« Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix. » ♠ Woody Allen.
Wayne Derek Connolly est né le 28.04 à Bristol, UK. Âgé de 21 ans, il est de nature attachante mais incontrôlable. Wayne est hétérosexuel et fait partit de la confrérie des Λambda. En ce moment, Wayneétudie le droit, depuis deux ans.
♣ statut ♣ célibataire. ♣ avatar ♣ Josh Beech ♪
Je sais, j'ai un caractère de chien et alors ?
Là, vos yeux ne vous sont d'aucune utilité. Ce que je suis ? Personne ne le sait exactement, même moi, j'ai du mal à me cerner alors bon... Je vais essayer de commencer par le plus simple, les défauts et les qualités ? Oui, une bonne base mais qui se complique légèrement car mes qualités, j'aurais du mal à vous les dire ou même m'avouer que j'en ai. Par contre, les défauts, pas de soucis. Tout le papier du monde ne serait que trop juste pour pouvoir les énumérer. Je suis bagarreur, plutôt froid ou distant au premier abord à cause ou grâce aux apparences qui dominent et font notre monde, maladroit, gaffeur... Une erreur humaine, c'est moi qui vous le dit. Je suis faible mais perfectionniste, souriant mais pessimiste et rassurant alors que je n'ai pas confiance en moi du tout. Wayne Connolly ou un paradoxe humain, comment être l'inverse de ce que l'on prétend ? C'est très simple, il suffit de prendre sur soi et de montrer toujours la même façade, comme la Lune, je me suis trouvé, je suis une lune. Humour, quand tu nous tiens ! Il me faut un pont, que je saute au plus vite, vite. Je souris tout le temps, le plus possible mais à force de prendre sur soi, il m'arrive d'exploser pour un rien et, dans ces cas je m'isole et je deviens un peu plus sombre, encore plus incertain qu'à l'habitude. Comme je veux que personne ne me voit ainsi, je reste dans mon petit coin, à fumer tel un pompier, et pas que des cigarettes. Étrangement, j'ai beau me trouver faible, beaucoup dise que j'ai quand même un assez fort tempérament. C'est ainsi que le surnaturel prend la relève; enfin non, mon côté paradoxal. Il se trouve que j'ai un mental en acier trempé enfin, façon de parler si vous tenez à jouer sur les mots. Inaccessible, inatteignable et sans coeur. Voilà comment me définirait un inconnu. Les apparences ne reflètent pas la réalité et c'est malheureusement trop bien connu. Enfin bref, si je peux paraître vide, c'est parce que, je ne sais pas comment l'expliquer, j'ai toujours grandi ainsi, sans rien devoir à personne, je me laissant jamais atteindre par quelqu'un, ne jamais rien montrer. Après, cette histoire de confréries m'importe beaucoup, il faut de tout pour faire un monde, de l'idiot du village au futur président de demain, quoique...les deux peuvent très bien être associés. Un peu narcissique aussi non ? Oui bon, la consigne : parlez de vous, je m'exécute. Discipliné, carré...mais non, dès qu'il y a quelque chose à ne pas faire je m'y colle, quitte à m'attirer des ennuis. D'ailleurs, ils m'aiments beaucoup et ne me laissant pas faire, j'ai tendance à me battre, souvent, beaucoup, trop...? La plupart du temps, c'est pour les gens qui me sont proches et chers, comme mes amis car ma famille ne compte plus trop. Je suis prêt à tout pour eux, quitte à me mettre dans une situation désagréable, dangeureuse mais si vous saviez seulement à quel point je me fiche de moi. Bon, je l'avoue, très peu de personnes connaissent ce trait de mon caractère, tout comme ma... je vais pas arriver à le sortir, ma sensibilité ? Derrière ma carapace, il y a quelqu'un d'humain, un peu trop d'ailleurs c'est peut-être aussi pour cela que je reste isolé avec ma guitare ou ma basse acoustique, à compose ? Oula soyez en sûr, jamais je ne ferais psychologue. Ne cherchant jamais mon enrichissement personnel, mais l'épanouissement de mes proches, ils peuvent compter sur moi à n'importe quelle heure de la nuit et du jour.
