Le 18 janvier 2009

Bonjour vous êtes sur mon journal intime enfin si je peux appeler ça comme ça, peux être juste un recueil de ma mémoire, laissé un souvenir de ma vie vraiment sans prétention je ne sais pas de quoi elle sera faite et qui prétend savoir qu’il connaît la fin de sa vie ? Je suis un homme oui normalement ce genre de journal est réservé aux filles, c’est ce qu’on dit mais je n’ai jamais voulu ressembler aux autres. Puis ce n’est pas vraiment un journal, avec les nouvelles technologies, l’écriture s’est perdu un peu et à fait place aux ordinateurs mais pas pour moi, n’ai-je pas dit plus haut que je ne suivais pas l’effet de masse ? Non j’ai vraiment un petit calepin avec des petites notes souvent volantes un peu brouillon et pour une petite dose d’humour je n’ai pas de petit cadenas et mon calepin n’est pas rose. Je ne suis pas écrivain juste quelqu’un qui écrit avec ses mots.

Le 19 janvier 2009
Il n’y à pas de MOI sans mes parents, j’aimerais parler d’eux, même si je ne les ai pas longtemps connu malheureusement. Papa et Maman sont originaire de Boston, Je ne sais pas grand-chose d’eux mise à part que papa était médecin et maman infirmière, ils s’étaient connus à l’hôpital ou tout deux étaient en service la bas. Ils se sont mariés seulement un an âpres leur rencontre, un véritable coup de foudre et je suis arrivé la même année en Octobre 1989 . J’ai oublié de mentionner leurs prénoms : Carrie et Jack rien de très exotique, c’étaient des personnes vraiment très simple, on à pas vécu sur l’or mais on avait de l’amour…. N’es-ce pas le plus important ? Ce sentiment de protection maternelle quand elle vous sert dans ses bras comme si rien ne pouvait arriver logé entre ses bras. Ils étaient cependant pas mal absent, j’en ai souffert un peu, avec des regrets maintenant. Des photos, quelques petites vidéos de nos petits bonheurs simples bien qu’éphémères quand j’y repense la tristesse m’envahit. Il est venu le temps pour moi de raconter le jour ou tout à basculé.

Le 22 décembre 1999 j’avais donc 10 ans tout juste, il faisait froid ce jour la, la neige avait recouvert Boston. Il était je pense 18hOO il faisait déjà presque nuit et notre petite famille étions invité à un repas dans une vielle maison assez reculer dans les terres. La route était assez sinueuse et assez glissante à cause de la neige et du verglas qui s’était formé par le froid. Je me suis assoupi je ne sais pas combien de temps mais à mon réveil je n’étais plus dans la voiture, du bruit beaucoup de bruit, beaucoup de monde autour de moi, des sirènes, des lumières. Le sol était froid, mon corps entier était glacé je n’arrivais pas à bouger.Les larmes le long de mes joues, je ne comprend pas ce qu'il se passe, j'ai si froid, la neige tombe encore, je suis sur une civière.

- Papa ? Maman ?

Dis-je difficilement, aucune réponse juste ce visage si triste d’un secouriste à coté de moi me tenant par la main. Je crois qu’en suite ils ont du m’endormir, je me suis réveillé à l’hôpital, silence…. Oui un grand silence comme pesant, personne autour de moi, je veux voir mes parents, je les réclame, on ne veut rien me dire. Mon dos me fait mal tout mon corps et mon être à mal à vrai dire. Quelques temps âpres qui semblent une éternité pour moi on m’annonce que mes parents ont rejoint le ciel…..Mes larmes ont coulés, tellement coulés sans jamais s’arrêter pendant des nuits. Les blessures physiques ont disparus avec le temps, des cicatrices restent encore présente mais les blessures morales ne partent pas. Même aujourd’hui la douleur à écrire ce récit me déchire le cœur mais je suis plus fort quelques années âpres car la vie est faite d’épreuves plus ou moins dur. Je reprends mon souffle durement après ces quelques lignes.

