"Let me live my life freely: I'm a lonly creature of the night."
CARACTÈRE « il vaut mieux être moins et être ce qu'on est »
Il ne faut pas se leurrer: Julian fait bel et bien partie des rebelles de Cambridge et cela se devine au premier regard que vous lui jetez. Visage sérieux, sourcils légèrement froncés, regard de glace, tous les yeux se détournent à son passage, qu'il soit dans la rue ou dans les couloirs de l'université. Cette réputation de "bad boy" ne s'est pas forgée toute seule: Julian en est le seul responsable et fier de l'être! Il aime qu'on le craigne et qu'on le respecte mais jamais il n'ira agresser quelqu'un si on ne lui a rien fait. Son aura dégage peut-être une certaine autorité et froideur qui en poussent plus d'un à l'éviter mais Julian est un jeune homme très attachant au bout du compte. Quand il ouvre la bouche pour vous adresser la parole pour la première fois, vous grimacez et êtes à la limite de prendre vos jambes à votre cou, certain qu'il va vous arroser de pics. Vous seriez bien idiots d'agir ainsi. Si notre bel Australien prend la peine de vous parler c'est que vous en valez la peine et jamais il ne vous blessera avec une quelconque parole déplacée. Vous serez surpris de constater qu'il est loin d'être le "méchant garçon" qu'il donne l'impression d'être. Il n'en fait certes qu'à sa tête et ne se gêne pas d'envoyer sur les roses quiconque l'énerve ou veut l'obliger à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire. On ne donne pas d'ordre à Julian, c'est lui qui en donne. Il a toujours été un leader et il en sera toujours ainsi. Toutefois, il reste respectueux et essaie toujours de blesser le moins possible même si la brusquerie et la froideur de ses mots laissent penser le contraire.
Doué de nature, Julian pense être né avec la science infuse. Ou presque. Il excelle dans tout ce qu'il entreprend et son entourage en est bien souvent frustré. Alors que d'autres doivent réviser des heures, lui se contente de relire une fois son cours et tout est gravé à jamais dans sa mémoire. Il a de la chance d'avoir cette mémoire visuelle très accrue mais il n'en reste pas moins un étudiant borné: même si ses notes sont excellentes il ne se contente pas de faire le minimum. Il veut impressionner ses professeurs et il a toujours une longueur d'avance. Calculateur, il s'adapte à chaque situation et fait en sorte d'être dans les petits papiers des enseignants. Il s'est fait beaucoup d'ennemis à cause de ses agissements mais Julian a bien appris une chose importante au cours de son existence: les véritables amis sont rares alors un ennemi de plus ou de moins… Sa vie ne va pas en pâtir pour autant! Notre homme est bien vicieux, non? Vous avez intérêt à ne pas l'oublier si un jour vous êtes en froid avec lui! Il n'est pas un tendre et a la vengeance facile.
Si je continue sur cette lancée, Julian ne va se faire que des ennemis… Une fois tous ces obstacles surmontés et que vous êtes enfin arrivé à avoir la confiance de notre homme, vous découvrirez une nouvelle facette de sa personnalité. Lorsqu'il décide d'accorder son amitié, il ne le fait pas à moitié. Au moindre problème, il accourra pour vous écouter et vous soutenir au mieux. Vous pouvez l'appeler au milieu de la nuit, il viendra, même s'il a fait la fête jusqu'à pas d'heure. Il sera prêt à déplacer monts et montagnes et à vous aider du mieux qu'il le peut. Vous remarquerez également qu'il est difficile de s'en faire un ami mais qu'il est tout aussi difficile de s'en défaire une fois une relation établie. Vous n'arriverez pas à vous débarrasser de cet être attachant et doux de sitôt, même si vous avez la haine envers lui pour une raison X ou Y. De plus, il a toujours le mot pour faire rire et pour tourner les situations les plus délicates au ridicule pour détendre l'atmosphère. Vous ne trouverez pas un ami meilleur que Julian et ne vous fiez surtout pas aux apparences!