Il paraît que je suis pas mal dans mon genre
Au moins les yeux servent à quelque chose. Vous vous dites que je suis un brun, aux yeux bleus, de taille moyenne voire grande et de corpulence moyenne. Banal en somme. Je vous rejoindrai sur ce dernier point car, je me connais mieux que vous, aussi bien intérieurement qu'extérieurement. Cela vaut pour tous les points de vue, qu'ils soient omniscient ou interne. Car même quelqu'un qui sait tout, ne sait rien du moins sur moi. Enfin je l'espère. Bref, brun je le suis mais, en été je tire sur le châtain, avec quelques mèches éclarcies par le soleil. Mes cheveux sont ondulés voire bouclés mais, ne faisant pas vraiment attention à moi mais plutôt à ce que je fais, il m'arrive de les mettre n'importe comment mais bon, je m'en fiche, que vous le fassiez ou pas, c'est pareil. Mes yeux peuvent être bleus. Pouvoir être bleu...cela est-il possible au moins ? Bien sur, impossible n'est pas Connolly enfin Français ou bref, l'impossible ne me ressemble pas. Ce qui, en revanche, ressemble à la couleur de mes yeux, il n'y en a aucune de vraiment définie. Ils sont hazel, c'est à dire qu'ils vascillent d'une couleur à l'autre, en fonction de l'environnement où je me trouve. N'allez pas penser qu'ils passent du violet au rouge ou du rose à on ne sait quelle couleur improbable... Non, mes yeux se contentent d'osciller entre le marron et le bleu, le gris pâle et le vert ou encore une couleur noisette vers un bleu tellement foncé qu'il serait confondu avec un noir ébène. Ils me trahissent la plupart du temps, tout comme mon sourire. Je ne peux pas m'en empêcher, c'est bizarre mais qui a dit que je ne l'étais pas ? Enfin bref, en parlant de sourire, mes dents sont bien alignées, je peux remercier l'appareil dentaire porté à mes douze ans ainsi que blanches, ce qui pourrait être étonnant étant donné la quantité de nicotine que je fume. Oui, un fumeur régulier, à peu près un paquet par jour. C'est ce que les tabacologue et la société appellent un "gros fumeur" mais j'ai vu pire. J'avais des joues bien rebondies, et cela m'agaçait particulièrement lorsque mon entourage s'amuser à me les pincer, lorsque j'avais huit ans... Depuis, j'ai pas mal changé, même si mes joues sont douces comme celles d'un nouveau-né, elles se sont creusées. Pour éviter leur douceur "naturelle", je me laisse pousser une légère barbe, fine mais qui se remarque et qui me vieillit mais j'aime bien, je me distingue des autres, c'est toujours cela de pris. Ce qui me distingue aussi, c'est ma carrure, les épaules carrées, une silhouette svelte, élancée mais musclée, une démarche digne d'un rappeur américain... Non, là c'était exagéré, mes pas sont légers, on ne m'entend que très rarement m'écraser à terre même si je tombe souvent à cause...d'un manque d'équilibre ? Vraiment mal fichu mon pauvre Wayne... Si je suis aussi "musclé", c'est grâce aux sports que j'ai pu pratiqué, étant plus jeune : natation et karaté pour commencer à huit ans puis rugby à quinze ans et re-natation à seize ans,jusqu'à maintenant, cela me permet d'avoir un peu de souffle malgré la cigarette. Mon corps est marqué de diverses cicatrices, au niveau du ventre, de la côte gauche, dans le dos, sur les bras ainsi que sur la cuisse droite. Et cela était contre ma volonté, divers blessures ou traces d'une enfance difficile certainement. Ainsi, j'ai décidé de faire ce que je voulais de mon corps, pas en le vendant bien sûr mais en me faisant des tatouages. Il y en a un peur partout, derrière l'oreille où y est symbolisé un idéogramme japonais, signifiant "courage", un à la hanche, un peu tribal où il y est inscrit "godspeed" que nous traduirons par "chance". J'en ai un autre, certainement le plus gros -oui, il fallait bien une hiérarchie, du plus petit au plus grand- qui part du côté droit du torse jusqu'à ce même bras, ce sont des évènements de ma vie, un démon dans le dos, pour signifier l'enfer d'un passé et une sorte d'ange sur