25 Janvier 2009
Une longue semaine sans écrire, une semaine de galère je dois bien l’avouer, quelques morceaux de musique jouer dans deux trois bar mais je n’ai pas ramené d’argent, tout dépenser encore dans l’alcool. Cette addiction me détruira elle l’es déjà entrain à petit feu. Paumé oui je suis paumé mes ce n’est pas nouveau. Apres le décès de papa et maman j’ai était de foyer en foyer, aucune famille ne voulait de moi, je n’étais pas bien trop énervé par la vie, déchiré de question sans cesse. Les années foyers ont plutôt était banale. Deux trois bêtises. Il est difficilement concevable qu’un enfant puisse se reconstruire dans ce genre d’endroit, des amis oui des amis qui partent toujours avant toi, qui ont trouvés une famille et cette douleur indescriptible de voir qu’eux sont plus aimés que vous. J’ai connus des enfants qui ont mal tournés. Des drogués, des dépressifs, des gens qui se voilent la face… Ou me mettre la dedans ? À l’époque j’ai commencé un peu l’alcool, j’étais heureux l’espace de quelques minutes, peux être une heure dans le meilleur des cas mais heureux enfin une échappatoire à la vie. C’est à ce moment la que je me suis mis à apprendre à jouer de la guitare, beaucoup mieux que l’alcool je dois bien le dire. Des rencontres, des belles rencontres j’étais entrain de grandir de murir et d’essayer de faire le deuil d’un passé douloureux. Il était temps pour moi de sourire à la vie… Enfin d’essayer.

2 février 2009
Et l’amour dans tout ça ? Je suis tombé amoureux oui plusieurs fois même, sentiments heureux et déchirant quand ils se terminent. J’ai toujours plu aux filles, je ne sais pas ce qu’elle me trouve, je suis plutôt banal enfin il est vrai que j’ai eu pas mal de look. Une période gothique, les cheveux long noir, rouge un peu de tout, je me suis cherché niveau style et d’ailleurs je ne me suis pas encore trouvé. Je change beaucoup de look je peux me le permettre. Le physique change mais mentalement parlant je reste le même, passionné par la musique, mon refuge peux être mon véritable amour. Revenons à l’amour ce sentiment si profond qui peut vous faire chavirer à chaque instant. Le regard d’une femme dans la rue, une attirance certaine pour les filles déchirée par la vie. Le sauveur de ces dames serait trop prétentieux. J’aime écouter les gens, leurs vies, leurs tourments me passionne presque, je pourrais être la des heures à tenir la main de quelqu’un à l’écouter, a lui prêter mon épaule pour pleurer. Juste lui montrer que chacun de nous avons de l’importance que nous trouverons toujours quelqu’un sur qui compter jours et nuits. Mes amis savent qu’ils peuvent compter sur moi…. Enfin j’espère. Quand j’y pense je n’ai jamais eu de longue relation, les filles se lassent peux être je n’en sais rien. Suis-je trop protecteur ? À l’écoute de tout le monde ? Suis-je trop présent, trop oppressent ? Pourtant je ne suis pas jaloux, ni violent, il est vrai que je bois souvent mais jamais en présence de l’élu de mon cœur. Peux être aurait-je des réponses plus tard ?

15 mars 2009

J’avais laissé un peu l’écriture à l’abandon, je me suis engagé chez les pompiers et je compte reprendre mes études bientôt quand les finances seront au rendez vous. Je n’habite plus à Boston, trop de souvenirs, j’ai envie de changer d’air. Je me suis fait pas mal d’argent en jouant de la musique dans des bars et des réceptions… Aucune fille à l’horizon pendant cette période, je n’ai pas le temps à vrai dire mes deux travail me prennent pas mal de temps plus le sport, obligatoire pour être pompier. Ma nouvelle ville est pleine de charme de petits coins sympa pour se reculer de la foule. Cambridge mon nouveau chez moi, le moment de la reconstruction, j’espère, je me sens prêt maintenant, au faite plus d’alcool depuis un moi maintenant, ça fait du bien, tellement bien, je me sens respiré à nouveau. Je veux entreprendre des études médecine à 21 ans, ce n’est pas trop vieux. Que vais-je devenir? de quoi sera fait l'avenir ? l'amour apparaitra encore dans ma vie ? Je ne peux répondre à ces questions.... Le temps
feras son travail.........