Okay Jess.

J'étais là, assise sur ce banc, dans le froid de l'hiver. Plein de questions en tête, je savais d'avance que je n'aurais pas la réponse, mais pourtant elles s'étaient là. Comme si elles étaient ancrées dans ma tête et n'en sortiraient qu'une fois les réponses dévoilées.

Ce matin, je m'étais levé assez tôt, étant donné que je suis un élève studieuse à l'Université d'Harvard, je ne voulais pas être en retard... De plus, je ne voulais pas être bousculée sous la douche, car d'autres personnes attendraient la place pour pouvoir se laver. Il était six heures du matin quand je m'étais levée, un cauchemar effroyable était venu m'arracher à mon doux sommeil. Ce cauchemar avait un prénom... Il s'appelle LA RÉALITÉ. Après ce qui est arrivé à mon petit frère, je me suis promise de le venger, en retrouvant ces agresseurs. Quand on s'attaque à un être, qui est cher à nos cœurs, je peux vous jurer que nous voyons la vie différemment. C'est en partie pour cela que je suis devenue une jeune femme « rebelle ». Il m'a donné la force d'avancer, pour ne pas me laisser abattre par ceci. Sans ces jeunes personnes, je ne serais sûrement pas là aujourd'hui. Je dois avouer qu'ils sont sur ma liste et ce n'est pas une bonne chose. Après mettre levée, je m'étais rendue sans faire de bruit dans les douches. Je dois avouer que c'est dans ses moments-là que toutes mes peurs, mes contraintes et ma colère disparaissaient. J'appréciais énormément le moment de la douche, je savourais chaque gouttent d'eau chaude qui pouvaient tomber sur ma peau. Mais chaque bonne chose à une fin, je ne pouvais pas m'éterniser sous celle-ci. Bien évidemment, toutes mes peurs, mes craintes et ma colère revenaient à moi. Après mettre habillée et préparée, je mettais rendue dans ma chambre pour pouvoir ranger mes affaires et faire mon lit. Les cours ne commençaient cas neuf heures ce matin, il n'était que sept heures trente quand j'avais fini de me préparer et de faire toutes les petites choses que nous pouvons faire le matin. Ensuite, j'avais décidée d'aller visiter le campus, donc j'avais quitté ma chambre.

Arrivée dehors de celui-ci, je commençais à stresser, comme si c'était un tout nouveau lieu et que je ne reconnaissais pas vraiment l'endroit en lui-même. J'ai encore la tragique histoire de mon petit frère sur ma conscience, je me disais que cela était tout bonnement de ma faute et que je n'aurai jamais dû tomber dans les pommes. Dès que je pense à ces personnes, mon humeur peut tomber très bas, comme c'est le cas tout de suite. Tout en pensant à cela, je marchais vers je ne sais où. Mes pensées ayant prisent le dessus sur moi, je n'avais pas vraiment fait attention où j'allais. J'espère vite retrouver mon chemin sinon j'arriverai en retard et je ne peux me le permettre. Je dois leur montrer que je suis une fille mature et intelligente. Je veux que mes parents soient toujours fièrent de leur enfant.

L'université étant vide, j'étais seule, cela me mit la boule au ventre. Quand tout à coup, au loin, je vis des rayons de lumière. Non, ce n'était pas le soleil. J'avais donc prise la décision d'aller vers ces rayons. Tout en m'avançant vers eux, je sentis un air frais qui rentrait dans tous les endroits où je n'étais pas couverte, malgré que j'avais mise une veste chaude et une écharpe, cela ne suffisait pas pour combattre le froid. Mais je commençais à avoir l'habitude de celui-ci. Le froid n'était pas si désagréable que ça. Je ressentais peut-être cela parce qu'il fait en quelque sorte partie de moi.

Me voilà en dehors de l'Université d'Harvard, je voyais au loin une belle air de repos. On aurait dit, qu'elle n'attendait que moi. Voulant réfléchir un peu, pour pouvoir essayer de faire le vide sur moi-même, de ne plus penser à ces personnes et à tous les problèmes que j'avais accumulées jusqu'à ici. J'avais donc décidée d'aller trouver un banc où un petit muret sur lequel je pourrais m'asseoir et laisser mon esprit s'évader, se vider, j'en avais grandement besoin, pour pouvoir bien commencer la journée. Je ne voulais pas le gâcher. Mais ne l'était-elle pas déjà ? J'étais peut-être un peu en dépression et très certainement en colère. Je ne veux pas effrayer les personnes alors qu'ils ne me connaissent pas tous totalement, cela serait vraiment dommage. Mais c'était plus fort que moi. Je ne demande pas à ce que l'on me laisse tranquille mais qu'on ne vienne pas m'embêter. En ce moment, il fallait être compréhensif avec moi.

Je m'étais donc dirigée vers un banc sur lequel je me suis assise tranquillement en regardant devant moi sans vraiment voir ce qui s'offrait à moi.