le torse, afin de rêver à un avenir plus glorieux ou moins sombre et sur le bras lui même, des signes tribaux, d'adversité, d'incompréhension voire de haine. Je suis le seul à comprendre ce qu'il signifie car bon nombre trouve que ce n'est qu'un vulgaire tatouage imposant, presque effrayant mais je le trouve plutôt bien fait... Après, que pourrais je vous dire en détail... Ma façon de m'habiller, tant qu'on y est ! Je m'habille sobrement, ne tenant pas à me faire remarquer, tout cela dans un registre un peu rock mais légèrement classe, et oui, j'aime bien faire négligé mais cela n'en reste pas moins un look, une façon de se montrer car je tiens tout de même à mon hygiène même si cela ne se voit pas beaucoup. Pour seule et unique voire inutile preuve, sentez moi et vous ne mourrez pas, je vous en fait la promesse. Je porte une chaîne en argent ainsi qu'un collier avec une bague en guise de pendantif, il s'agit de celle de mon oncle, il me l'a donnée à mon entrée à Harvard. Cela me rappelle que je suis un petit musicien en herbe avant tout et non pas je ne sais quel drogué "rebelle" que je suis. Sinon, les bagues, cela se porte aux doigts, j'en ai une aux deux pouces, à l'index gauche et au majeur droit, avec quelques bracelets dont une gourmette donnée du moins offerte par ma meilleure amie. Et puis après, vous avez vos yeux pour compléter ma description, à part si vous êtes aveugles et là, il y a un réel soucis... Je vous conterais ma description avec ma voix, grave quelque peu rocailleuse à cause de la cigarette mais qui reste douce et de velours mais ne vous endormez pas.
D'accord, je vais te dire...
Le vingt-huit avril mille neuf cent quatre-vingt-neuf. C'est la date à laquelle je suis né, dans un hôpital de Bristol, une ville moyenne, près de Cardiff, en Angleterre, sur le continent de cette vieille Europe. Il faisait plutôt beau ce-jour là et chaud, ce temps ne concordait pas vraiment avec la région et encore moins avec ma naissance d'ailleurs. En effet, car si une naissance apparaissait, une mort arriva. Oui, celle de ma mère. Elle est décédée en me mettant au monde, une belle mort non ? Qu'est ce que je raconte... Une mort ne peut pas être belle.
Bref, elle était d'origine française, et lui, lui, d'origine américaine. Ils se sont rencontrés à Londres, la capitale de ce merveilleux pays qu'est l'Angleterre. Il, Dimitri Karayotov, était en voyage d'affaire et quant à la jeune femme, Enoah Connolly, elle travaillait en tant qu'ambassadrice, en Angleterre. Vous l'aurez compris, ils se sont desuite bien entendu. Un seul mot pour résumer et qualifier leur relation, la passion. Ils s'aimaient, tout le temps, tous les jours, à chaque seconde que Dieu faisait. Un beau tableau, visiblement "embellit" par son attente d'un enfant. N'aimant pas, par contre, les surprises tous les deux, décidèrent de connaitre le sexe de cet enfant. Une fille, cela sera une fille c'était ce qu'ils souhaitaient, ils avaient déjà commencé à imaginer la chambre et les chaussettes rose bonbon, ainsi que les pouépes poupons ou on ne sait quelle idiotie destinée à abrutir les enfants... Perdu ! Le médecin leur annonça un garçon. Ils étaient légèrement déçus mais tant pis, au moins ils allaient avoir un enfant, c'est mieux que rien. Derek, Mark, Sean...Le choix était difficile et, finalement, il fut restrinct à quatre; Julian, Wayne, Travis et Illarion. Le dernier, ils y avaient pensé, à cause ou grâce, au beau-frère de la future maman, qu'elle adorait plus que tout. Bref, ils choisirent Wayne, cela faisait plus..."anglophone" et puis Dimitri Karayotov était un grand fan de, ne rigolez pas, de comics, et en particulier de Batman, Bruce Wayne parce qu'il était riche et qu'il faisait ce qu'il voulait de sa vie donc bon... Voilà comment j'ai obtenu mon nom. Je naquis Wayne Derek Karayotov, à Bristol, où le couple venait d'emmenénager il y a peu de temps. Rien que d'écrire cela, j'en ai des frissons de dégoût dans le dos.
