Ok by Anthony

Si tu savais ce que je vis,
Tout les jours, toutes les nuits.


On aurait pu croire, que Rosy aimait bien dire des choses gentilles, pour que les gens se sentent privilégier, mais, c'était totalement faux. Rosy ne disait que ce qu'elle pensait. Elle aimait la vérité, la sincérité, et ne voyait pas pourquoi s'encombrer de mensonge. Elle en avait marre que les gens lui disent ce qu'elle devait faire, ou ce qu'elle pensait sûrement. Tout le monde savait mieux qu'elle, ce qu'elle pensait, ce qu'elle voulait, et si elle aimait quelqu'un. Personne venait lui demander, après tout, à quoi bon, vu qu'elle s'offrait déjà à n'importe qui, suffisait de mettre l'adresse du destinataire sur le carton. C'est ça, elle était une espèce de colis. Sympa la vie, nan? En tout cas, ça faisait bien longtemps qu'elle n'était plus naïve. Les hommes n'avaient jamais voulu autre chose, que de juste coucher avec elle. Et il faut dire, qu'au début elle ne cherchait pas plus loin. A l'heure où les filles convenables rêvaient encore de princes charmant, et de sérénades, elle s'enivrait déjà dans des fêtes, acceptant n'importe quoi de n'importe qui. Rosy était une prostitué, la seule différence? Elle ne gagnait pas d'argent en échange.
Et si Asato était heureuse que Rosy soit encore célibataire, ce n'était pas le goût de Rosy. Et puis maintenant qu'elle était malade, qui allait vouloir la supporter? Tiago était adorable, malgré ses élans cacher, il était le seul à savoir, que le cerveau de Rosy avait des ratés, il savait même la raison pour laquelle elle était amochée dans la tête. C'était le seul à qui elle avait tout dit. Il fallait dire, que les autres ne cherchaient pas vraiment à savoir, et tant mieux. Maintenant qu'Asato était là, c'était suffisant. Elle savait qu'elle pouvait compter sur sa petite asiat' préféré, même si Rosy l'avait lâchée comme ça du jours au lendemain quasiment. C'était moche ce qu'elle avait fait. Mais cette nouvelle chance, et nouvelle vie, elle avait encore réussit à la bousiller toute seule comme une grande. Elle eut un rire jaune en entendant la réponse d'Asato, et se sentit obligé de lui dire

-Un tas de monde? Tu parles de ceux qui ne me connaissent pas, ou qui n'ont pas entendu parler de moi. Pour le reste du monde, c'est esquivage, ou alors ils savent très bien ce qu'ils veulent. Laisses tomber, je ne crois plus en ces conneries. S'attacher à quelqu'un, et surtout à un garçon, c'est une connerie. Cela ne m'arriveras plus jamais! Et je ne suis pas belle, je suis juste "bonne". En tout cas, je suis vraiment heureuse que tu sois ici, avec moi. Je me sens tellement moins seule. Je suis désolée d'être partie de Chicago comme ça. J'aurais dût insister pour que tu viennes, ou juste fermer ma bouche et rester.

Évidement, Rosy étant blonde, elle ne comprit pas l'allusion d'Asato. Tout ce qu'elle voyait, c'était le vide autour d'elle, et le fait que la seule personne qui était là pour elle, c'était Asato, et ce après autant de temps. Cela faisait beaucoup trop de temps, et pourtant, c'était comme si c'était hier qu'elle était partie. Asato n'avait vraiment pas changé, et c'était ça qu'elle aimait le plus. Se retrouver comme il y a un an, sans que personne ne la fasse chier. Rosy ne bougea pas d'un poil, de son emplacement sur le bras d'Asato. Non non, elle était trop bien à cet endroit, pourquoi en changer? Elle avait l'assurance de ne pas rêver, que sa petite asiatique préféré était vraiment là, en chair et en os. Peut être un peu plus en os qu'en chair, mais elle était là. Mais Rosy était un peu préoccupée par ses propres questions. Alors bien sûr qu'elle entendis ce qu'Asato lui disait, et elle ne tarda pas à répondre, pourtant, elle ne pu pas empêcher des questions franchis ses lèvres.

-Le plus beau coin ? A vrai dire j'en sais rien. Il y en a des sympa, mais là de suite, ça ne me vient pas vraiment. On verra bien si je m'en souviens. Oui oui, j'habite avec Mary, et Dante. Mais si tu veux, tu peux venir squatter à la maison, après tout, il y a bien assez de place pour ça.... oh et .... Tu sais, si t'as un problème à propos d'argent, ou de cours, ou même que tu te perds ici, je serais ravie de t'aider. Je ferais n'importe quoi pour que tu restes ici le plus longtemps possible. Je ne veux vraiment pas que tu repartes.

Rosy lui fit un doux sourire. Elle était sérieuse. Elle n'avait pas osée parler du Business d'Asato a Chicago, parce qu'elle espérait vraiment que tout ça soit finit. Elle ne voulait pas retrouver son cadavre, à cause d'une guerre des gangs, ou d'un client un peu trop nerveux. Non, elle voulait Asato en vie, en entier, et de préférence sans égratignure, bien évidement. Oui Rosy était exigeante, mais c'était comme ça, quand ça touchait ses proches. Elle espérait un peu, que Asato accepte de venir chez elle, mais, elle se doutait que la réponse serait négative. Asato et Mary ne pouvaient pas se supporter. C'était un peu triste à voir. Mais elle comprenait bien les raisons des une et celle des autre. C'était tuant d'apprécier des gens qui ne s'appréciaient pas.