PHYSIQUE « il fut un temps où le physique ne comptait pas »
L'apprence physique compte énormément pour Julian. Elevé dans au sein d'une riche famille d'Australie, ses parents lui ont toujours appris qu'être bien habillé était un signe de respect envers son entourage. Depuis sa plus tendre enfance il porte donc des vêtements provenant des plus grands couturiers d'Europe et d'Amérique. Jamais vous ne le verrez vêtu autrement qu'avec un costume et rares sont les fois où il porte une cravate. Après dix minutes, il se met littéralement à suffoquer alors autant ne pas se ridiculiser et se sentir à l'aise. Bien entendu, ses chaussures sont toujours assorties à ses vêtements ainsi que son manteau ou sa veste. Julian prend également la peine de se coiffer avec soin, détestant quand ses cheveux partent dans tous les sens. Combien de fois l'a-t-on traité de gay à cause de son style vestimentaire et de sa "coquetterie"? Il en a perdu le compte et s'en fiche complètement. Il sait pertinemment que les femmes sont toutes attirées par les hommes aussi classes que lui et il se plaît à être contempler. Il s'abreuve même du regard des autres, qu'il soit hargneux, méchant, adorateur ou simplement normal.
L'océan qui se déchaîne au fond de ses yeux ne fait qu'accentuer sa beauté. Tout le mystère que Julian renferme est emprisonné dans ses prunelles et, contrairement à ce qu'on dit, ses yeux ne sont pas le reflet de son âme. Il faut être très proche de lui pour savoir réellement qui il est et quelles sont ses pensées et croyez-moi, il n'existe qu'une ou deux personnes sur Terre capables de lire en lui. Son teint un peu pâle ne laisse pas deviner qu'il vient d'un pays austral et il préfère que les choses restent ainsi. Sinon, il est assez grand et relativement mince sans toutefois être maigre. Ses spécialités étant les études et les fêtes, il ne faut quand même pas exiger qu'un corps d'athlète se sculpte du jour au lendemain!
Puisqu'il est rare que notre homme s'affiche en caleçon de bain (et oui, contrairement à la rumeur, il est assez pudique!) sachez qu'un tatouage orne le bas de son dos et un autre le haut de son bras gauche. Ils représentent tous deux des symboles runiques signifiant force (sur son bras) et courage (sur son dos). Il se les est fait tatouer lors de ses dix-neuf ans, période assez sombre de sa vie. Ces ornements sont assez incompatibles avec ce qu'il est en général et personne ne comprendrait ce qui lui est passé par la tête à cette époque alors il préfère ne pas exhiber son corps pour ne pas susciter de questions.
HISTOIRE « on a tous quelque chose à raconter qui intéresse les autres »
"Savez-vous pourquoi mon collègue vous a envoyé chez moi?"
"Je n'en ai pas la moindre idée. Je sais juste que cette situation ne me plaît guère. Je déteste parler de moi-même et de mes sentiments alors n'attendez rien de ma part."
"Pourtant, il va bien falloir faire un effort sans quoi votre calvaire durera encore longtemps."
"Vous savez, quelques mois de plus ou de moins, cela ne fait aucune différence pour moi."
"Cessez de dire des idioties! Il va bien falloir vous ouvrir à quelqu'un. Vous n'êtes pas un robot dénué de sentiments."
"Vous me connaissez très mal dans ce cas. Ah, mais c'est vrai: je refuse de parler de moi alors comment voulez-vous savoir quelle personne je suis dans la vie de tous les jours?"
Un soupir d'exaspération retentit dans la pièce décorée très sobrement. Julian jeta un regard dédaigneux à l'homme assis en face de lui. Cela faisait plusieurs semaines qu'il insistait pour que Julian se confie mais la simple idée de faire son autobiographie par oral le répugnait. Son enfance, il l'a reniée tout comme ses premières dix-huit années de vie.