Plus je grandissais et plus je me rendais compte que je ne trouvais aucune considération aux yeux de celui qui m'avait aidé à me mettre au monde. J'avais beau obtenir de bons résultats, avoir un comportement exemplaire, il n'y avait rien mais vraiment rien à faire. D'ailleurs, il n'était quasiment jamais là alors bon, c'était mon oncle qui s'occupait de moi. Il faisait le déplacement de Cambridge -une ville vraiment très proche du vieux continent-, jusqu'à Bristol. Étant donné la distance, nous nous voyions que très rarement mais bon, lorsque nous étions ensemble, c'était vraiment génial, nous nous entendions vraiment bien, et ce qui nous rapprochais le plus, c'était notre passion commune pour la musique. Il était mélomane et moi, un simple gamin de dix ans. Il m'apprit quelques rythmes à la batterie, des rifts à la guitare et du blues à la basse enfin bref, il essayait de me transmettre ce qu'il savait. Bizarrement, je me débrouillais assez bien et j'avais enfin trouvé quelqu'un pour qui j'existais, cette lueur dans les yeux, et c'était la première fois que je voyais celle-ci, vraiment... Lorsque mon géniteur revenait à la maison après une dure journée, je lui montrais ce que je savais faire et la seule chose qu'il savait faire, lui, c'était boire des bières dans son canapé, devant les matches de l'équipe des Yankees -ce qui me fait détester au paroxisme le base ball, ainsi que l'équipe de New-York. Cela m'exaspérait, au plus haut point. Et, franc comme j'étais enfin surtout agacé, je ne manquais pas de le lui faire remarquer. Sa réponse ? Simple et marquante. Un bon coup de poing dans mon visage. Ce dernier s'excusa, il prétexta qu'il ne s'était pas contrôlé, qu'il venait d'être renvoyé de son entreprise, n'étant plus "rentable". Je n'en avais que faire de ses excuses déjà toutes trouvées et pour le moins banales et je me renfermais alors sur moi même.
J'avais onze ans. Oui, j'étais jeune, des rêves plein la tête, comme rejoindre mon oncle, m'échapper de cette maison. J'étais jeune, mais j'avais un passé, déjà. Je me faisais, maintenant, frappé régulièrement par mon paternel que je ramassais, le plus clair du temps dans les bars, ivre mort. Alala, combien de fois ai-je pu penser le laisser là, se faire dépouiller par quelques inconnus, au moins il connaîtrait la honte... Cruel ? Non, revanchard. C'est vrai, je savais très bien qu'il m'en voulait. Inutile de se voiler la face plus longtemps. Oui, il m'en voulait, il me tenait responsable de la mort de ma mère. Ce n'était pas vraiment mon géniteur qui me l'avait dit, plutôt tout l'alcool qu'il avait pu avoir dans le sang ce soir là qui l'avait aidé à se confesser, se vider et dans tous les sens du terme. Je m'enfermais de suite dans ma chambre et je rêvais. Rêver d'une vie plus tranquille et je pensais au soleil et à la musique, jouée et très enjouée de mon oncle, c'était mon moyen d'évasion. Un jour, en rentrant des cours, je me mis à jouer paisiblement de la basse, je m'amusais à faire d'énormes slaps bien bruyant, je ne l'avais pas entendu. Mon géniteur tenta d'entrer mais j'avais pris soin d'installer une serrure supplémentaire et comme il ne réussissait pas à entrer dans ma bulle et il défonça la porte, éclatant ma belle ibanez rouge offerte par mon oncle contre un mur, puis le sol, histoire de l'achever.
