Je m'appelle Maxime Brian Norrington et je suis né il y a vingt-deux ans de cela à Brisbane en Australie. Oui oui, le pays des kangourous. Mon père, Edward Norrington était le directeur d'une multinationale et ma mère Andréa était une grand chirurgienne. Inutile de vous dire donc qu'à la maison les fins de mois étaient loin d'être difficiles. On peut dire en effet que je suis né dans un milieu aisé. L'argent ne fait cependant pas tout et même si mon enfance a été heureuse, j'ai tout de même un peu souffert de l'absence de mes parents trop pris par leur travail respectif pour s'occuper de moi. Ils avaient confié mon éducation à une nourrice. J'étais un enfant vif et enjoué, toujours curieux de tout et questionnant sans arrêt pour obtenir le pourquoi des choses. Bien souvent je mettais, sans le vouloir ma nourrice dans l'embarras lorsque mes questions étaient trop indiscrètes. Mais on me pardonnait toujours, après tout je n'étais qu'un enfant qui découvrait le monde. Je n'avais pas non plus mon pareil pour les bêtises, mes parents ne comptaient plus le nombre de petites voitures qui s'étaient retrouvées dans le magnétoscope familial parce que je ne savais pas où les mettre autrement.

J'intégrais la maternelle à l'âge de trois ans, comme tous les enfants, mes parents ne voulaient pas que je devienne un de ces enfants gâtés qui n'ont besoin que de lever le petit doigt pour que tout leur soit donné, ils ont voulu m'inculquer très tôt certaines valeurs comme la nécessité de travailler.... bon pas à trois ans bien sûr, mais ils m'ont mis dans une maternelle "ordinaire" alors que certains de leurs amis mettaient leurs enfants dans des écoles un peu plus "selects". A l'âge de quatre ans, je fis la connaissance de Julian Hawke, très vite nous sommes devenus inséparables, jamais l'un sans l'autre et les années qui passèrent ne changèrent pas cet état de fait. Certains ne comprenaient pas mon amitié avec Julian, ils le trouvait froid et distant. Ils ne savaient pas voir au-delà et puis honnêtement, je me fichais complètement de ce que pouvaient penser ces gens, Julian était mon ami, point. Depuis l'âge de douze ans, j'étais passionné par la lecture, bon évidemment je ne lisais pas encore des livres trop "compliqués", mais je savais déjà que ce que je ferais plus tard serait en rapport avec la litérrature.

Tout aurait pu continuer pour moi en Australie sauf qu'à l'âge de quatorze ans, mes parents vinrent me trouver pour me dire que nous devions déménager à Cambridge dans le Massachusetts. J'étais anéanti parce qu'alors je devais quitter mon meilleur ami. Ce fut l'un des moments le plus difficile de ma vie. Le voyage jusqu'à ma nouvelle ville fut extrêmement silencieux, j'en voulais à mes parents de m'arracher de l'Australie sans aucune raison particulière, c'est vrai, mon père m'avait juste dit qu'ils avaient envie de changer d'air... tu parles d'une excuse. A mon arrivée à Cambridge mes parents firent mon inscription dans un des collèges de la ville, c'est là que je rencontrais Evan Layton. Il n'était pas de mon milieu mais cela ne nous empêcha pas de devenir rapidement bons amis. Le soir dans les lettres que j'envoyais à Julian, bah oui vous ne croyez quand même pas que je le laissais sans nouvelles de moi, si ? Enfin bref, dans les lettres que je lui envoyais donc, je lui parlais d'Evan, j'étais heureux d'avoir trouvé quelqu'un avec qui je m'entendais si bien, il est aussi devenu mon meilleur ami.