"Julian…"
"A demain, M. Monroe."
Le jeune homme se leva, ajusta sa cravate tout en se retenant de l'enlever, et quitta la pièce sans un regard derrière lui. La seule personne qui aurait été capable d'entendre sa confession était Pearl, sa meilleure amie. Toutefois, elle le respectait trop pour s'insinuer pareillement dans sa vie privée. Ils se sont souvent confiés des secrets inavoués mais ces instants restaient rares car Julian se sent tellement bien à ses côtés qu'il n'a plus besoin de penser au passé. Mais ce type, ce Monroe, il le détestait! Il refusait catégoriquement de lui dire quoi que ce soit et il pourrait attendre encore longtemps avant qu'il cède.
Deux jours plus tard:
"Dr. Monroe? Julian Hawke est ici."
"Très bien, faites-le entrer."
Levant la tête de son calepin, le psychologue ouvrit la bouche pour accueillir son patient mais ce qu'il vit lui cloua le bec. Il se leva d'un bond, renversant une pile de dossiers en se cognant le genou contre son bureau.
"Julian! Mais qu'est-ce qui s'est passé?"
Un rire tout à fait stupide échappa à notre illustre étudiant. Il tituba encore un pas ou deux avant que le psychologue ne le soutienne. Un océan déchaîné scruta l'homme alors qu'un sourire rêveur apparaissait sur ses lèvres.
"Vous croyez quoi, Doc? J'ai fait la fête toute la nuit, jusqu'à mon rendez-vous!"
"Vous ne devriez pas boire de l'alcool et veiller aussi tard… Votre condition…"
"Relaxe Max! Tout baigne, je vous assure! J'ai juste pris la cuite du siècle et je peux vous assurer que je me suis jamais autant bien amusé!"
Monroe allongea son patient sur le divan en cuir et il alla chercher une chaise qu'il déposa près de la tête du sofa. Le dossier de Julian en main, il sauta sur l'occasion pour le questionner même si au fond de lui il savait que ce n'était pas fair-play de profiter de la situation pour avoir ce qu'il voulait depuis des semaines.
"Qu'aviez-vous à fêter?"
"Ben… Mes premiers véritables sentiments amoureux! Vous avez déjà aimé quelqu'un, Doc?"
"Nous ne sommes pas ici pour parler de moi, Julian. Et cette personne sait ce que vous ressentez à son égard?"
"Vous z'êtes malade ou quoi?"
Le jeune australien était maintenant à moitié assis, l'indignation incrustée sur son visage un peu rouge. Finalement, il se laissa retomber en arrière.
"Elle était triste et puis on a parlé une bonne partie de la nuit. Vous devinez ce qui s'est passé ensuite."
Il gloussa et continua.
"Et puis ça s'est reproduit plusieurs fois. Normalement, je m'envoie pas en l'air deux fois avec la même personne mais cette fille est ma meilleure amie…"
"Vous êtes en train de me dire que vous avez couché avec votre meilleure amie et que vous êtes tombé amoureux d'elle?"
"Mais vous écoutez quand je parle!? Je serais prêt à tuer pour elle! Et ce salop qui l'a laissée tomber… Je vais lui foutre mon poing dans sa…"
"J'ai compris, calmez-vous. Et vous vous êtes donc saoulé parce que vous vous êtes rendu compte que vous l'aimez?"
"Ben ouais… Et puis non, c'est pas la seule raison. Je sais qu'elle est chamboulée et tout et je sais aussi que j'ai peu de chance qu'elle soit amoureuse de moi. Je me suis alors senti envahi de… De…"
"De quoi, Julian? Vous avez été envahi de quoi?"
"Laissez tomber…"
"Répondez-moi."
Un regard bleu et perturbé se posa sur l'homme.
"De tristesse. Content? Je ressentais beaucoup de choses et j'ai voulu les repousser. Alors je me suis saoulé au whisky. C'était du pur malt provenant d'Ecosse. Je me saoule pas avec de la piquette, moi!"