C'est ainsi que, à seize ans, je me trouvais des petits emplois histoire de me mettre un peu d'argent de côté. Mon plan était simple, avoir de quoi me payer un aller simple pour Cambridge et partir -accessoirement continuer à m'entrainer, à vivre pour et de la musique. Où ? Je ne le savais pas vraiment. L'idée d'aller vivre chez mon oncle avait plus que traverser mon esprit d'adolescent en pleine crise, mais bon, c'était le meilleur moyen pour me faire retrouver par celui que je n'ai jamais appelé "père". Je lui balançais souvent que j'allais partir et le plus tôt possible parce que vivre avec un ivrogne violent stupide et plus qu'inutile, ce n'était pas très agréable. Un sourire se dessina, et d'ailleurs il me hante toujours. Il me passa à tabac, et direction l'hôpital. Voyant que je ne me relevais pas et que beaucoup de sang coulait, il a certainement du penser que, qu'il avait dépassé les bornes. Il prétendit que je m'étais fait renversé par une voiture et qu'avant, je m'étais fait agresser, par une bande de jeune... Et ta soeur ? Quel mauvais menteur... Les médecins savaient bien ce qu'il se passait et puis, le fait que je demande à changer de nom n'a fait que les mener vers le droit et bon chemin, celui de la vérité.
Je fus placer dans un foyer, j'en profitais pour faire ma vie, tâcher d'aller de l'avant, je trouvais alors le goût pour tout ce qui était plutôt prohibé, comme l'alcool ou les drogues parfois, cela me faisait tout oublier. Au bout de deux ans de paprasse, je fus finalement placé chez mon oncle. J'avais dix-huit ans et demi, un enfant à problème(s). J'ai fêté mon dix-huitième anniversaire entre les bars et les filles, à New-York où je faisais désormais mes études. Ce qui ne me ressemble pas vraiment, il faut l'avouer mais l'alcool et tout le reste ont la facheuse tendance pour changer votre personnalité... Je n'étais plus ce petit garçon innocent, qui avait un air doux et gentil, non, j'avais l'air hautain, sûr de moi mais détruit par certains vices. Une des rares choses qui ne changèrent pas furent mon amour pour la musique ainsi que mes notes, toujours aussi élevées malgré mes consommations parallèles.
Je sentais tout de même qu'une nouvelle vie s'offrait à moi, certainement, non, sûrement meilleure que les années passées avec l'autre. Et qui dit nouvelle vie dit nouvelle identité. Maintenant, je m'appelle Wayne, comme avant, mais mon nom que j'ai pris est celui de ma mère, Connolly. Wayne Derek Connolly, vingt-et-un ans, et depuis peu et demi, bassiste originellement mais musicien accompli depuis peu, originaire de Bristol, grand adorateur de groupes de musique et entame sa nouvelle vie, de retrouvation ? J'étais en perdition apparemment... Étudiant en droit international, cherchant un petit emploi dans cette nouvelle ville qui est désormais mienne, Cambridge. Si j'ai changé complètement de voie, c'est parce que mon oncle m'a desuite fait comprendre dans la vie, qu'il n'y avait que trois métiers : agriculteur, médecin et avocat. J'ai choisi avocat dans le droit international et rien de mieux qu'Harvard pour songer à un minimum de gloire et de chance pour réussir sa vie. Cela étant, ma plus grosse addiction est la musique, je n'arrive pas à m'en passer. Oui, c'est moi, il n'y a rien à savoir de plus que cette petite description de ma petite personne. Je n'aime pas m'attarder sur mon passé parce que, un, c'est ennuyant de raconter sa vie, deux je n'aime pas vraiment parler de moi et troisièmement -oui, je sais compter jusqu'à trois-, je le laisse derrière moi, pour pouvoir aller de l'avant sur de nouvelles bases et...chercher mon futur un peu moins dépravé espérons-le, mais je n'ai aucune raison pour cela, vraiment aucune...
