Il faut admettre que je n'ai pas un physique qui fait peur. Je remercie d'ailleurs les nombreuses années de sport qui sont derrière moi qui m'ont permis de me sculpter le corps que j'ai aujourd'hui. Heureusement à 36 ans, les horribles boutons d'acné que l'on peut avoir en étant pré-pubère sont partis depuis bien longtemps, mais j'ai aussi eu la chance de ne pas être passé par là!... Bref...

Mes cheveux ? Ils sont bruns et la plupart du temps assez court. Je ne suis pas un admirateur de la grande coiffure, un petit peu de cire, un rapide coup peigne, du moins quand je n'utilise pas mes mains tout simplement, et c'est fait !

Je ne suis pas non plus un fan du rasoir, il n'est donc pas rare de me voir avec une barbe de deux ou trois jours, pas plus. Mais attention, elle reste soignée.

J'aborde généralement une tenue vestimentaire décontractée, c'est-à-dire un jeans, une chemise avec deux ou trois boutons ouverts ou un t-shirt et la première paire de chaussure qui me tombe sous la main.

Les costards me mettent aussi en valeur, mais j'en porte que lors de certains évènements comme les matchs, des cérémonies super classes, des trucs du genre. Pourquoi pas les autres jours ? Essayez donc d'entrainer une équipe avec une tenue pareille et on en reparlera !

N'oublions pas le sourire et le regard charmeur qui font tout ! Mais je ne suis pas pour autant un de ces dragueurs insupportables, j'ai passé ce stade depuis bien longtemps.

Des qualités et des défauts, j’en ai, comme tout le monde. Il faut l’admettre, je ne suis pas parfait (et c’est déjà bien que je l’admette, certains n’y arrivent même pas). Rien que dans mon caractère, il y a du positif et du négatif. Commençons par le positif si vous voulez bien, on me descendra après !

L’un des premiers traits de caractère qu’on pourrait me donner est le courage, du plus lointain que je me souvienne, je n’ai jamais baissé les bras, jamais je n’ai reculé devant le danger. Peut-être un peu trop parfois, mais tout ce que je faisais étaient réfléchis, faire tout et n’importe quoi pour connaitre mes limites, ce n’est pas vraiment mon genre.

Il parait que la patience est une vertu, et je suis tout à fait d’accord avec ça. Je suis patient, lâcher quelque chose parce que je n’arrive pas à le faire du premier coup, ça ne me ressemble pas du tout. Je sais qu’il faut du temps pour arriver à construire quelque chose de bien, c’est pourquoi je baisse que très rarement les bras. Malgré la patience que je peux avoir, je sais aussi qu’il y a certaines choses de la vie qui ne sont pas faites pour moi et pour lesquelles je m’attarderais jamais plus que ça …

Que ce soit en amour ou en amitié, je suis quelqu’un de fidèle, vous pouvez toujours compter sur moi (Parole de scout…). J’aime rendre service aux personnes qui me sont proches, peu importe de quoi il s’agit, je me plie souvent en quatre pour pouvoir les aider.

Avec tout ce que je suis en train de dire, j’ai l’impression d’être l’homme parfait, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. L’un de mes défauts qu’on peut me reprocher est mon autorité, c’est vrai, je suis patient, tout ce que vous voulez, mais quand je demande quelque chose, j’aime que le travail soit bien fait, on peut donc dire que je suis exigent aussi. Mais soyons réaliste… Il faut bien l’être pour arriver à entrainer une équipe de football.

Pourquoi Oméga ῼ ? C’est simple. Je ne suis pas étudiant, donc aucunes autres confréries ne me convenaient. En tant que coach et résident à Cambridge, je ne pouvais être mit dans une autre confrérie que celle d’Oméga. N’ayant pas non plus fait d’étude, c’est la première à laquelle j’appartiens.

J'ai un tatouage qui m'a été fait sur le pectoral gauche le jour où je me suis engagé dans les Marines

La relation que j’entretiens avec ma famille est loin d’être la plus belle, la moins compliqué qu’il soit. C’est assez tôt que mes parents se sont séparés sans jamais retrouver un nouveau partenaire de vie et depuis ma tendre enfance, je vivais une semaine sur deux dans des mondes totalement différents. D’un côté, j’avais mon père, Chris Spencer, qui était professeur dans un des nombreux lycées de cette petite ville qu’est Washington et de l’autre côté j’avais ma mère, Kathy Loy, dites Kitty le joli minou pour les clients, qui était stripteaseuse plus qu’à ses heures perdues.

Comme mes parents ne se sont jamais remariés, à ma connaissance, j’ai aucun demi frère ou demi sœur. Et heureusement, mes parents n’ont jamais eu d’autre enfant que moi ensemble.

Rassurez-vous les belles demoiselles, je suis célibataire ! Moi qui, a 20 ans, croyais qu’à l’âge que j’ai maintenant, je serais marié depuis bien longtemps avec la femme de mes rêves, avec deux enfants, vivant dans une belle et grande maison à la campagne avec un chien, mais rien de tout cela… Apparemment, je suis tout de même père, mais la fille en question est parti sans crier garde, je n’ai plus jamais eu de nouvelle d’elle… Qui a dit que c’était toujours le mec qui se barrait en apprenant une grossesse ?

Il y a bien une fille sur qui je craque, Taylor J. Stevens mais les quatorze années qui nous séparent, le fait qu’elle soit étudiante et moi coach fait qu’on reste simplement des amis. Le règlement l’oblige ! Ca me passera surement.

James Smith joue beaucoup sur le fait que je respect à fond le règlement, Ce type me déteste ! Je sais pas pourquoi ! Je lui ai rien fait dans mes souvenirs. Il est jaloux peut-être !