Le docteur Monroe garda un peu trop longtemps le silence et quand il voulut poser une nouvelle question au jeune homme il entendit un ronflement. Surpris, il leva les yeux de son bloc-notes et remarqua que son patient dormait profondément. Il appela donc trois infirmiers qui emmenèrent Julian en désintoxication. Il devait avoir presque deux pour mille d'alcool dans le sang et tout le monde était surpris qu'il ait tenu un discours aussi plausible au docteur Monroe.
C'était une grande victoire pour notre psychologue et les paroles échangées avec son patient étaient comme un précieux trésor à ses yeux. Quelque chose s'est enfin débloqué en Julian et il était certain qu'il reviendrait le voir avec moins de réticence.
Trois jours plus tard:
"Parlez-moi de vous. Vous êtes libre de me raconter ce que vous voulez."
Julian lança à Monroe un regard colérique et à la fois gêné. Il se rappelait clairement les évènements d'il y a trois jours et il n'en était pas fier. Pourtant, d'une certaine manière, il s'était senti bien mieux après ces petites confidences. Un soupir de résignation lui échappa.
"Très bien, vous avez gagné. Mais je vous interdis de vendre ma biographie une fois que j'aurai terminé."
A sa grande surprise, l'homme assis en face de lui éclata de rire.
"C'est promis. Je vous écoute."
Julian prit une grande inspiration et il se replongea loin dans le passé.
"Mes parents habitaient à Brisbane, en Australie, quand ils se sont rencontrés. Ma mère faisait des études pour devenir pédopsychiatre et mon père étudiait le management. Ils se sont rencontrés à la fac et ils sont tombés amoureux. Je vous épargnerait donc les détails puisque je suis présent."
Il déglutit difficilement et poursuivit.
"Je suis fils unique car mes parents se sont vite rendus compte qu'élever un enfant était assez difficile comme ça, surtout qu'ils ne voulaient pas cesser de travailler pour s'occuper de mon éducation. Dès que je fus en âge d'aller à l'école, ils m'envoyèrent dans un pensionnat mixte et j'y restais toute la semaine. Quand je rentrais chez moi le weekend, je ne voyais que ma nounou. En semaine, elle me manquait beaucoup car c'est elle qui m'a élevé. Je la considère comme ma mère et non Mme Hawke. D'ailleurs, je n'ai jamais osé appeler mes parents "maman" et "papa". Rien qu'en les voyant, vous avez envie de baisser les yeux et de fuir."
Le dégoût qui s'inscrivit sur le visage de Julian étonna Monroe. Il n'osa pas interrompre la méditation du jeune homme et il lui laissa quelques minutes pour se reprendre.
"J'étais doué à l'école et c'est Rachel, ma nounou, qui, avec l'accord de mes parents, décida de m'envoyer dans une école pour jeunes surdoués. Je fréquentai cette école jusqu'au lycée et ensuite, je fus transféré dans un autre établissement pour les jeunes de ma condition. J'avais pas mal d'amis ou plutôt de connaissances. J'inspirais la peur de mes camarades avec mon air sérieux et méchant. Pourtant, je suis loin d'être celui que les gens pensent que je suis. C'est vrai que j'aime qu'on me craigne et qu'on s'écarte sur mon passage mais en réalité, je ne suis pas méchant du tout. Ma foi, on ne peut pas renier les gènes qu'on a reçus."
Il soupira et le docteur Monroe se contenta de sourire légèrement pour approuver la réplique de son patient.
"Je terminai le lycée premier de ma promotion et je m'inscrivis à l'université pour étudier l'économie, le business international et le management. Je déteste peut-être mon père mais je suis passionné par les mêmes domaines que lui. Lui, il est fier d'avoir un fils comme moi et il se vante presque que c'est grâce à lui que je suis autant doué. Sauf qu'il n'a jamais rien fait pour ça. J'ai trouvé ma voie tout seul et ce n'est pas de ma faute si c'est la même que celle de M. Hawke."