Dans la réalité ♦ prénom ou pseudo :silly nerd ♪ ♦ âge :16 ans ♦ connexion :3/7 (cours) ; 7/7 (vacances) ♦ impression du forum :toujours aussi bien (: ♦ personnage :inventé. ♦ code :
Spoiler:
Code Ok Dolce
♦ niveau de RP:
Spoiler:
Partir. C'était le choix le plus facile et celui que j'avais fait. La facilité, le chemin que je prenais le plus souvent, au lieu d'affronter la réalité, dans ce cas là j'avais préféré fuir, tout simplement. Fuir, à force de m'être attardé, ma vie se résumait à cela maintenant. Je pensais que les nouveaux départs ne pouvaient être que positif, mais sans retour possible dans le passé ou alors cela serait une véritable catastrophe. Son "quitte-moi" avait eu l'effet d'un "casse-toi". Si je l'avais laissée, du jour au lendemain, sans donner une adresse ou une indication, c'était parce qu'elle m'avait profondément blessé. S'attacher, c'est le prendre le risque de souffrir, je m'étais dit que le jeu en valait la chandelle, que les risques de souffrir autant n'était...pas envisageable. Il s'est avéré que cela soit une lourde erreur, tellement lourde qu'elle m'a poussé vers le Connecticut. J'aurais très bien pu lui dire non, ou alors qu'elle me quitte pour les bonnes raisons que j'ignore encore aujourd'hui. D'ailleurs, j'aurais du lui dire non. Dans un élan de bonté mais surtout de stupidité j'ai dit oui, et me voilà à ce jour, toujours pareil voire légèrement pire que prévu. Elle n'avait pas voulu de moi, et il m'en a fallu du temps pour ouvrir les yeux. L'amour rend aveugle ? La preuve. Le calme et la sérénité étaient revenus, ils avaient remplacé les questions, l'incompréhension et la peine que j'avais pu connaître. Étrangement, dans ma tête, tout était de ma faute. Je n'aurais pas du tomber amoureux d'elle, une de mes erreurs sachant que la première étant d'être sur cette Terre. Optimisme Julian, optimisme aller, regarde la et souris lui, ça vous détendra... Parfois, je n'aimerais pas penser, du tout. Un léger sourire timide se dessina sur mon visage gelé par le vent, je la regardais un instant. Soudainement, je me sentais bruler de l'intérieur, littéralement. C'était incompréhensible, avec ce froid et puis cette situation, plus ou moins étrange, c'était vraiment pas le moment d'avoir chaud, comme si une longue gorgée d'un alcool fort me traversait le ventre. Il fallait que je fume, il fallait que je montre que tout allait bien. C'était si facile de faire semblant d'y croire. Ôté de mes pensées, j'écoutais attentivement la jeune femme. Sinon...? Sinon quoi ? C'était ce qu'elle voulait, ne plus me voir. Sinon elle ne serait pas venue ? Mes yeux se baissèrent, elle me détestait, c'était sûr. Adepte des départs précipités sans avis, pourquoi est-ce que je ne recommencerais pas ? Après deux années passées ici, cela serait une bonne solutuon, non ? Et puis finalement, Savannah continua, d'un ton plus enjoué et le doux son de sa voix mélodieuse me fit oublier temporairement mes pensées douleureuses. Elle n'avait pas tort, pour la sortir d'une ville, il en fallait beaucoup car New-York, c'était New-York pour elle. Il lui fallait une bonne raison, je me mis alors à réfléchir, en croisant les bras, imitant Sherlock Holmes avec non pas une pipe mais une cigarette à la bouche.