Mes élèves m’adorent, je le sais, et j’en profite pour en ennuyer quelques uns quand j’en ai l’occasion.

L’histoire de ma vie commence le 11 janvier 1973, le jour même de ma naissance (une coïncidence ? Non je ne pense pas !). A cette date, j’étais encore inconscient de ce qui allait m’arriver dans les quelques années avenirs, je n’étais même pas encore conscient de la raison du mariage de ma mère et de mon père.

Mon paternel a en réalité mit enceinte la femme dont il était éperdument amoureux avant de l’épouser, sans se rendre compte que celle-ci lui mentait sur tout et n’importe quoi, de son véritable âge au métier qu’elle faisait. Il ne s’en est rendu compte que deux ans après ma naissance que le gagne pain de ma mère était de se déshabiller devant le premier arrivé, et plus si affinité.

J’ignore encore comment il l’a découvert, mais une chose est sûre, c’est qu’il ne l’a pas supporté, ce qui a provoqué le divorce de ces deux jeunes mariés.

Le jugement lors du divorce est clair, en raison du métier que pratique ma mère, alors que je n’ai encore que quatre ans, je n’aurai le droit d’aller chez elle que les week-ends. La semaine, je la passerais chez mon père qui a un travail bien plus convenable.

A cet âge là, même si je ne comprenais pas encore pourquoi, je détestais aller chez ma mère le week-end. Elle ne s’occupait pas de moi, et je n’aimais vraiment pas ça. J’avais l’impression d’être abandonné. Que ce soit par elle ou pas mon père. Pourquoi lui ? Simplement parce que je croyais qu’il me punissait en me mettant chez elle, il me punissait alors que je n’avais rien fait de mal. J’étais un petit garçon aimable, serviable, ne faisant pratiquement aucun faux pas, il m’abandonnait dans une maison pas terrible avec une femme qui faisait comme si je n’existais pas.

Cette femme me prenait limite pour sa cendrillon au masculin, je devais tout faire chez elle. Elle m’envoyait ouvrir la porte aux hommes qui venaient toutes les heures toquer à la porte. J’ai rapidement compris ce qu’ils venaient faire là et ça ne faisait qu’augmenter le dégout que j’avais pour cet endroit, la haine que j’avais envers cette femme qui devait être ma mère et la rage que j’avais contre mon père de me conduire là-bas tous les vendredis soirs.

« Kitty le joli minou » comme ces gens immondes avaient pour habitude de l’appeler ne m’a jamais considéré comme son fils et pour tout vous dire, je ne l’ai jamais considérée comme ma mère.

Mon enfant n’a pas été des plus faciles au niveau familiale, mais cela m’a au moins permis d’avoir plus de maturité que les autres, contrairement à certains qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche et qui vivent le c** dans le beurre.

Mon parcours scolaire s’est déroulé à la perfection, du moins sans échec, je faisais partie de l’équipe de football, j’étais assez populaire grâce à mon poste de quaterback, j’adorais ce sport. Mais je n’ai jamais eu l’ambition de faire des grandes études ou encore de finir professionnel dans le sport que je pratiquais. Une fois le lycée terminé à l’âge de 17 ans, je me suis engagé dans les Marines avec l’autorisation de mes deux « parents ». C’était ma manière à moi de changer de vie de façon assez radicale il faut l’admettre.

J’ai servi mon pays pendant cinq ans, j’ai vécu des choses dont personne ne se doute, et d’ailleurs personne n’est au courant, à part le psy que j’ai suivi pendant un petit temps en revenant. Lieutenant Spencer, ça m’allait tellement bien.

Une fois mon engagement terminé, à 22 ans, j’ai décidé d’entamer des études d’économie et gestion. Mon diplôme en mains, quatre ans plus tard, j’ai eu l’idée d’ouvrir une petite entreprise, elle n’a pas fait long feu, mais ce fut des années merveilleuses, je travaillais pour mon propre compte, j’étais sous l’emprise de personne et en plus je donnais du boulot à quelques personnes.

Cette faillite était pour moi le signe qu’il fallait que je change encore d’orientation. J’ai donc pris l’avion en direction de Cambridge, où un poste de coach assistant de football m’était proposé à Harvard. Je ne pouvais pas dire non.

A mon arrivée, j’ai fait la rencontre d’une jolie jeune femme avec laquelle j’ai commencé à avoir une relation amoureuse plutôt stable, avant qu’elle ne tombe enceinte. Ce bébé n’était pas voulu, c’est vrai, mais j’assumais, si elle voulait le garder, je ne partirais pas. Après tout, je voulais fonder une famille, j’y pensais de plus en plus… Mais elle disparu du jour au lendemain, sans me prévenir, sans me dire où elle parait, sans me dire si elle comptait garder son enfant… notre enfant. Chaque jours que Dieu fait je la cherche, mais aucuns signes de vie pour le moment.

A 36 ans, je suis l’entraineur principal de l’équipe de football américain d’Harvard et prof de sport à mes heures perdues et je ne suis pas près de prendre ma retraite. C’est un métier qui me convient bien et je prie chaque jour pour ne pas être appelé une nouvelle fois sous les drapeaux et je prie aussi pour avoir des nouvelles de la femme qui est la mère de mon enfant.

Entre temps, ma relation avec mon père s’est arrangé, j’ai enfin eu la maturité de parler sagement avec lui, et je lui ai donné l’occasion de m’expliquer toute l’histoire. Mais ce n’est pas du tout le cas avec ma mère, je déteste toujours autant et je l’ai plus aucun contact avec elle