«Par les liens sacrés du mariage, je vous déclare, Mari et Femme.»


Il me fixait de ses yeux bleues, aussi profond qu'un océan. « Je t'aime, Joy ». Ses paroles m'emplirent d'un désir ardent. Je le poussais sur le lit d'hôtel. A califourchon sur lui, mes mains s'agrippèrent à sa nuque, ma bouche rencontra la sienne brutalement. Il n'y avait pas de douceur, juste la fureur des corps. Ce n'était pas un amour « petits mots doux », mais «fer rouge». J'avais besoin de le sentir contre moi. De le sentir tout court.

" Un jeune couple assis sur l'herbe fraiche d'une après midi d'automne, s'enlacent. Le jeune homme pose son regard doux sur sa compagne ; elle lui sourit. Ils sont heureux, c'est indéniable. Elle est belle, ses traits harmonieusement arrondis, ses yeux verts pétillants son petit nez en trompette, sa bouche finement ciselé et la pâleur angélique de sa peau. Son sourire. L'homme se plaisait à dire qu'elle avait le même que la célèbre Joconde de De Vinci.
Ils étaient fous l'un de l'autre.."

Nous vécumes un bonheur immense pendant deux mois, puis tu t'es fais plus distant. Je m'endormais sans toi, je me levais sans toi, je passais mes journées sans toi. Je doutais de tout se que l'on avait réussis à construire. Un jour encore sans toi, on sonna à la porte. Un policier.

«Madame, je suis désolée de vous l'annoncer ; votre mari est mort.»

Le monde s'est arrêté. Mon monde. Je sentis mon coeur se fissurer. J'étais sous le choc. Non, non, non.. Ca ne pouvait pas être vrai ! Je fondus en larme devant l'officier. Il était froid, mais je ne m'en préocupais plus. Tout s'était écroulé tel un chateau de carte soufflait par le vent. Je n'ai jamais ressentis un manque aussi grand. Je sanglotais tellement que je fus prise de tremblement. Le policier franchi le seuil de la porte et me porta jusqu'au canapé. Il resta assis à coté de moi, silencieusement. Longtemps après l'annonce, je réussis à me calmer un peu, mais des larmes coulaient toujours. J'étais détruite. L'agent posa une lettre et partit. Je la fixais et fini par l'ouvrir. C'était son écriture..

" Joy,

Je suis désolée. Si tu lis ça, c'est que je l'ai fais. Je t'ai abandonné. Mais laisse moi t'expliquer.. C'était un jour où nous nous étions beaucoup disputer. J'étais sorti de notre appartement, te laissant pleurer tout ton soul sur le carelage froid. J'étais tellement en colère contre moi même de ne pas réussir à m'occuper de toi comme un mari aimant l'aurait fait. Je suis entrée dans un bar, j'ai beaucoup bu, un peu trop même.. et il y'avait cette fille. Elle était grande, des jambes interminables et des yeux maquillés outrageusement. Elle avait remarqué que je l'a fixé alors elle s'est approchée de moi et m'a tiré à l'étage. Pardonnes moi. Trop ivre pour penser, je l'ai laissé me déshabiller et nous l'avons fait. J'étais tué par les remords lorsque je suis rentré et que je t'ai vu allongé par terre, le macara dégoulinant sur ton beau visage. Mais j'ai continué à aller la voir. Je suis désolé. J'ai vendu mon âme au diable. Je n'ai pas supporté de t'avoir mentis tellement de fois, alors j'ai décidé d'en finir. Je suis lâche je sais. C'est de sa faute. Elle me hantait complètement.. Pardonnes moi, je t'en pris. Je suis con, je suis lâche, je ne te méritais pas.. Vie ta vie, je ne supporterai pas de te voir toute ta vie dans la peau de la veuve de 22 ans à cause de moi..

Vie Joy,
Je t'aimerai où que je sois.."

Je sortis de chez moi, dévorée par le chagrin. Tu m'as trompé, tu m'as mentis. Mes pas me guidèrent jusqu'à l’hôpital où tu étais surement. Je pénétrais dans le Hall et aperçu le policier de tout à l'heure. Je lui priais de n’emmener voir ton corps, pour te dire au revoir. «Il y'aura l'enterrement pour ça, Madame», «Je serais déjà loin». Il accepta et m'emmena au corps de mon mari, où il me laissa seule. Je relevais le drap de sa tête. Mes larmes reprirent de plus belles, ainsi que mes sanglots qui redoublaient lorsque je regardais ses yeux bleues vides de toute vie..

« Est-ce que tu te rends compte à quel point ça m'a détruite ? Tu te fichais de moi, je ne comptais pas du tout. Tout ce temps où j'ai pensais que tu t'acharnais à travailler pour nous créer un cocon familial, comme tu me le disais toujours. Je t'ai pardonné tout ces soirs où dans le lit froid je m'endormais seule. Comment as-tu osé me mentir ? Je suis morte avec toi, car malgrès tout ce que tu m'as fais, Je t'aime et tu me manques. Je vais vivre ma vie, si c'est ta dernière demande.. Je pars loin ».

Je fermais ses yeux doucement et sortis de la pièce. Je savais exactement où aller. Je voulais reprendre mes études que j'avais brutalement arrêté à cause de mon mariage. Mais pas dans cette ville, ni dans se pays. C'est décidée, j'irais où je pourrais réaliser mes rêves ; Cambridge.

Nane J'ai 13 ans, j'aime lire et écrire aussi ! Je serais présente 5 jours sur 7. Une dizaine de lignes, voir plus si inspiré :). Emily Browning *_* ; It's okay par Rel .