▄ « Hm... Attends laisse moi réfléchir, une citadine, comme il n'y en a pas cent, qui vient dans le Connecticut, plus précisément dans la bourgade de Stars Hollows... Qui a survécu une semaine, autant un énorme sacrifice pour toi je présume... Aurais-tu, par hasard retrouvé quelqu'un ? Ah ! T'as retrouvé ton frère ? » Lançai-je, en souriant surpris de voir que je me souvenais de tout ce qu'elle m'avait dit, ou même annoné, comme si tout était gravé. Si cela était le cas, je n'osais même pas imaginer à quel point Savannah pouvait être heureuse. Tout de même, elle n'avait pas l'air si heureuse que cela, peut-être que c'était de me voir. Serai-je le revers de la médaille ? Certainement.
Puis, l'information monta au cerveau. Ce "sinon" m'intriguait énormément. Je ne savais pas si je pouvais lui demander le pourquoi de ce terme. Incongru, voilà que je montrais avec retenue et gêne. Les choses avaient bien changé et je ne me sentais pas de la déranger avec mes questions. Perdu, dans le flou le plus complet. Cette sensation particulière mais pas inconnue me hantait à nouveau. Je ne savais plus quoi faire, ni plus où aller. Bon, j'avais toujours des ressources : peut importe d'où nous sommes, ce qui importe c'est où nous allons. Voilà mais cette phrase ne me suffisait plus. Pourquoi prendre des mesures aussi dramatiques et extrêmes alors que cela n'en vaut pas la peine. Il fallait vraiment arrêter de vivre dans le passé, désormais, j'allais être détendu, je m'en foutiste, comme d'habitude. Simple en apparence mais un vrai paradoxe humain au plus profond de moi. Partagé entre joie et douleur, incompréhension et tolérance et j'en passe. Peut-être que je l'avais blessée en quittant New-York ainsi, et sans avoir donné des nouvelles. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait mais par rapport à elle et à ce qu'elle voulait, cela aurait été totalement inapproprié de lui envoyer une carte postale, une lettre ou même un simple appel. Garder le contact en gros, mais c'était un luxe que je ne pouvais m'accorder. Égoïste et surtout pas assez courageux pour entendre la vraie vérité si blessante et si destructice, je préférais non pas abandonner mais... Qu'est ce que je raconte, si j'ai abandonné. Ses problèmes étaient les miens, j'avais la carrure pour les assumer, l'aider mais il fallait croire que ce n'était pas suffisant pour elle. Pas la peine de chercher plus loin. J'allumais la cigarette que j'avais à la bouche, en tendant mon paquet à Savannah, ne sait-on jamais qu'elle veuille bien cela de moi.
▄ « Sinon quoi... » Échappai-je, après un silence assez conséquent, malgré moi en la regardant droit dans les yeux. Quel boulet. « Excuse moi, c'est vraiment pas le moment pour te demander ça... » Dis-je, plein de bonne volonté pour effacer ce faux pas qui avait été plus fort que moi. La curiosité, quel vilain défaut parfois enfin non, souvent quoi que non, tout le temps. Je pris une brève inspiration tout en laissant un léger rire nerveux m'échapper.
