The Birth. I was born a spring day, but trees were dead, they haven't found the strenght to wake up & live one more time.

Londres. Le décor de ma naissance. Pleuvait-il le jour de ma naissance ? Faisait-il beau ? C'est le genre de récit que vos parents oublient de vous faire partager, sûrement car ça n'a que peu d'importance finalement. J'ai grandis dans un cadre de vie assez normal, sain, loin de toutes ces bizarreries que l'on voit au Journal Télévisé chaque soir. Je comprend d'ailleurs pas comment la plupart des familles font pour dîner en regardant cette merde. Plus glauque que ça, y'a pas. J'ai eu une enfance londonienne telle que je ne pourrais m'en plaindre. Des parents présents, qui s'aimaient, ou plutôt faisaient semblant. Mais ils ne laissaient rien transparaître, et finalement, je leur en remercie. Rien de pire que de grandir dans un environnement de cris et de règlements de comptes. C'est le cas pour certains, mais pas pour moi.

A l'âge de 9 ans, mes parents ont enfin réussi à comprendre que rien ne sert de pousser trop loin. Rien ne sert de faire semblant de croire qu'on s'aime alors que l'on ne s'aime plus. Rien ne sert d'embrasser les faux-semblants et les mensonges, ça ne nous mène à rien, à part à se voiler la face. Leur séparation a été net, et ma mère a souhaité quitté le pays, m'emmenant avec elle. Je ne comprend pas ce qu'il s'est jouait. Je ne sais pas les raisons véritables de leur divorce : tromperie ? Haine ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que ma mère était déterminée à m'éloigner de ce père que je ne verrais désormais que quelques semaines par an.

Straight to the right. Grow up in a new country. & make you confortable

Les Etats-Unis. Le pays des grandeurs, là où les excès ne sont jamais condamnés. Ma mère a déménagé à Cambridge, allez savoir pourquoi. Sûrement parce qu'elle se retrouvait toute seule, et que sa soeur était désormais sa seule famille. Ma tante, une femme que j'appréciais pour sa franchise, une femme qui n'avait pas peur de dire les choses en face. Rien de mieux qu'une vérité blessante comparée à un mensonge hallucinogène. Nous avons habité un temps chez eux, avant de trouver une petite maison confortable, avec jardin ,merci les grands parents pour leur héritage. C'est vrai, ma mère croit qu'elle a gagné tout ça, mais non, elle l'a récolté, ramassé aussi facilement qu'on ramasse une pièce tombée par terre. C'est pitoyable. Elle a jamais su travailler. Pourtant, elle a du apprendre, et heureusement que sa soeur lui a expliqué à quel point la vie était dur, et à quel point elle devait se réveiller. J'ai intégré l'école du coin, je m'y suis vite adapté, je suis pas du genre trop difficile. Je discute avec les gens assez facilement, mais j'aime rester seul, je suis un solitaire dans l'âme, je me distance, j'observe les gens, et là je juge. J'ai toujours été comme ça et ça n'a que très peu évolué...

Ma tante a adopté une jeune femme. Son nom ? Maddison. Elle venait de Russie et comme je passais beaucoup de temps chez ma tante, entre les entraînements de foot et de basket, j'étais amené à la croiser régulièrement. On s'entendait bien, même si elle avait un comportement étrange la plupart du temps. Comme si elle ne voulait pas se mélanger aux autres. Et finalement, je comprit qu'elle était comme moi, mais d'une façon différente. Il fallait que j'apprenne à accepter la différence, ce que je fis rapidement. Je la voyais de plus en plus moins , elle ne revenait que les vacances, des fois le weekend. Du coup, quand je la voyais, j'étais content, et elle aussi. On voulait profiter l'un de l'autre. On était désormais au lycée, j'étais le mec sportif que toutes les nenettes rêvaient d'avoir, et pourtant, je m'en foutais complet. C'est vrai, elles étaient toutes la pâles copies de la précédentes, et ne seraient que la stupide bases de la suivante Je m'ennuyais avec elle, et je ne l'ai jamais cachais. Je faisais ce que j'avais à faire, et ça me suffisait. Loin de moi les sentiments et autres débilités inutiles, mes parents m'ont largement prouver à quel point tout ça c'était la plus grande arnaques du monde. Maddison, elle, sortait du lot. C'était une fille magnifique, c'est clair, mais elle avait un caractère de merde qui me plaisait. Elle était de celle qui vous envoyez chier en continue. Et j'avais besoin qu'on me résiste, j'adorais ça, cette ambiance de défi. Puis, on se connaissait depuis tellement d'années elle et moi, elle était ma presque cousine. Et puis, un soir d'été, nous l'avions fait. C'était sa première fois, et moi je ne comptais même plus. Elle avait 15 ans, j'en avais 17. La vie est ainsi faite... Elle est parti, pour ne plus revenir, et nous nous étions arrêtés alors même que ça aurait pu commencer. Finalement, c'est pas plus mal, j'étais pas fait pour les relations suivies et très communicatives.

I WISH I WAS A SPORT TEACHER. AND THAT'S WHO I'M GONNA BE.

Pas très original me direz-vous. Prof de sport... Mouai, je sais. Mais en même temps, les cours, c'était pas pour moi. Franchement, m'asseoir sur une chaise et écouter un type nous parler politique, droit ou philosophie pendant 3 heures, je déteste ça. Alors, j'ai fait mon petit chemin, j'ai avancé, humblement, enchaînant les petits job, les filles. Lorsque j'ai signé mon contrat à la fac de Cambridge, j'ai su que ça allait être comment dire, compliqué de se contenir, j'ai 25 ans, et franchement, qu'est-ce qui m'empêcherais de m'amuser ? Mon contrat. Oui, mon contrat de travail. Je travaille aussi occasionnellement dans le bar du coin, c'est un pote à moi qui en est devenu le récent propriétaire. Oui, la vie est dure, et être professeur ne me permet pas de vivre correctement.

Maddison était elle aussi à Cambridge, en deuxième année de médecine. J'avoue être étonné de la revoir après toutes ces années. On s'est toujours croisés par ci par là, mais maintenant c'est genre une fois par jour, et c'est assez troublant.

Il y a aussi cette fille, Pearl. Une beauté pure. Le genre de fille qui s'assume, la femme qui me plait. Un jeu s'est installé entre nous, celui de toujours se défier. Elle ne vit pas assez spontanément, selon moi. Et le soir de notre rencontre, nous avions passé la nuit à discuter, à essayer de se connaitre, en sachant alors même qu'on ne pourra jamais se connaitre entièrement, c'est juste impossible. On accepte de dire uniquement ce que l'on souhaite, et j'ai justement mis au défi Pearl de me dire les choses en face. Egalement de vivre sa vie, accessoirement. On verra bien où tout ça va nous mener, on risque de rire prochainement, ça c'est sur. Mais , j'ai 25 ans, et un jour il va falloir qu'une femme me trouve et me foute une baffe, prétextant qu'il serait temps que je me pose. Ouai, bah elle est pas près d'arriver ...

Nono parlez nous de vous brièvement: Alors voilà, j'ai 21 ans, j'habite à une h de la frontière espagnol, à Pau ; j'aime Ryan Gosling♥, les films, la danse, Scarlett ♥ Blue Valentine, Fight Club, Virgin Suicides, Requiem For a Dream, la saga Twilight , les USA , le travail social, mes amies, le café, ma clio ♥ ; 4/7 niveau présence ; mon niveau rp est de 40 lignes en principes, plus ou moins ; ma célébrité est le HOT GUY ASHTON KUTCHER ♥ ; Code ok dolce