Je suis dans cette salle aux mur entièrement blanc orné d'un unique cadre qui présente un diplôme. J'attend patiemment mon tour en jouant avec mes doigts stressé. Je me demande ce que je fais là.... mais mes parents m'y ont obligé et je les respecte trop pour leur dire non, de toute façon ils avaient raison. Il faut que j'en parle à quelqu'un et la seul solution est cette psychologue. Elle m'aidera très certainement à trouver des réponses à mes questions et à faire disparaitre ce blocage en moi qui me pourrie la vie. Soudain j'entend des pas féminin dans le couloirs. Je sais qu'ils sont féminin car je reconnais le bruit des talons qui claque sur le sol. la porte s'ouvre et je découvre une superbe femme brune, grande et élancé... bref ceci n'est pas la question je suis pas là pour draguer et dans tout les cas j'en ai pas la moindre envie même si c'est le type de femme qui me plaît. Je ne peux pas draguer. Je suis pas libre. enfin..... La femme me sortit de mes pensées en s'adressant à moi :

- ELLE : Mr Jaxson, c'est à vous.

Je me lève et la suit sans broncher une seule seconde, Elle m'emmène au fond du couloir. Elle ouvre la porte et je découvre un immense bureau avec parquet au sol, mur boisé, Un bureau imposant en pin était au milieux de la pièce, à côté on pouvait voir un divan et un fauteuil.

- ELLE : Installer vous, je vous écoute.

elle referme la porte derrière moi et je m'installe sur le divan, elle sur le fauteuil. Je ferme les yeux quelques secondeq puis je souffle intérieurement. Cette étape de ma vie allait être difficile à franchir.

- MOI : Je sais pas par ou commencer à vrai dire....

- ELLE : Par le début, cela me semble bien.

je la regarde bisarement... elle se foutait de ma geule ou je rêve ? Bon... je marque un petit temps, je réfléchis à comment commencer justement. Puis je me lance dans le vide, je fais le grand saut.

- MOI : Je suis né à New York dans une famille très riche. Mon père est un riche homme d'affaire, il a travaillé pendant longtemps dans l'une des deux tours jumelles au 4ème étages. Ma mère est une grande chirurgienne renomée dans le monde entier. Je les ai pas beaucoup vu quand j'étais petit mais il ont toujours essayés d'être là pour moi et à vrai dire.... c'est eux qui m'ont conseillés de venir vous voir. Je respecte beaucoup mes parents, ce sont un peu des héros pour moi car eux, ils ont réussie à faire de leurs rêve une réalité.

je racontais donc ma vie à cette psy, sans la connaître mais en même temps c'est le but d'une thérapie... Elle notait des tas de choses dans son carnet que je ne pouvais pas voir malheureusement.

- ELLE : "eux ils ont réussie"... pas vous ?

- MOI : Non moi je suis un raté. *prend une grand inspiration* Je suis qu'un pauvre musicien sans talent. J'écris, je compose, je chante, je joue de la guitare mais il me manque le petit truc en plus car même si j'ai l'argent pour m'auto produire je ne vend aucun album... il faut que je paye pour participer à des festivals... je n'ai pas de talents... même si j'aime la musique et que je me débrouille je suis nul à chier.

- ELLE : vous êtes sure qu'il n'y à que ça que vous pose problème ?

- MOI : Non... Elle me manque....

- ELLE : Qui ça ?

- MOI : Ma femme.... Elle est morte il y à deux ans. On était ensemble depuis 3 ans et on s'est marié au bout d'1 an. On s'aimait comme des fous, elle était si belle, si joyeuse, si drôle. Depuis son accident de voiture je suis seul... j'ai jamais réussie à refaire ma vie sentimentale. Je n'y arrive pas....

- ELLE : et qu'est ce qui vous empêche de tomber amoureux d'une autre femme ?

- MOI : Ma femme... elle était terriblement jalouse. j'ai peur qu'elle m'en veuille si je la remplace si vite...

- ELLE : 2 ans... revenons en à la musique qu'allez vous faire si vous ne réussissez pas ?

- MOI : je me suis inscris à Harvard, j'abandonne l'idée d'être un célèbre chanteur. Je reprend mes études pour suivre des cours de musique et donc devenir agent artistique.

- ELLE : Bien. La séance est terminé. A la semaine prochaine.

Je la paye, et part. J'étais un peu soulagé suite à cette séance. J'avais pu enfin vider mon sac. Finalement mes parents avaient raison...