"Vous avez étudié combien de temps à l'université de Brisbane?"
"Trois mois."
"Pourquoi avez-vous emménagé à Boston?"
Julian resta silencieux quelques secondes.
"Pour me faire soigner."
"Qu'aviez-vous comme maladie?"
"Une LMC, une leucémie myéloïde chronique."
"Pourquoi ne pouviez-vous pas vous faire soigner en Australie?"
"Mes parents auraient tout de suite été au courant et je ne voulais en aucun cas qu'ils se mêlent de mes affaires."
"Ils auraient pu vous aider à vous en sortir. Ils vous auraient certainement soutenu."
"Vous parlez! Soit ils m'auraient ignoré pour ne pas avoir la honte soit ils auraient eu pitié. Dans les deux cas, je ne voulais pas d'eux. De plus, un nouveau traitement avait vu le jour aux Etats-Unis alors j'ai prétendu vouloir étudier à Cambridge et mes parents ont approuvé mon choix avant que je parte. Seule Rachel est au courant."
"Vous avez fait quoi durant votre traitement et votre convalescence?"
"J'étais en cours."
Le psychologue était au courant du parcours médical de son patient mais il fut quand même surpris du ton qu'il utilisa et de la manière dont il lui annonça cela.
"Et… Vous vous sentiez bien?"
"Au début, tout allait bien et puis après quelques jours de traitement, j'ai cru que j'allais m'écrouler au milieu d'un cours d'économie. J'ai donc fait mine d'être ennuyé par ce que le professeur disait et j'ai quitté l'auditoire. Ensuite, je suis resté chez moi quelques jours puis je suis retourné en cours."
"Et vous n'avez eu aucun problème pour passer vos examens malgré vos cours manqués?"
"Vous oubliez que je suis surdoué et que j'ai une panoplie de livres chez moi. Je suis capable d'étudier par moi-même. il m'a juste fallu consulter le programme des cours et j'ai étudié en conséquence."
"Et votre meilleure amie dans tout cela?"
"Elle n'a jamais rien su. Je l'ai rencontré quand j'étais malade et je pense qu'elle a toujours pensé que j'étais en excellente santé. A cette époque, je sortais faire la fête et je l'ai même un peu dévergondée. Elle en avait sacrément besoin, croyez-moi! Alors quand elle était occupée à faire la fête avec ses amis, je pouvais m'occuper de moi-même et de ma maladie."
"Pourtant, elle aurait pu…"
"Me soutenir? M'aider? Oui, je sais. Mais je ne veux pas d'aide. Je n'ai pas encore atteint ma limite alors inutile d'ameuter tout le monde."
"Vous avez une drôle de manière de penser."
Un sourire amusé, le premier que le docteur voyait, se dessina sur les lèvres du jeune homme.
"Je sais. Au fond de moi, je suis un loup solitaire. J'ai juste besoin de savoir que ma meilleure amie va bien et cela me suffit amplement."
"Allez-vous lui dire pour votre rechute?"
"Non, elle n'a pas besoin de savoir quoi que ce soit. Elle est déjà assez perturbée ces derniers temps alors inutile de l'inquiéter encore plus. Et puis si j'ai survécu à une première attaque, je peux encore faire face à la maladie tout seul."
"Ne surestimez pas vos forces. Et si vous l'aimez comme vous l'avez prétendu la dernière fois, vous devez le lui dire."
"Ne me parlez pas de mes sentiments! Elle n'en saura rien tant que je ne l'aurai pas décidé!"
"Julian, savez-vous pourquoi votre médecin vous a demandé de me consulter?"
"Je n'en ai pas la moindre idée. Je trouve toujours que c'est une perte de temps."
"Chaque patient gère sa maladie à sa façon. Certains sont dans le déni, d'autres acceptent leur sort sans broncher, d'autres encore dépriment et certains refusent tout traitement, trop en colère pour accepter le fait d'être malade. Savez-vous dans quelle catégorie vous vous situez?"