S'en aller. Loin, très loin de ce froid glacial et de ce pont, théâtre d'un triste spectacle : mon humiliation. Je n'ai jamais été bien tendre avec moi, tout simplement parce que je ne sais pas ce que c'est. Mon enfance, elle a été très douce. J'ai été bercé avec les coups de celui que je n'ai jamais appelé "père" ou "papa", et rythmée par les cours de musique de mon oncle. Rectification, je l'ai connue mais effleurée du bout de mes doigts que ce souvenir reste à peine palpable. La chaleur d'un sourire, d'un rire, d'une étreinte, d'un baiser, d'un amour même, tout cela me semble lointain. On obtient toujours ce que l'on mérite. Voilà qui a l'avantage d'être clair. Dans une vie antérieure je devais être nazi ou staliniste, qui sait. Charmant tableau, vraiment. Ceci pourrait expliquer mon attrait pour l'histoire et particulièrement la Seconde Guerre Mondiale. Bon, accessoirement toute la saga des Call Of Duty, mais voilà une toute autre histoire. Tiens, en rentrant je me ferais un honneur et un immense priviliège d'y jouer pour me défouler et me détendre. Tu n'as plus seize ans Julian, vraiment... Je me mis à sourire et à rire bêtement, sans rien comprendre. Les hommes en blouses blanches vont se faire un plaisir de s'occuper de mon cas. Je regresse, je regresse. Mais au moins, je ne souffre pas. Une plaie béante avant remplacé mon tatouage, que j'avais sur le torse. Mes poings se desserraient, j'osais affronter le regard de Savannah et je rester là, à glorifier notre passé.
Dernière édition par Wayne D. Connolly le Dim 21 Nov - 17:42, édité 3 fois
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 16:34
Dois-je dire re-bienvenue ? :) En tout cas si tu as des questions n'hésite pas :)
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 16:34
JOSH Bienvenue
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 16:40
On peut dire ça (: Merci beaucoup ! ♥
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 16:49
POURQUOI RE ?! C'est qui ?!
Fin c'est qui ; t'es mon futur toi ! AVEC BEECH DIEU quoi ! Tu m'appartiens ahah.
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 16:58
Wow quel accueil
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:00
Wayne D. Connolly a écrit:
On peut dire ça (: Merci beaucoup ! ♥
Tu m'intrigues là :p
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:03
Bienvenue !
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:05
Faut bien garder un tout petit peu de mystère
Merci
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:15
Noooon je refuse le mystère ! ><
Avec ou sans mystère t'façon t'es à moi (a).
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:19
Bon, je finis et je me mets à nu
Quelle autorité, on va bien s'entendre
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:20
J'ai hâte ! >< T'va être mon homme soumis <3
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:24
Ouaou !
Bienvenue *-*
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:26
Tankiou ♥ *se presse, se presse*
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:26
Bienvenue Moi je veux savoir
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:40
Merci J'ai bientôt fini (:
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:41
OH MY GOD Josh :o A ce moment précis, je regrette d'avoir choisie un perso' masculin xD Bienvenue en tout cas (a)
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:42
Han ton avatar ! ♥ Bienvenue ou Re-bienvenue j'sais pas >.<
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:45
Mdr merci beaucoup pour votre super accueil
Finis (:
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:48
OMG!
moi je sais ! tu sais que j'y pensais en plus ? j'me disais ça s'trouve c'est lui. et j'pense que je me trompe pas. contente d'être apparemment la seule à savoir. (a) en plus, Josh Beech. alors là attends toi à c'que je squatte sévère ta fiche de lien. re bienvenue !
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:49
MAAAAIEEEUH C'QUI ?! =O
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 17:51
Merci Me tarde qu'on fasse du squattage de fiche aussi, ça va être très sympa
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 18:03
Alexie, j'aime bien te voir galérer un peu. (a)
tu sais que tu m'avais manqué ? oui tu le savais. :p au passage, magnifique fiche, comme d'habitude.
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 18:07
Mdr qu'elle est cruelle avec ma femme dominatrice (?)
Merci
Invité
it's summer time already !
Invité
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell » Dim 21 Nov - 18:13
genre, cruelle, moi ? elle veut me prendre Zacounet, faut bien que je me venge. ><'
mais de rien, c'est sincère, non flatteur. (a) ♥
it's summer time already !
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell »
CONNOLLY █ « if heaven's a place where the angels go, i guess you're going straight to hell »