Je ne fais pas partie de ces personnes que l'on peut appeler "Petite", étant donné que je fais - plus ou moins - un mètre quatre-vingt. J'ai toujours eu l'habitude de m'habiller de façon banale, c'est à dire: tee-shirt et jean. Enfin, mon style est banal, d'après moi, car toutes les personnes que je rencontre disent que j'ai un style qui reflète ma personnalité. Je ne vois pas en quoi de simples bouts de tissus pourrait dire qu'une personne est comme ça, et pas autrement. A part l'aspect vestimentaire, j'ai toujours eu les cheveux bruns et légèrement ondulés- je les tiens de ma mère. Ils n'ont jamais subit une moindre coloration, ce n'est pas tellement mon "trip", comme on pourrait dire. J'ai souvent reçu des compliments au sujet de mes yeux bleus ou verts, tout dépend du temps. Certains penseront, en me voyant, que j'ai toutes les filles à mes pieds - notamment grâce à mes yeux - Et ils auront raison. Mais ce n'est pas pour autant que je considère les filles comme des "jouets", même si je ne trouve pas cela désagréable d'embrasser une fille parce que l'envie y est.

Lorsque je demande à mon entourage de me décrire, psychologiquement, ils disent que je suis attachant, gentil, attentionné, soigneux. De plus, ils diront de moi que je suis passionné par ce que je fais. Certes, vos proches ne vont pas dire du mal de vous mais je sais qu'ils trouvent que j'ai un caractère dit "de cochon", et je l'assume pleinement. Pour ma part, je ne me trouve que des défauts: trop réservé, timide, trop jaloux. J'ai également la capacité de m'énerver pour un rien, et de dire ce qu'il me plaît ou pas. Parallèlement à ça, je suis plutôt créatif, c'est pour cela que j'évolue dans le domaine de la musique. Je joue mes propres compositions, que je créer pendant mes baisses de moral. Lorsque je suis en couple, ma jalousie refait surface, d'autant plus si j'aime réellement la fille avec laquelle je sors. Je suis possessif avec les gens auxquels je tiens, et je déteste plus que tout être mis de côté, car j'ai l'impression d'être in-intéressant. J'allais oublier, j'admire la perfection, et je fais tout pour l'atteindre dans mes moindres actes. Par exemple, je jouerais un morceau jusqu'à ce qu'il n'y ai plus la moindre fausse note.

J'ai immédiatement porté une attention à la confrérie des Lambda car il y a un lien qui touche chaque membre de celle-ci: l'Art. Je suis moi-même passionné par un certain art: la musique, c'est sans doute pour cette raison que j'ai choisi ce cercle. De plus, je pense pouvoir m'intégrer assez facilement au milieu de toutes ces autres personnes passionnées par l'Art

Depuis mon plus jeune âge, je n'ai vu mon père et ma mère ensemble. D'après les dires, une grosse dispute éclata peu de temps après ma naissance, ce qui mit fin à leur relation. Avant de se séparer, ma mère avait déjà donné naissance à deux soeurs. Le temps passa et elle rencontra M.Desrosiers, qui devint petit à petit son amant. Il avait déjà quatre fils ce qui fit de nous une famille nombreuse. Mais comme on dit: Famille nombreuse, famille heureuse.

Avant mon arrivée à l'école d'Harvard, je connaissais déjà un des élève: Matthew Desrosiers, Mon frère par alliance. Au delà de ce lien, Matthew et moi sommes très proches. Il est comme mon confident, il est à l'écoute de chaque personne et donne des conseils à qui le veut. Je ne pourrais passer sous silence cette fille qui a un charme fou. Je suis conscient ne pas lui avoir parler, mais ça viendra. Rien n'est impossible d'autant plus que Matthew s'est lié d'amitié - et plus si affinités - avec Haylie.

Mon histoire, voilà la partie la plus in-intéressant de ma personne. Adolescent, je ne comprenais pas que notre passé pouvait avoir de réelles conséquences sur notre présent, voire sur notre futur. C'est notre passé qui nous forge, voilà pourquoi je vais vous raconter mon histoire.
Trois Décembre Mille neuf cent quatre-vingt neuf.
Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'ai découvert un monde nouveau. J'étais entouré de personnes inconnues, qui portaient de longues blouses blanches en plus d'un masque. Dans les secondes qui suivirent, je me retrouvai dans les bras de celle que j'appellerais plus tard "Maman". Ses parfaites boucles brunes tombaient parfois sur mon visage, et un homme les repoussait d'un geste certain, afin quelles ne tombent pas sur mon frêle visage. Cet homme, c'était mon père. Celui qui nous avait abandonné, moi et ma mère, quelques mois après ma naissance. C'est en le voyant pour la première fois que je compris comment ma mère avait pu tomber sous son charme: ses yeux d'un bleu turquoise. La seule chose dont je me souviens de lui, et des moments passés avec moi, c'est que j'aimais regarder son âme à travers ses yeux. Cet esprit pourtant si pur, comment a-t-il pu nous quitter, laissant à ma mère la lourde responsabilité qu'est l'éducation. Bref, à partir de ce trois décembre, ma curiosité n'a cessé de s'agrandir. C'est grâce à ça que je ne pleurais pas souvent, cette vie me faisait découvrir tant de choses magnifiques, et j'étais sûr que je n'étais pas au bout de mes surprises.
Du haut de mes quelques mois, j'avais raisons. Je ne savais pas encore que ce monde abritait des choses horribles, comme la misère, la guerre, mais pas seulement: la perte d'un être cher, comme son père. Depuis ce jour, ma mère avait perdu toute joie de vivre, jusqu'à ce qu'elle rencontre M.Desrosiers. Moi et mes soeurs avons vu ma mère revivre, elle souriait, et tout cela nous rendait heureux. De mon côté, bien des années étaient passées, et je m'étais découvert une certaine attention envers le monde de la musique. Par conséquent, ma mère m'avait inscrit à différent cours d'instrument: de la flute, à la guitare en passant par le piano. C'est pour ce dernier que j'eus un réel coup de coeur. Depuis ce jour, je ne peux finir une journée sans avoir jouer ces notes qui embelliront ce jour. J'omets les détails les plus inutiles de ma petite personne comme l'existence de mon chien: Cookie, ou autre chose dans le même genre. Mais je ne pourrais oublier celle qui a fait naître un nouveau sentiment en moi.
J'étais en troisième lorsque cela se passa. Je marchais tranquillement jusqu'à mon collège, les vacances de Noël venait de se finir, avant d'arriver dans la cour de celui-ci, où j'allais rejoindre mon groupe d'amis comme à mon habitude. Seulement, ce jour là, lorsque je croisai cette fille aux long cheveux blonds, mon ventre se tordait dans tous les sens. C'était une sensation étrange, mais pas désagréable, il fallait l'avouer. Peu à peu, nous nous rapprochions, et dans le mois qui suivi, nous sortîmes ensemble. C'était ma vraie première petite amie.
Les années passèrent, j'avais quitté Astrid, et me voilà en terminale. Le bac à la fin de l'année ne me faisait pas vraiment stresser, puisque mes notes n'étaient pas catastrophiques comme le prouvait mon dix-sept de moyenne générale. Ma mère avait pris la décision de partir rejoindre M.Desrosiers, au Canada, ce qui me donna encore plus envie d'aller suivre les cours dans la grande école qu'est Harvard.