"Ceux qui acceptent leur sort sans broncher."
"Non, vous êtes dans le déni le plus total."
"Vous me chantez quoi, là? Ca y'est, je vois: vous êtes certain d'être entré dans ma tête et de m'avoir cerné mais vous êtes loin du compte, croyez-moi."
"Votre refus de ne parler à personne de votre maladie et d'aller en cours quitte à vous écrouler au milieu de l'auditoire sont autant de preuves démontrant que vous niez être malade. Vous voulez à tout prix que votre vie soit aussi normale que possible et vous refusez même l'aide de la personne que vous aimez le plus au monde. Réfléchissez bien à ce que je viens de vous dire, Julian, car cela pourrait bien vous sauver la vie."
"Mais de quoi parlez-vous? Je savais que je n'aurais pas dû céder!"
Julian se leva et quitta le cabinet à grandes enjambées, trop furieux pour rester une seule seconde de plus assis sur ce canapé. Au fond de lui, il savait que Monroe avait raison mais il refusait encore de l'admettre. Il se trouve à un carrefour décisif de sa vie et il ne sait pas encore quelle direction choisir. Bientôt, il va falloir qu'il se décide et vite car son existence pourrait bien en dépendre.
Sam, 21 ans personnalité sur avatar; Cesar Casier pourquoi avoir pris cette personnalité; Il s'agit d'un scénario d'un membre et l'avatar choisi par le membre m'a tout de suite plu alors pourquoi le changer? pv, scénario, inventé; Scénario de Pearl L. Sanchez fréquence de connexion; 4-5/7
code du règlement;
Spoiler:
Ok pour Anthony
niveau de rp;
Spoiler:
Aurianne était certaine que les amis de Mark n'avaient pas pensé à mal lorsqu'ils avaient précipitamment quitté l'auditoire. On était vendredi soir et tout le monde aspirait à la liberté, spécialement après avoir travaillé jusqu'à dix huit heures. Ils avaient certainement oublié que leur ami arrivait pour les attendre. Cependant, il fallait quand même avouer que leur professeur était un peu coupable: il les avait libérés cinq minutes plus tôt. Mais s''ils étaient sortis à l'heure, elle n'aurait pas eu l'occasion de revoir Mark: les étudiants auraient quand même quitté les lieux à toute vitesse et Mark aurait suivi ses amis alors qu'elle serait encore en train de ranger ses affaires. Même si ça peut paraître méchant et égoïste, Aurianne était bien contente de cette situation, même si son intention première avait été de renseigner le jeune homme et non le mettre en colère contre ses amis. Il garda un visage impassible si bien que la demoiselle ne se douta pas un seul instant de son agacement.
Quelques personnes passèrent près d'eux en discutant joyeusement mais elle les entendit à peine. Mark et elle étaient emprisonnés dans leur monde et il allait être très difficile de les en sortir. Malheureusement, elle ne savait pas trop comment alimenter la conversation et les tas de questions essentielles qui défilaient dans son esprit étaient encore exclues. Il fallut donc qu'elle trouve un sujet ordinaire à savoir les études. Toutefois, elle ne voulait pas s'attarder sur le sujet car le weekend n'est pas fait pour parler de ce que l'on fait tous les jours de la semaine. D'ailleurs, Mark sembla penser la même chose et, dès qu'il eut répondu à sa question, il lui proposa d'aller boire un café. Cette demande allait bien au-delà des espérances de la demoiselle! Bon, il ne lui avait pas proposé un rencard dans un restaurant chic de Princeton mais cela lui faisait tout autant plaisir. Il aurait simplement pu lui proposer de s'asseoir sur les escaliers et de parler qu'Aurianne aurait été heureuse.
"J'ai toute la soirée devant moi et ça me ferait plaisir de t'accompagner."
