Penny, oh douce Penny… Elle est tellement gentille, adorable, douce… Elle est amie avec tout le monde ! Que ce soit les filles aillant une déficience esthétique, les imberbes faisant partis de la chorale, les handicapés, les homosexuels… Elle est aimée de tout le monde… Non mais sérieusement, vous y croyez ? Penny est cruelle, et le mot est faible. Tous les genres de personnes cités plus haut sont pour Penny, comment dire ? Ah, des imperfections de la nature. Il faut les exterminer, selon elle. La pire conasse du monde vous dîtes ? J’espère qu’elle ne vous a pas entendu… En plus d’être méchante – oui, car c’est de la méchanceté- Penny est violente. EXTREMEMENT violente. Ne vous avisez même pas d’insulter l’une de ces amies sinon c’est la mort assurée – ou une tête défigurée. On ne dirait pas comme ça, mais Penny est très forte ! Comme quoi trois ans de karaté ça paye. Mais vous allez me dire, c’est un être humain, elle a donc forcément des qualités ! Euh… Attendez, je cherche… Ah oui, elle est intelligente. La seule qualité qu’elle mérite. Elle n’a jamais eu de notes en dessous de la moyenne, alors, si vous la traitez de conne, c’est que vous êtes en tort. On dit que la jalousie est un vilain défaut ? Alors Penny aurait des milliards des défauts, c’est pourquoi nous allons compter jalousie dans les qualités, histoire que le nombre de ces dernières remontent, quoi. N’adressez pas la parole à l’une de ces copines, elle pourrait vous prendre pour un traître et vous envoyez à dix mètres. Oh, elle est aussi curieuse ! Ne laissez pas votre journal intime trainer par ici ou par-là, elle est encore pire que StrawberryScoops et révèle tout – et surtout ne lui dîtes pas que je vous ai donné des conseils, elle en serait furieuse. Après tout, vous êtes obligé de la côtoyer, elle fait partie des Kappa, les plus connus du lycée – de toutes façons, que vous lui parliez ou pas, elle va vous faire vivre la pire vie qu’on puisse imaginer (sauf si vous êtes son amie, ce que je doute).

Penny est belle. Dîtes qu’elle est belle et elle vous aimera peut-être. (Ou pas, d’ailleurs). C’est une petite brune tout mimi qui … se la pète, y’a pas d’autres mots. Elle passe la majeure partie de son temps libre à faire du shopping ou à aller au cimetière pleurer sur la tombe de son père. Concernant son style vestimentaire, son dada, c’est robe courte, talents douze centimètres et décolleté plongeant. Elle a de longs cheveux bruns qu’elle coiffe avec simplement avec quelques bouclettes, ce qui fait son charme. Son look plait beaucoup aux mecs et ce n’est pas souvent réciproque - voire jamais. Côté maquillage, elle met une tonne de fond de teint et beaucoup de crayons. Qui a dit qu’un pot de peinture vivant n’existait pas ? Sûrement elle. La seule fois où elle ne fait « pas » attention à elle, c’est lors de ses entraînements de karaté. C’est le seul écart qu’elle puisse se permettre. La jeune fille fait beaucoup attention à son apparence, alors il faut que son petit ami fasse de même. Elle aime pas les petits gamins rongés par les boutons d’acnés, elle, elle préfère le grand sportif brun. Quelqu’un qui lui ressemble, en somme - en mec, évidemment. Elle est très difficile concernant ses fréquentations, il faut des filles moins belles qu’elle - évidemment - mais quelque un qui fait attention à son apparence tout de même.

Nous sommes le vingt-et-un juillet mille neuf cent quatre-vingt-dix, à quatre heures du matin, 02141 ; Cambridge. Une femme crie dans l’hôpital principal. (Ce n’est pas la seule à pousser des cris, mais nous allons nous intéresser à celle-ci, si vous le voulez bien) Elle est enceinte et est en train d’accoucher, la main dans la main de son mari. Quelques heures plus tard, une petite fille aux cheveux bruns et au teint pâle était née. Elle s’appelait Penny, elle pleurait, elle était une enfant normale. Elle a une plus grande sœur qu’elle, mais qu’elle ne connaît pas très bien, du fait que celle-ci ai déménagé avant que Penny soit née. Elle a apprit à marcher très vite, à parler très vite, c’est son père qui lui a enseigné. Elle s’est mise très tôt au karaté, elle en fait aujourd’hui. Elle a cassé des têtes mais aussi des cœurs. Penny était une fille adorable durant toute son enfance. C’est à partir de son adolescence que Penny deviendra la pire des connasses, ce qui est compréhensible, puisque son père est mort dans un accident de voiture, voiture qui était conduite par la mère de la jeune fille. Ils étaient partis acheter le cadeau d’anniversaire de Penny, qui fêter ces quinze ans ce jour là. Vous imaginez le choc, votre paternel meurt et votre mère finira sa vie tétraplégique et sombrera dans la drogue quelques années plus tard et vous apprenez que vous êtes enceinte à l‘âge de seize ans, donc avorter, bref, une joyeuse famille comme dirait l’autre. Ou devrais-je dire, la pire famille qui puisse exister. Penny n’a pas du tout accepter l’addiction à la drogue de sa mère - qui l’accepterait ? - mais alors pas du tout. Elle a commit plusieurs fugues, à seize ou dix-sept ans. Elle s’est cachée chez sa meilleure amie pendant - au grand maximum - une semaine. Sa mère étant trop occupée à se piquer, ne s’est jamais soucié ne s’est peut-être jamais rendue compte que sa fille n’était pas là depuis sept jours. Elle a même tenté d’attraper un révolver et en finir avec la vie, mais elle n’en n’avait pas - c’est surtout ses amies qui l’on dissuadée de le faire. Elle est aussi devenue assez méfiante, la mort de son père l’ayant grandement déstabilisée. Elle ne parle qu’au gens qu’elle connaît bien, ou qui lui inspire grande confiance. C’est pour ça que toutes les personnes qui lui sont étrangères ne doivent pas lui adresser la parole. Aujourd’hui, elle est la pire fille de son lycée, elle est extrêmement méchante, et se défoule sur des personnes dont la gueule ne lui reviennent pas. Elle ne s’est pas fait beaucoup d’amis, enfin, elle ne veut pas avoir plus d’amies qu’elle n’en a déjà. Elle fait parti de la confrérie des Kappa, ce qui signifie qu’elle est connue dans tout le lycée - elle est surtout connue comme la sorcière, ne pas croiser son regard. Ce n’est pas son genre de rester « sur le banc de touche » , d’être une simple acolyte alors qu’elle a les épaules assez larges pour devenir la chef. Elle a beaucoup d’ennemies, surtout des filles, elle ne supporte celles qui se la pètent alors qu’elle pourrait se renvoyer ce joli compliment ou celles qui l’a soupçonnent d’être StrawberryScoops ou EaglesScoops qui déblatère des ragots sur tout les lycéens de Cambridge…