais pas du tout.

Je me mordis la lèvre inférieur et détourna le regard une seconde regardant un peu la pièce, j’hésitais maintenant à parler mais je devais me montrer direct et clair pour tout lui avouer. Je reposais mon regard sur la femme de mes pensées et pris une grande respiration, je me lançais lui prenant la main.

Bella… tu sais à quel point tu comptes pour moi et je sais aussi que tu tiens à moi. Tu es plus pour moi qu’une simple amie et... j’aimerais qu’il en soit de même pour toi. Je sais que tu viens de souffrir à cause de ce qu’il t’a fait endurer mais... je te promet que je serais là pour toi, que je veillerais sur toi. Ce n’est pas ma nature de loup qui va m’empêcher de rester près de toi. Enfin bref… je t’aime.

J'avais hésité à certains moment mais j'avais continué sur ma lancé, je la regardais attendant une réaction de sa part, accepterai elle ce que je venais de lui dire ? Ou alors allait-elle me repousser en me disant qu’elle ne pouvait pas car elle ne voulait pas que je fasse pareil que sa sangsue ? Je commençais à me poser des question.