Un peu plus et son classeur lui échappait à nouveau. Ah! les émotions fortes! Elle le cala sous son bras en prenant garde à ne pas perdre de feuilles. A présent, son estomac était noué comme si un examen oral l'attendait d'une minute à l'autre. Elle allait passer du temps, en face d'un café, avec "le garçon assis sur le parvis de l'église" qu'elle avait tant espéré revoir! Elle en aurait sauté et hurlé de joie et d'ailleurs, son visage exprimait tout le plaisir qu'elle avait à se rendre à la cafétéria avec la personne qu'elle avait cru ne jamais revoir. Alors qu'ils marchaient tranquillement, la jeune femme tentait de se calmer et de faire disparaître le sourire béat qui illuminait son visage. Elle craignait encore que Mark ne l'ait pas reconnue et la prenne pour un drôle d'oiseau- ce qu'elle était- et la fuie.
"Tu sais, je suis étonnée qu'on ne se soit jamais croisé alors que tu as des amis qui sont en littérature et que nous avons nos cours dans le même bâtiment. On peut dire que c'est une belle coïncidence qu'on se soit rencontré d'une manière aussi improbable!"
Elle faillit utiliser le terme "revu" au lieu de "rencontré" et elle sentit son coeur manquer plusieurs battements. Une fois arrivés dans la cafétéria pratiquement déserte, ils choisirent leur boisson- un chocolat chaud pour Aurianne sinon elle allait passer une nuit blanche- avant de prendre place dans un coin reculé de la salle.
"Sinon, qu'est-ce qui te passionne dans la vie? A part l'écriture."
Elle lui adressa un beau sourire avant de prendre une gorgée de son breuvage chaud, faisant attention à ne pas s'ébouillanter.
Dernière édition par Julian Hawke le Sam 22 Jan - 14:59, édité 8 fois
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 15:49
T'façon Cesar il est canon donc c'est normal qu'il plaise (a). Bienvenue ! Et encore merci ♥
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 15:55
T'as tout à fait raison . Comment ne pas succomber au charme de Cesar???
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 16:02
Bienvenue :)
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 16:15
Julian Hawke a écrit:
T'as tout à fait raison . Comment ne pas succomber au charme de Cesar???
Pas possible
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 16:45
césar
bienvenue
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 16:46
Bienvenue :)
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 16:57
Bienvenu parmi nous. Je viens de valider ton code. Bonne chance pour le reste de ta fiche
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 16:59
Bienvenue ♥
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 17:54
Quel accueil !!! Merci tout le monde!
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 18:07
Cesar. *-* bienvenue.
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 18:41
OOOOOOH! JENSEN !!!
Bon sang, vous arrêtez d'avoir des ava aussi canons? xD!
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 19:03
Owaaaaai Bienvenue parmis nous !
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 19:52
Ola !
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 20:05
Ola les filles! Merci pour l'accueil, ça fait trop plaisir !
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Ven 21 Jan - 20:12
. César . bienvenue parmi nous et bonne chance pour la suite de ta fiche.
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 8:58
Bienvenue parmi nous bonne continuation pour ta fiche
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 9:16
Bienvenue parmi nous . Très bon choix d'avatar
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 10:50
Bienvenue (:
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 10:51
Bienvenue sur 02141 Cambridge !
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 11:45
Merci tout le monde !
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 14:01
César *o*
Bienvenueeeeeeeeeeeeeeee ♥
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 14:55
Merci Réliyan !
J'ai terminé ma fiche !
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 15:07
Bienvenue
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Sujet: Re: Julian Hawke | Done! Sam 22 Jan - 17:21
C'est parfait, juste parfait j'adore l'histoire ♥ T'es validé mon Julian, il ne te reste plus qu'à recenser ton avatar :) Si jamais tu penses avoir besoin d'un parrainage pour t'aider à t'intégrer on a une catégorie prévue rien que pour ça (:
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Sujet: Julian Hawke | Done! 
personnalité sur avatar; Cesar Casier
. Comment ne pas succomber au charme de Cesar???
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