Deux ans plus tard, l'année de mes seize ans, je réalisais que j'aimais beaucoup passer du temps avec Evan, que ce que je ressentais pour lui n'était pas comparable à ce que je ressentais pour Julian, en un mot comme en cent, j'étais tout simplement amoureux d'Evan. Ma surprise fut grande quand je découvrais qu'Evan était aussi amoureux de moi. Nous avons fini par coucher ensemble, il fallait que je me rende à l'évidence, j'étais homosexuel... non, non cela ne se pouvait, je n'avais pas le droit de l'être, ce n'était pas possible, ce n'était qu'une phase, oui ce ne pouvait être que cela....Je n'osais imaginer la réaction de mon père s'il l'apprenait, sans compter que je m'étais taillé une réputation de macho, d'homme à femmes, cette réputation était la fierté de mon père, je ne pouvais pas le décevoir en lui disant que j'étais gay, je n'avais pas le droit.

J'en ai discuté avec Evan et il se montra compréhensif, nous sommes restés bons amis, j'étais heureux parce que je n'aurais pas voulu que cela brise notre amitié qui m'était si précieuse. L'année de mes dix-sept ans, Julian arriva à Cambridge, l'année suivante je lui présentais Evan et notre trio devint rapidement connu, le "trio infernal". Deux ans plus tard, alors que Evan devait partir pour l'Espagne, je décidais moi d'aller à Paris, prétextant que c'était pour mes études. La vérité c'était qu'Evan prenait de plus en plus de place dans ma tête et dans mon coeur et que j'avais peur de mes sentiments pour lui, j'espérais qu'en m'éloignant, j'étoufferais dans l'oeuf cet amour naissant. Je n'avais dit à personne la véritable raison de mon départ, pas même à Julian et Evan, pour le dernier vous comprenez aisément pourquoi.

Pendant mon séjour Parisien, Evan est venu me rendre visite et là... et bien j'ai à nouveau craqué, on a couché ensemble. Bon sang, je l'aimais encore j'étais dans la panade, deux choix s'offraient à moi, ou bien je continuais ma vie de mensonges et je finirais certainement par épouser une femme que je n'aimerais jamais simplement pour faire plaisir à mes parents ou alors leur dire toute la vérité et risquer d'être déshérité ou une autre joyeuseté de ce genre. Je n'eus pas à réfléchir longtemps, à peine Evant était-il reparti en Espagne que mon père m'informa par téléphone qu'il avait organisé une rencontre entre la fille d'un de ses meilleurs amis et moi, il avait dans l'optique de nous marier, comme cela se faisait dans les familles importantes il y a quelques années déjà, moi j'ai rajouté quelques siècles, mais bon. Je ne pouvais pas laisser ça se faire. J'ai donc pris mon courage à deux mains et je leur ai tout avoué. Ensuite, j'ai pleuré pendant trois nuits le fait que mon père m'ait dit qu'il ne voulait plus me revoir, qu'il me coupait les vivres et qu'il me laissait juste l'autorisation de garder son nom de famille, il a même ajouté que je pouvais faire une croix sur mon héritage, que comme j'avais décidé de ne pas être "normal", ce sont ses propres termes, je devais me débrouiller tout seul. Avec cette annonce, j'avais tout perdu.

Me voici de retour deux ans plus tard à Cambridge où j'ai réussi à intégrer l'Université de Harvard, c'est l'une de mes fiertés. Je suis le cursus Littérature Anglaise, bien sûr j'ai réussi à obtenir une bourse mais elle ne couvre pas tous mes frais et pour subvenir à mes besoins, je fais le service dans un snack en ville. Ce n'est pas facile, je travaille très dur, mais cela en vaut la peine, de toute façon, il faut bien que je me débrouille tout seul. Il n'y a qu'une chose que je souhaite maintenant, c'est revoir Evan et tout lui dire, qui sait peut-être que quelque chose est encore possible entre nous. Sinon et bien... je préfère ne pas y penser pour le moment..

Karine parlez nous de vous brièvement: 31 ans ;j'adore les RPG, la lecture et le ciné ; je serais présente tous les jours sauf exception mais si tel était le cas je vous avertirais ; votre niveau rp :tout dépend de mon inspiration, ça va de trente à soixante ou vingt ^^; Mitch Hewer ; Validé par Aly .